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« Nous proposons une relecture critique des projets avec une vision européenne »

09 Juil 2021

Alpes , AURA , Auvergne , Cara , Europe , Financement , Rhones , UE

Dossiers > Le rôle des porteurs de projets > « Nous proposons une relecture critique des projets avec une vision européenne »

Article présent dans le dossier : Le rôle des porteurs de projets

Ville, Rail & Transports. Quels sont les axes de développement soutenus par CARA ?


Jean-Baptiste Hahn. Notre action se déploie selon trois axes principaux. Nous aidons notre écosystème à innover, à anticiper et à élaborer les solutions de demain. Nous accompagnons nos adhérents dans la démonstration et l’évolution de leurs solutions en situation réelle. Nous travaillons pour cela avec des collectivités qui permettent de réaliser nos expérimentations. Enfin, nous développons des solutions, c’est-à-dire que nous accélérons la croissance et l’accès au marché. Ce troisième pilier est couplé avec des activités de formation. CARA coordonne un campus des métiers dédié à l’automobile avec des écoles d’ingénieurs, dont l’INSA et l’Ecole centrale de Lyon, mais aussi des lycées professionnels dont celui de Givors. En complément, deux axes transversaux sont dédiés au développement à l’international et sur la scène européenne.


VRT. Pour quels types de financements ?


J.-B. H. Nous travaillons sur des thématiques soutenues par l’Union européenne à travers les programmes Horizon 2020 (qui devient Horizon Europe), Cosme ou même les Fonds structurels tels que Feder et Interreg. Nous avons aussi déposé au guichet Erasmus Plus une demande de financement sur un « Serious Game » pour relancer la filière automobile régionale par le transfert de compétences.


VRT. De quels moyens disposez-vous ?


J.-B. H. CARA reçoit ses financements de la part des autorités publiques nationales et régionales, mais aussi de partenaires privés. Notre équipe compte 22 experts dont quatre se concentrent sur les sujets européens, avec un expert en volontariat international (VIE) à Bruxelles. En 2020, nous avons déposé une dizaine de projets au nom de l’association et accompagné 30 autres projets sur des guichets européens. Nous proposons aussi une veille mensuelle dédiée à des sujets de la mobilité, aux appels à projets et aux politiques réglementaires. Nous faisons appel à des experts thématiques au sein de notre réseau quand nous prenons la plume pour monter des dossiers européens. Ils proposent une relecture critique avec la vision de l’Europe, savent déceler les bons mots-clés, cibler le bon appel à projet et les différentes politiques en jeu.


VRT. Quels sont leurs champs d’intervention ?


J.-B. H. Le programme Award (All Weather Autonomous Real logistics operations and Demonstrations), l’un de nos projets les plus récents, a impliqué 29 partenaires pour un montant de 26,4 millions d’euros dont 19,9 millions d’euros de contributions européennes. Award se focalise sur la mise au point d’un système de conduite autonome capable d’affronter des conditions environnementales difficiles : brouillard, fortes chutes de neige, précipitations. La solution reposera sur une batterie de capteurs sur les véhicules autonomes et sur un nouveau système de gestion de flotte. Le programme Award devra aussi déployer des recommandations sur la partie réglementaire. Il a démarré en janvier 2021 et poursuivra ses travaux sur une période de trois ans. Tout ce projet est coordonné par la société Easymile. Le Cerema, adhérent du pôle CARA, est aussi membre de ce consortium.


VRT. Quels projets ferroviaires avez-vous soutenu ?


J.-B. H. Le plus significatif est le projet Silvastar porté par Vibratec, société experte en vibrations et en dynamique des structures. Son budget de 950 000 euros est entièrement financé par l’Europe. Il s’agit ici, dans le domaine ferroviaire, de fournir des outils logistiques et méthodologiques pour évaluer l’impact des circulations ferroviaires. L’objectif est la fourniture d’un logiciel de prédiction, facile de prise en main, qui permettrait d’évaluer l’impact des nouvelles lignes et des extensions de réseaux. Silvastar a débuté en novembre 2020 avec six partenaires, dont cinq européens.


VRT. Soutenez-vous la logistique urbaine ?


J.-B. H. Oui. Le projet Lead (Low-Emission Adaptive last mile logistics supporting « on Demand economy » through digital twins) est financé au titre du programme Horizon 2020. Il bénéficie d’un budget de quatre millions d’euros. Lead a débuté en juin 2020, pour une période de trois ans. Il est piloté par un consortium de 25 partenaires issus de dix pays européens, dans lesquels figurent l’Institut de recherche technologique (IRT) Systemx, Lyon Park Auto (LPA) et Lyon Confluence.


VRT. Pourquoi les entreprises font-elles appel à vos services ?


J.-B. H. Les guichets de financement européens sont élitistes et complexes. Notre concurrence se situe à l’échelle européenne. Nos critères d’évaluation ne consistent pas à pousser une technologie au détriment d’une autre. L’objectif, c’est le développement de modèles zéro émission et la promotion des mobilités intelligentes. On observe une actualité importante sur le véhicule autonome et l’hydrogène, mais nous travaillons aussi sur le GNV et la mobilité électrique. Le transport par câble se cristallise autour des acteurs grenoblois et du bassin lyonnais. Les sujets innovants sont souvent portés par des PME. La propriété industrielle est assez présente, mais cette filière n’est pas beaucoup accompagnée sur la scène européenne. Par nature, CARA est un réseau. Nous ne développons pas de produits et nos prestations sont gratuites si l’action est ouverte à tous nos adhérents. Dans le cadre de certaines missions à Bruxelles, nos adhérents utilisent les subventions du Conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes qui prend en charge le déplacement et les frais de séjour.


VRT. Quels sont vos objectifs pour 2021 ?


J.-B. H. L’objectif consiste à accompagner toujours davantage de projets. En 2021, certains appels à projets du programme horizon Europe ont été décalés de semaine en semaine. A défaut, nous déposerons des projets sur d’autres guichets, tel que Erasmus Plus.


Propos recueillis par Olivier Mirguet

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