Même avec le renfort de plusieurs tunneliers, la réalisation d’un certain nombre de projets prévus dans le dossier de candidature semble désormais devoir être déconnectée du calendrier des JO.
On connaît la chanson. Les grands événements sont des accélérateurs. Ce n’est pas faux. On l’a vu avec la première LGV chinoise, Pékin - Tianjin, prête en un temps record le 08/08/08, pour les jeux Olympiques de 2008. Pas faux… mais pas toujours vrai. Londres n’a pas fait tout ce qu’elle avait prévu pour les JO de 2012.
La desserte de l’aéroport Charles-de-Gaulle
fait partie du dossier de candidature des JO. Via CDG Express et la ligne 17. Il serait étonnant que ces deux lignes arrivent à temps à la rescousse du RER B.
Comme les grands programmes, le Grand Paris a naturellement été conçu indépendamment des Jeux, et si son calendrier a été accéléré par Manuel Valls, c’était dans la perspective de l’Expo 2025 ; mais, pendant qu’on y était, les lignes ont été avec un beau sens de l’esbroufe intégrées dans le dossier de candidature de Paris aux JO 2024. Le dossier prévoit donc à cette date : la ligne 14 jusqu’à Saint-Denis-Pleyel, la ligne 14 jusqu’à Orly, la ligne 15 Sud dans son entier, la ligne 16 de Saint-Denis-Pleyel à Noisy-Champs, la ligne 17 de Saint-Denis-Pleyel à Paris-Charles-de-Gaulle. Sans oublier CDG Express, le prolongement d’Eole à l’ouest, et on en passe.
Sur le papier, accélérer ne coûte pas grand-chose. Mais, si on veut honorer les engagements pris, cela commence à chiffrer. C’est ...