La Chine prend le monde entier de vitesse
08 Juin 2018
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Début mai s’est tenu à Ankara le congrès mondial de la grande vitesse UIC Highspeed. Dans un climat marqué par l’extraordinaire poussée de la Chine. Ce qui n’empêche pas des acteurs industriels européens de croire en leurs chances, en misant sur une bonne combinaison de la performance technique et de la pertinence économique. Exemples, dans ce numéro, d’Alstom et de CAF.
La grande vitesse est passée de mode en France. Le discours d’Emmanuel Macron le 1er juillet a sonné le glas. Au Japon, il y a trente ans la dette due aux investissements dans le Shinkansen a conduit à un démantèlement de Japanese National Railways. En France, ça ne va pas si loin, mais la remise en cause est profonde. Bizarrement, l’Espagne semble y échapper. Le réseau à grande vitesse espagnol atteint 3 200 km, contre 2 000 en France, mais le trafic est dérisoire : 20 millions de passagers annuels, soit quatre fois et demie moins que la SNCF, sans compter Thalys ni Eurostar. Quoi qu’il en soit, dans les grands pays pionniers, l’élan semble un peu coupé. Dans le monde entier cependant, la grande vitesse avance. Un peu partout, assez lentement, assez sûrement. Sauf dans un pays où ça va très vite…
Les deux tiers du réseau mondial à grande vitesse sont chinois
Seul un pays va à pas de géant. La Chine. Et encore, ça ne va pas aussi vite qu’elle le voudrait. Cette année, elle ne devrait ouvrir qu’à peine plus de 1 000 km. Les premiers trains à grande vitesse chinois – décalqués des Velaro de Siemens – ont commencé à circuler il y a dix ans pour ...
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Retrouvez le dossier La Chine prend le monde entier de vitesse dans le magazine VR&T n°612