CDG Express, la quadrature du cercle ?
Les négociations sont d’autant plus délicates à mener que, dès la fin 2007, le gouvernement s’est retrouvé face à un seul candidat intéressé, le groupement mené par Vinci, après que les quatre autres groupements un moment en lice ont jeté l’éponge. D’où des tractations serrées entre un candidat unique en position de force et un gouvernement soucieux de ne pas se lier les mains dans une affaire évaluée à quelque 640 millions d’euros.
Elles se sont encore compliquées tout récemment avec l’annonce de Nicolas Sarkozy, le 29 avril dernier, de lancer pour Paris et sa région un grand programme de transports. Le président de la République a décidé la construction d’une desserte en rocade, estimée à 21 milliards d’euros, qui consiste notamment à prolonger la ligne de métro automatique 14 jusqu’à l’aéroport de Roissy. Il a aussi précisé que CDG Express n’était pas remis en cause. Dominique Bussereau, le secrétaire d’Etat aux Transports, a affirmé à des journalistes, le 5 mai, lors d’un déjeuner organisé par l’AJF (Association des journalistes ferroviaires), qu’il avait « demandé à Vinci s’il renonçait à son projet. Il nous a dit qu’il continuait ».
Pour les pouvoirs publics, ce projet présente un avantage : il a déjà été étudié, il a été déclaré d’utilité publique fin 2008, et pourrait donc être lancé rapidement. Pierre Van de Vyver, le délégué général de l’Institut de la gestion déléguée, un organe de réflexion réunissant les acteurs concernés par la gestion des services publics, estime que « c’est parce qu’il y a déjà des projets déjà bien engagés que le Grand Paris sera réalisable. On ne financera pas simultanément CDG Express et le métro automatique jusqu’à Roissy. L
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