Tramway T1 : des territoires morcelés
Le territoire de Noisy-le-Sec, ville comptant environ 38 000 habitants, est très marqué, et morcelé, par les infrastructures de transport. Au nord, la voie ferrée Paris-Est coupe la commune en deux. Si la gare de triage n’est plus, les emprises ferroviaires sont encore très importantes, séparant le quartier du Petit Noisy du centre-ville. Les autoroutes A3 et A86 ceinturent l’ensemble, laissant aussi leur lot de rues isolées. Le centre, reconstruit après d’importants bombardements en 1944, est relativement compact, s’organisant autour de sa rue Jean-Jaurès, maintenant rendue célèbre par le projet de prolongement du tramway. Il est assez commerçant, mais plutôt fragile. Les deux zones urbaines sensibles de Noisy, qui regroupent le cinquième des habitants de la commune, ne sont pas directement concernées par le projet du tram. Sur le plan politique, une élection partielle en 2003 avait mis fin à plus de quarante ans de gestion communiste à la mairie, avec la victoire de l’UDF Nicole Rivoire. On avait à l’époque beaucoup parlé d’insécurité et… d’opposition au passage du tramway. Ce dernier thème a largement alimenté le débat ces dernières années, y compris lors de la campagne des dernières municipales, qui a vu la victoire de la socialiste Alda Pereira-Lemaître. L’ancienne ministre PS Elisabeth Guigou, députée de la circonscription, est maintenant adjointe au maire de Noisy, chargée de l’intercommunalité. Il est à noter que pendant que la ville changeait de mains, le canton – qui correspond à la commune – est resté communiste.
Romainville (25 000 habitants environ) est une des rares villes de la proche banlieue parisienne à n’être pas desservie par un mode lourd. Le prolongement de l
Le dossier complet est réservé aux abonnés ou aux détenteurs d’un porte-monnaie électronique, connectez-vous pour y accéder.
*Formule numérique sans engagement à partir d’un 1€ par mois !
Publié le 15/03/2025 - Yann Goubin
Publié le 10/02/2025
Publié le 16/12/2024 - OLIVIER MIRGUET