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Homologation des trains en Allemagne : l’industrie ferroviaire dénonce le manque de transparence

23 Mar 2011

industrie , train

Mis à jour le 23 mai 2017

Le torchon brûle entre les constructeurs et l’EBA, l’agence qui délivre l’agrément de circulation en Allemagne. Les procédures sont jugées trop longues et aléatoires. Il y a six mois, Bombardier pensait sûrement avoir fait le plus dur en produisant dans les délais impartis 60 automotrices commandées par la Bahn. C’était oublier l’EBA, l’agence chargée d’homologuer les matériels avant leur mise en service. Car les fonctionnaires estiment que le cahier des charges n’est pas rempli : les automotrices ne répondraient pas aux normes en vigueur, ce que conteste le constructeur. Et pendant que chacun se renvoie la balle, les matériels sont immobilisés, au grand dam de la DB, qui perd patience. « Nous et nos usagers sommes les victimes de ce différend », déplore Rüdiger Grube.

Loin d’être un cas isolé, ce différend illustre les tensions croissantes entre l’industrie ferroviaire et l’Eisenbahn-Bundesamt autour de la question des normes de sécurité. Les procédures de l’EBA sont jugées trop longues et, surtout, aléatoires.

Selon les constructeurs, l’office ferait preuve d’une précaution exagérée, multipliant les contrôles et les exigences dont l’utilité ne serait pas toujours prouvée. Parfois, l’EBA changerait même brutalement ses prescriptions au beau milieu du processus d’homologation. Conséquence : des délais de livraison « retardés de plusieurs mois », dénonce la VDB, la fédération des industries ferroviaires. « Cela ternit notre image de marque et implique des coûts supplémentaires qui se chiffrent en dizaine de millions d’euros. » Sans compter les conséquences en cascade pour les opérateurs. Keolis en sait quelque chose : fin 2009, la reprise d’une franchise dans la Ruhr avait tourné au cauchemar, faute de trains ayant reçu l’agrément de circulation.

De fait, certains reprochent aux fonctionnaires de chercher avant tout « à se couvrir » : l’EBA vivrait dans la crainte des poursuites judiciaires qui pourraient être engagées à son encontre si elle autorisait la mise en circulation de trains à la sécurité défaillante.
 
Alors que le torchon brûle, le ministère des Transports a mis sur pied un groupe de travail. Objectif : publier une liste détaillée et exhaustive des normes exigées. Une façon de couper court aux contestations et d’accélérer ainsi la mise en service des matériels. Une décision saluée par la Bahn : 163 automotrices, dont celles produites par Bombardier, devraient recevoir le précieux sésame avant la fin de l’année, après de long mois d’attente.

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