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lock Alger : un métro pour la ville blanche

Aéroport Boumedienne, 29 octobre, au passage de la douane


– « Vous êtes journaliste ? Pourquoi venez-vous ici ? Pour quel média ? Il faut le marquer sur la fiche, en toutes lettres. La Vie du Rail ? La Vie du Rail… Pour quoi faire ? »
– « Regardez, nous sommes un groupe de journalistes. On vient pour la mise en service du métro, avec la RATP. » Instantanément, l’homme se lève dans sa guérite, retrouvant le sourire :
– « Le métro d’Alger ? Vraiment ? Vous êtes les bienvenus. Cela fait trente ans qu’on vous attend. »


Station des Fusillés, sur la ligne, à l’est d’Alger, le 31 octobre


Une nuée de ballons verts, blancs et rouges, des coups de feu tirés par des cavaliers en costume de parade, des tambours et des trompettes, des musiciens de troupes folkloriques, les youyous des femmes, les enfants brandissant des portraits… Le rassemblement se veut d’exception pour accueillir Abdelaziz Bouteflika. Le Président malade, avare en sorties publiques, est venu marquer l’événement, couper le ruban avant de s’engouffrer par l’escalator avec ses ministres du Transport et de l’Intérieur, en compagnie de son jeune frère, dans une bouche de métro devenue, en quelques instants, une ruche sous haute tension. Tout au long du trajet que devait suivre le cortège présidentiel pour parvenir ce jour-là à la station des Fusillés, comme aux alentours de la station Tafourah, devant la Grande Poste, où devait ressortir la « troupe » médiatique à l’autre bout de la ligne qui suit la baie d’Alger, toute la semaine précédente, on s’était affairé et les échafaudages avaient poussé comme des champignons. Avec une mobilisation exceptionnelle d’ouvriers venus passer un coup de blanc sur les façades des bâtiments ou poser des drapeaux gigantesques sur les plus décrépis. Sans parler de la fontaine rutilante qui avait jailli face au siège de RATP El Djazaïr, là où le président devait visiter le PCC de la ligne. Et pourtant ce métro, malgré tous ces signes apparents d’arrivée imminente, peu d’Algérois osaient croire, même la veille, à son inauguration. Un scepticisme compréhensible, car le projet a presque trente ans. Les premières études techniques remontent à 1982. Pendant près de trente années, marquées par la crise économique et la chute du prix du baril, puis la « décennie noire » du terrorisme, les crises politiques, les controverses diverses, ce fut l’attente dans cette ville asphyxiée par des bouchons sans cesse accrus. En une décennie, le nombre d’habitants dans la capitale et sa périphérie a plus que doublé. De quoi globalement atteindre, même s’il est difficile d’avoir un chiffre exact, les cinq millions d’habitants. Parallèlement, avec l’ouverture ces dernières années des crédits à la consommation, on estime que le nombre de voitures a été multiplié par cinq. Une montée en puissance encouragée aussi par le coût relativement faible de l’essence dans ce pays producteur, autour de 20 centimes d’euro le litre. À part les jours fériés, ici, prendre son véhicule, c’est se garantir des heures au ralenti dans tout le centre de la « Ville blanche ». Quant aux bus privés, brinquebalants, souvent à bout de souffle et mal aimés, ils se retrouvent prisonniers de ce trafic. Ce qui n’en fait pas une véritable alternative à l’automobile.
De quoi expliquer, sans doute, le véritable engouement pour ce métro dont certains Algérois attendent aujourd’hui peut-être trop, tant la solution miracle ne parait pas à l’ordre du jour pour désengorger la ville. Mais ce doit être un début, un premier signe fort après l’arrivée du tramway, dont une première section a été inaugurée en mai dernier. La véritable amorce de ce qui, affirme le m

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