Je me connecte

E-mail*
Mot de passe*

> Mot de passe oublié?

Je m'inscris

*Champs obligatoires

Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent.
1. Mon Compte
2. Mes activités
3. Mes Newsletters

Vous devez lire et accepter nos conditions générales de vente et d’utilisation *

* Mentions obligatoires

Je souhaite recevoir la newsletter :

Je m'enregistre

Mot de passe oublié ?

Ewa

L’éboulement survenu en Maurienne va affecter durablement les échanges avec l’Italie

Eboulement en Maurienne en août 2023

Les conséquences du gigantesque éboulement qui s’est produit le 27 août dans la commune savoyarde de Saint-André vont affecter durablement les échanges dans la Maurienne entre la France et l’Italie. Un glissement d’une dizaine de milliers de m3 de rochers a en effet entrainé la fermeture de la RD 1006, de l’autoroute A43 et de la voie ferrée Saint-Michel-de-Maurienne-Modane. Le tunnel du Fréjus a été interdit aux véhicules de plus de 3,5 tonnes, reportant la circulation routière des poids lourds vers le tunnel du Mont-Blanc. De ce fait, et répondant à une demande de l’Italie, le gouvernement a accepté de reporter la fermeture du tunnel du Mont-Blanc, prévue de longue date à partir du 4 septembre pour des travaux de maintenance.

Si l’autoroute A43 pourrait rouvrir « probablement dans huit jours« , selon Clément Beaune, le ministre des Transports qui s’est déplacé le 31 août en Savoie, les circulations ferroviaires entre Chambéry et Turin ne devraient pas reprendre avant « au moins deux mois« , a-t-il précisé. Le ministre a évoqué « un certain nombre de mesures de précaution et de sécurité » à réunir avant la réouverture, ainsi qu’un « aléa météorologique » à prendre en compte : « les équipes ne pourront intervenir que si les conditions météo le permettent », a-t-il ajouté.

Béatrice Leloup, directrice territoriale de SNCF Réseau, a indiqué de son côté à l’AFP que l’infrastructure ferroviaire était « touchée », avec « beaucoup de dégâts » sur les voies, la signalisation et les galeries, 

L’éboulement a également eu indirectement des répercussions sur l’exploitation par Trenitalia de la ligne Paris-Lyon prolongée jusqu’à Chambéry, Modane, Turin et Milan. Après avoir dû suspendre les trajets sur cette liaison, face à l’impossibilité d’assurer la maintenance de ses trains à grande vitesse Frecciarossa dans ses ateliers situés près de Milan, la compagnie italienne va finalement maintenir deux aller-retour quotidiens entre Paris et Lyon à partir de la semaine prochaine. Elle a en effet trouvé en France une solution de maintenance en France.

De leur côté, les partisans du Lyon-Turin n’ont pas manqué de réagir pour démontrer le bien-fondé de leur projet. Parmi eux, la Fédération des associations des usagers du transport (Fnaut) a indiqué dans un communiqué considérer cet évènement comme un « avertissement« . Et la fédération représentant les usagers des transports « d’appeler l’État, les élus régionaux et locaux à enfin prendre les décisions qui engagent définitivement le choix des voies d’accès, qui accélèrent leur réalisation rendant cohérentes les programmations françaises et italiennes et leur financement, rendant concomitantes les livraisons du tunnel et des voies d’accès des deux côtés des Alpes« .

Ewa

Lionel Epely succède à Hervé Le Caignec à la tête de Lisea

Lionel Epely, président de Lisea

Lionel Epely remplace à partir du 1er septembre Hervé Le Caignec à la présidence de Lisea, la société concessionnaire de la ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux. Diplômé de l’Ecole des Ponts Paris Tech et âgé de 48 ans, il a débuté sa carrière chez Systra, puis occupé différents postes dans le secteur bancaire en lien avec le financement de projets d’infrastructure, d’abord à New York, puis à Paris.

Il avait rejoint Vinci Concessions en 2014 et avait notamment piloté l’opération de refinancement de Lisea, finalisée en 2018.

 

Ewa

La gare de Figeac renaît de ses cendres

Gare de Figeac
La gare de Figeac, entièrement reconstruite après l’incendie survenu le 22 novembre 2018, a été inaugurée le 31 août, par l’Occitanie. La région l’avait rachetée en 2020 pour accélérer sa reconstruction. Au total, l’acquisition et la reconstruction ont coûté 3,5 millions d’euros financés par l’Occitanie (1,7 million) et l’État (1,8 million) dans le cadre du plan France Relance.
La région a choisi de redonner à la gare son architecture originale de 1862. Le style néo-Louis XIII du bâtiment se manifeste notamment par l’emploi, sur les façades de pierres de taille, alternant avec une maçonnerie de briques. Ce parti pris donne à l’édifice une monumentalité qui symbolisait à l’époque un tournant technique et social. Une exposition gratuite sur l’histoire de la gare se tient d’ailleurs jusqu’au 5  novembre, à l’hôtel de ville de Figeac.
Engagée pour développer la filière de l’éco-construction en Occitanie, la Région a fait appel à des artisans locaux pour réaliser les travaux, notamment Fabien Paramelle, un tailleur de pierre installé à Capdenac-le-Haut. La reconstruction du bâtiment a mobilisé une trentaine de personnes. La consommation énergétique du bâtiment a diminué de 75 % et les émissions de CO2 ont été divisées par quatre.
La nouvelle gare abrite également au premier étage l’une des 18 Maisons de la Région. Devant la gare, un pôle d’échanges multimodal devrait voir le jour en 2026, avec de nouveaux parkings, des pistes cyclables et des bornes de recharge pour véhicules électriques afin de favoriser les mobilités douces et le covoiturage.
Y. G.

Ewa

Le ministre des Transports favorable à un prix minimum pour les billets d’avion

Avion-AirFrance

Dans un entretien à l’Obs du 30 août, Clément Beaune s’est dit favorable à « l’instauration d’un tarif minimum du billet d’avion » en Europe afin de « lutter contre le dumping social et environnemental« . Cette proposition doit être soumise à ses homologies européens dans les jours à venir, a-t-il également indiqué.

« Des billets à dix euros à l’heure de la transition écologique, ce n’est plus possible! Cela ne reflète pas le prix pour la planète« , a-t-il expliqué. Ces prix d’appel ne couvrent pas le vrai prix du transport. « J’assume totalement la taxation des activités polluantes pour investir dans cette transition énergétique« , a-t-il encore ajouté. De nouvelles taxes devraient ainsi figurer dans le projet de loi de finances.

Ewa

Cinq cheminots qui travaillaient sur les voies tués par un train en Italie

Visite de chantier de renovation de la ligne GRANVILLE PARIS le 14 Octobre 2015. Travaux au niveau du Mesnil St Martin d'Ecublei.

Terrible accident en Italie : un train a percuté et tué cinq agents qui réalisaient dans la nuit du 30 au 31 août des travaux sur la voie, en périphérie de Turin dans le nord du pays.

Le train, qui acheminait des wagons sur la ligne entre Milan et Turin, roulait à 160 km à l’heure lorsqu’il a heurté peu avant minuit les agents. Le conducteur, en état de choc, n’a pas été blessé.

L’entreprise RFI, gestionnaire du réseau ferré en Italie, qui a fait part « de sa profonde tristesse« , a confirmé que ces agents étaient employés par un sous-traitant. Plusieurs enquêtes sont en cours pour comprendre les causes de l’accident.

Ewa

La SNCF va revoir son système de complémentaire santé

agent SNCF contrôleur cheminot

Une mini-révolution s’annonce pour les cheminots au statut. Début juillet, la SNCF a proposé d’étendre à l’ensemble de ses salariés, contractuels et statutaires, par accord collectif, la complémentaire obligatoire Santé et Prévoyance – actuellement souscrite chez Malakoff Humanis, le renouvellement (ou non ) étant prévu en 2025.

A ce jour, seuls les agents contractuels bénéficient de la complémentaire pour le remboursement des frais de santé (mutuelle) et la prévoyance (incapacité, invalidité, décès). Selon la SNCF, l’objectif est que « chaque salarié bénéficie d’un haut niveau de protection sociale […] à l’identique de la couverture dont bénéficient actuellement les salariés contractuels ». Cette décision intervient dans le contexte de renouvellement du dispositif de protection sociale complémentaire.

A la suite de deux tables-rondes organisées les 20 et 29 juin, l’accord collectif a été présenté aux syndicats cheminots pour signature, en vue d’un appel d’offre européen qui doit être lancé en 2024 et de l’élaboration d’un cahier des charges de la future mutuelle qui couvrira les salariés des cinq sociétés (SNCF SA, SNCF Voyageurs, SNCF Réseau, Fret SNCF, SNCF Gares & Connexions, soit 210 000 personnes, auxquelles s’ajouteront les ayants droit). Pour être validé, l’accord devait recueillir avant le 16 juillet la signature d’au moins trois syndicats sur quatre les plus représentatifs. C’est chose faite avec la signature effective de l’UNSA Ferroviaire, de la CFDT Cheminots et de SUD-Rail. La CGT Cheminots a choisi de ne pas signer.

A. J.-L.

Ewa

Coup de frein pour le train à hydrogène en Allemagne

Train à hydrogène Coradia ILint d'Alstom en Basse-Saxe (Allemagne)

Mauvaise nouvelle pour Alstom qui avait fait du Land de Basse-Saxe, en Allemagne, un projet pilote pour son train à hydrogène largement médiatisé.  Un an après avoir mis en service une demi-douzaine de trains à hydrogène Coradia iLint du constructeur français sur une de ses lignes régionales, la société des transports de proximité du Land de Basse-Saxe (Landesnahverkehrsgesellschaft, LNVG) a en effet annoncé en août qu’elle ne fera pas appel à cette technique pour remplacer d’ici à 2037 les trains encore assurés en traction diesel sur les autres lignes de son réseau. 

L’exploitation serait moins coûteuse avec d’autres solutions d’alimentation en électricité. « Nous avons fait une étude de marché sur les autres lignes non électrifiées. Il en ressort qu’il est plus judicieux de remplacer les trains diesel par des trains à batteries», explique Melina Gnisa, porte-parole de la LNVG qui appartient à 100% au Land de Basse-Saxe.

Il ne s’agit pas pour autant de revenir en arrière sur la ligne équipée de trains à hydrogène, la « Weser-Elbe » reliant Buxtehude à Cuxhaven, un investissement de 93 millions d’euros. « Nous espérons qu’ils continueront de rouler pendant encore 30 ans », insiste Melina Gnisa. « Nous sommes fiers d’avoir introduit les premiers trains à hydrogène du monde dans notre parc. Ce sont les véhicules adéquats pour cette ligne », assure-t-elle. Pour preuve : à partir de septembre, dix trains seront mis en service contre 6 en août et 14 devraient rouler à partir de novembre sur la ligne, soit le parc initialement prévu.

Pénurie de conducteurs spécialisés, problème de logiciel ou de ravitaillement en hiver… le démarrage dans plusieurs régions d’Allemagne a été émaillé de gros problèmes – y compris avec des modèles de Siemens – qui ont rendu l’hydrogène impopulaire. «Une débâcle », juge le quotidien Die Welt concernant le lancement raté dans la région Rhein-Main (bassin de Francfort).

Précipitation

Pour Christian Böttger, expert en systèmes de transports ferroviaires à l’Ecole supérieure des techniques et de l’économie de Berlin (HTW), les responsables politiques ont péché par enthousiasme en mettant la charrue avant les bœufs (plus d’un tiers du réseau de 33.000 kilomètres de la DB ne dispose pas de caténaires). « L’Allemagne étant un pays fédéral, plusieurs länder (entre autres : Thuringe, Basse-Saxe, Bade-Wurtemberg, Bavière) se sont lancés dans une sorte de compétition avec chacun son propre projet sans se soucier vraiment des coûts. L’argent n’a joué aucun rôle pour ces projets politiquement prestigieux, surtout en période d’élections. Alors qu’on en était encore au stade de l’essai, il n’est pas étonnant qu’il y ait eu des ratés au démarrage. La réputation de l’hydrogène en pâtit », regrette-t-il.

Le Land du Bade-Wurtemberg, dirigé par les écologistes depuis plus de dix ans, s’est déjà détourné définitivement de l’hydrogène. Sur la base d’une étude sur seize sections non-électrifiées du réseau ferré, le ministère des Transport de ce land a retenu la solution d’automotrices « hybrides » alimentées par batteries sur les sections sans caténaires et par pantographes lorsqu’il y en a, voire pour une électrification pure et simple de cinq tronçons, pour des raisons économiques. L’hydrogène est « trop coûteux », conclut l’étude, d’autant plus que les lacunes dans l’électrification du réseau ferré de Bade-Wurtemberg sont suffisamment courtes pour être franchies au moyen de batteries.

Ce n’est pas pour autant la fin de ces trains en Allemagne : la Bavière par exemple va tester le train à hydrogène Mireo Plus H de Siemens qui doit entrer en service pendant 30 mois à partir de 2024 sur différentes lignes au départ d’Augsbourg. De plus, selon Christian Böttger, « les batteries n’ont pas fait leurs preuves non plus. Aujourd’hui, elles semblent plus convaincantes. Mais qu’en sera-t-il dans cinq ans ? Aucune étude n’a encore été menée au niveau fédéral. Rien n’est encore définitivement arrêté ». Et de conclure : « Je n’exclus pas que des trains au diesel soient toujours en service dans 15 ans pour des questions économiques».

Christophe Bourdoiseau

« Les trains qui rouleront en France ne seront pas les mêmes qu’en Allemagne  »
Jean-Luc Gibelin, vice-président de la région Occitanie (en charge des transports) qui a acheté des trains à hydrogène.

« La comparaison ne vaut pas raison. Les trains à hydrogène qui roulent en Allemagne ne sont pas homologués en France, ce ne sont pas du tout ceux qui rouleront chez nous. Nous ne sommes pas sur le même type de trains, nous avons, avec d’autres régions, financé les études de R&D pour qu’Alstom mette au point une nouvelle génération de matériel roulant pour nos futurs TER- cela a pris du temps, c’est bien pour ça que les TER à hydrogène ne sont pas encore sur les rails français. Je ne considère donc pas par hypothèse que ce qui vaut en Allemagne s’applique en France. J’ai connaissance de l’information, je souhaite en connaitre les tenants et aboutissants, et s’il y a des enseignements à en tirer, nous le ferons. Mais je ne me sens pas engagé par la décision allemande « .

Propos recueillis par N.A

Ewa

Marie-Ange Debon réorganise la gouvernance de Keolis

1607537371016 e1693327144934

Chambardement dans la gouvernance de Keolis. Après 18 années passées chez l’opérateur de transport public, dont 10 ans en tant que directeur exécutif France, Frédéric Baverez quitte le groupe. Marie-Ange Debon, la présidente du directoire, souhaitait en effet depuis plusieurs mois revoir la composition du Comex et rééquilibrer le poids des différentes activités. Frédéric Baverez, qui était également PDG d’Effia, n’y était pas favorable. Il en a tiré les conséquences et négocié son départ. Arnaud van Troeyen, directeur International adjoint, et depuis 2007 chez Keolis, part également.

« Depuis longtemps, je me demandais si la composition du Comex représentait l’équilibre du groupe. Il y avait deux patrons fonctionnels (Frédéric Baverez et Bernard Tabary décédé le 19 mars dernier, ndlr) mais je n’avais pas de patrons non français pour représenter l’international alors que cette activité représente 50 % du chiffre d’affaires du groupe. Après le départ de Bernard, je voulais renforcer la partie opérationnelle et avoir quatre BU de taille similaire. Enfin, je voulais faire venir de nouveaux talents puisque les problématiques changent, voire accélèrent, comme c’est le cas par exemple de la montée des préoccupations environnementales « , explique à VRT Marie-Ange Debon.

D’où sa décision de diviser en deux la direction France et la direction International. Côté France, Anne-Lise Avril, jusqu’alors directrice Marketing, innovation et nouvelles mobilités et déjà au Comex, est nommée directrice générale France, Grands Réseaux Urbains. Elle sera responsable des grands réseaux de Bordeaux, Lille, Lyon et Rennes, des grands réseaux urbains (tels que Besançon, Caen, Orléans, Perpignan…) , de la filiale Hove (spécialisée dans les outils numériques) et de Cykleo (solutions vélo).

Clément Michel, qui était DRH, également au Comex, prend la direction générale France, Ile-de-France et Territoires (interurbain et petits urbains), ainsi que celle de Keolis Santé et de Kisio.

A l’international, Laurence Broseta, directrice international du groupe UGI après avoir quitté début 2019 Transdev, revient dans le monde du transport public en devenant directrice générale International de Keolis. Elle s’occupera plus précisément de l’Australie, de l’Amérique du Nord, de la zone UK/Moyen-Orient/Inde et de la Chine. De son côté, Jan Kilström, jusqu’alors directeur général de Keolis Suède, est nommé directeur général Europe continentale, responsable de la Belgique, du Danemark, des Pays-Bas et de la Suède. Tous deux intègrent le Comex.

Lydie Jallier, qui était la directrice du Recrutement de Safran, remplace Clément Michel à la DRH. Elle rejoint aussi le Comex. Enfin, Pierre Gosset, directeur Industriel, également au Comex, devient en plus responsable de la Santé & Sécurité, de la Sûreté et du projet d’entreprise Keolis Way.

Dans les faits, trois ans après son arrivée à la tête de la filiale de la SNCF, Marie-Ange Debon va donc disposer à partir de septembre d’un Comex remanié, majoritairement féminin (cinq femmes et trois hommes), faisant fi du passé (il ne comprend plus qu’un seul « ancien », Clément Michel) et surtout complètement à sa main.

Marie-Hélène Poingt

 

Ewa

200 voyageurs en moyenne chaque jour sur la rive droite du Rhône 

Rive droite du Rhône. TER Occitanie pétition petites lignes
Un an après la réouverture au trafic voyageurs de la ligne de la rive droite du Rhône, l’Occitanie annonce que près de 75 000 voyageurs ont emprunté cette liaison, « avec une moyenne de plus de 200 voyageurs par jour », précise, dans un communiqué, la présidente de région Carole Delga.
Fermée au trafic voyageurs pendant 50 ans, cette ligne avait été rouverte le 29 août 2022, avec cinq allers-retours par jour, entre Pont-Saint-Esprit et Avignon (30 min), dont un aller-retour prolongé jusqu’à Nîmes (+40 min).
L’Occitanie et la SNCF travaillent à la réouverture complète de la ligne, qui permettra de porter l’offre à un train toutes les heures. Une seconde phase prévoit la réouverture de six points d’arrêts supplémentaires entre Pont-Saint-Esprit et Nîmes (Laudun-l’Ardoise, Roquemaure, Villeneuve-lès-Avignon, Aramon, Remoulins, Marguerittes), la création de pôles d’échanges multimodaux (PEM) et l’installation d’infrastructures permettant le retournement des trains à Pont-Saint-Esprit.
À terme, la région vise une fréquentation moyenne de 200 000 voyageurs par an sur cette ligne.

Ewa

Un éboulement interrompt la circulation des trains dans la Maurienne entre la France et l’Italie

Eboulement en Maurienne en août 2023
Un miracle! Personne n’a été blessé lors de l’éboulement qui s’est produit le 27 août à 17h15 sur la commune savoyarde de Saint-André. Dans un contexte de fortes précipitations « jusqu’à 40 mm de précipitations prévues en cumulé ce jour sur le secteur », plusieurs blocs de rochers « représentant un volume d’environ 700 m3″ se sont détachés de la paroi pour se déverser sur la voie ferrée qui longe l’autoroute A43, et la RD 1006 en contrebas, a indiqué dans un communiqué la préfecture de Savoie. Heureusement, aucun train ne circulait dans le secteur au moment de l’éboulement et les automobilistes qui passaient à ce moment-là en sont sortis indemnes.
Le trafic ferroviaire entre la France et l’Italie, passant par la Maurienne, a été immédiatement interrompu et devait l’être au moins jusqu’au 30 août inclus.  « Un second éboulement a eu lieu (18 h 55) sur le même secteur. L’accès au site est pour le moment totalement interdit », rendant l’évaluation des dégâts très difficile; a indiqué la SNCF. « De nouveaux glissements de terrain se sont produits cette nuit [du 27 au 28 août]. La préfecture maintient l’interdiction des circulations ferroviaires et routières. Un survol de la zone en hélicoptère est prévu ce jour [le 28 août] dès que les conditions météo le permettront afin d’établir un plan d’action pour stabiliser la zone et organiser la remise en état des infrastructures ».
En juillet 2019, une coulée de boue survenue dans le même secteur avait entraîné une interruption des circulations de près d’un mois.