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Lyon : une dernière polémique sur le métro avant l’arrivée de la Métropole

Mis à jour le 23 mai 2017

Vu de droite ou de gauche, un métro entre les gares de Saint-Paul et Part-Dieu coûte
entre 500 millions et un milliard d’euros. En attendant, la nouvelle donne institutionnelle
va renforcer le rôle d’AOT du Sytral. Grand classique des « transports » des campagnes des municipales à Lyon, gauche et droite s’affrontent sur le métro. L’enjeu : l’extension du réseau avec un débat qui, cette année, semble se crisper sur le projet de ligne de métro entre les gares Saint-Paul et Part Dieu. Un projet de 3,2 kilomètres promis par le candidat Michel Havard (UMP) et estimé à moins de 500 millions d’euros : « c’est l’équivalent de l’extension du métro à Oullins, soit 1,7 km, qui vient d’être construite pour 220 millions d’euros », plaide-t-il en précisant : « Le financement de ce projet ambitieux pour l’avenir de Lyon sera lissé sur deux mandats. »
Pour Gérard Collomb, le projet de métro coûterait le double en raison du creusement sous la Saône et le Rhône. Surtout, son coût élevé supprimerait la capacité d’investissement pour d’autres projets. Selon Gilles Vesco, en charge des mobilités douces, la ligne de bus passant par le tunnel de la Croix-Rousse fait très bien l’affaire. En attendant le projet de tram-train Saint-Paul – Part Dieu dont le tracé reste à définir dans la Presqu’île.
A gauche, un seul projet de métro devrait voir le jour, celui de l’extension d’Oullins aux Hôpitaux-sud d’ici à la fin du mandat en 2020. C’est le fonctionnement du métro dès 2014 qui a la priorité du maire candidat à sa succession : « nous allons reformater le réseau, les lignes centrales et réorganiser les rames pour accueillir plus de voyageurs aux heures de pointe, ça coûtera 400 millions d’euros », souligne Gérard Collomb. En plus des 200 millions pour le renouvellement du matériel roulant TCL en surface, y compris pour les lignes fortes A7 et A8, inscrites au PDU 2005, destinées à desservir un axe nord-sud par l’est de l’agglomération.
Dans une campagne électorale qui tarde à démarrer, un trublion devrait faire son apparition : le téléphérique, pas cher et écolo. La droite imagine un plan ambitieux pour équiper la ville aux deux collines, la gauche se contenterait d’une ligne « expérimentale ». « Le téléphérique est séduisant, mais peu de riverains sont prêts à le voir passer sous leurs fenêtres », prévient Gérard Collomb.
Mais le changement le plus notable concerne la création de la Métropole de Lyon à partir du 1er janvier 2015. Mini-impact électoral, mais maxi-impact institutionnel : le Sytral, jusqu’alors présent sur l’agglomération lyonnaise, changera de taille pour devenir l’AOT commune aux deux collectivités Métropole (actuel Grand Lyon) et nouveau département du Rhône institués par la nouvelle loi qui autorise la fusion des compétences du Grand Lyon et celles du département sur le territoire de la Métropole.
« Le Sytral va gérer l’ensemble des transports sur le territoire du Rhône et assurer une meilleure complémentarité entre transports urbains et non urbains », résume Arabelle Chambre-Foa, DGA en charge du dossier Métropole au Grand Lyon.
A ses compétences actuelles (infrastructures et exploitation), le Sytral ajoutera donc celles du Syndicat Mixte des transports du Rhône créé en juillet 2013. Soit un réseau des cars du Rhône comprenant 42 lignes régulières, deux lignes express, plus de 320 lignes scolaires et 16 secteurs ruraux/périurbains de transport à la demande.
Deux choses ne changeront pas : d’une part, les compétences Déplacements de la Métropole qui héritera de celles du Grand Lyon aujourd’hui (mobilité intelligente, autopartage électrique, modes doux, Vélo’V avec un nouveau contrat en 2017, etc.) ; d’autre part, le Syndicat Mixte de Transport (billettique, covoiturage, information voyageurs) du Conseil Métropolitain regroupant quatre intercommunalités afin de simplifier les déplacements urbains et régionaux avec les TER.

Claude Ferrero
 

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