La gare de demain
Porte d’entrée sur la ville, espace de transit, lieu de vie où se côtoient des commerces, des services et parfois plusieurs transporteurs… la gare bouge, elle est appelée à se métamorphoser en « grande gare », selon l’expression de la sénatrice Fabienne Keller, auteur d’un rapport remis au Premier ministre le 10 mars dernier.
Il faut d’abord faire face à l’explosion prévue de la fréquentation des transports publics. « Dans vingt ans, on estime que c’est TER fois quatre, ce qui signifie de deux à huit fois plus de monde dans les gares », estime Fabienne Keller. Mais attention, la nouvelle mission des gares doit être pensée de manière concertée. « Ce qui compte pour le voyageur, c’est le trajet de porte à porte, pas de gare à gare, poursuit-elle. Pour conduire un projet, avec l’entrelacs d’acteurs se côtoyant dans les gares, il faut un lieu de gouvernance. » En effet, entre les autorités organisatrices – Etat, régions, agglos, départements – et les propriétaires en gare – RFF, SNCF, mais aussi parfois le port, l’armée, l’Equipement… –, les partenaires concernés par un projet de réaménagement frôlent la dizaine. Ils devront constituer une structure ad hoc telle que SEM, GIE, GIP, EPA… la palette est vaste. Pour le volet transports, l’intermodalité doit devenir le maître-mot. Les pôles d’échanges doivent être adaptés aux flux de voyageurs et prendre en compte un facteur dé
Le dossier complet est réservé aux abonnés ou aux détenteurs d’un porte-monnaie électronique, connectez-vous pour y accéder.
*Formule numérique sans engagement à partir d’un 1€ par mois !
Publié le 03/06/2024
Publié le 25/04/2024