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TER : la SNCF annonce plus de décentralisation et de transparence

08 Avr 2014

SNCF , ARF , régions , TER , Territoire , TET

Mis à jour le 23 mai 2017

Après avoir fait le tour des régions et quatre mois après être devenu directeur général Régions et Intercités de la SNCF, Alain Le Vern a présenté sa feuille de route le 8 avril. Celle-ci tourne autour de deux grands axes : décentralisation et transparence. Avec un slogan : « 20 sur 20 en 2020 ». class= »MsoNormal »>
 

Traduction pratique : « Il y a 20 activités en France, 20 régions qui chacune sera dirigée par un patron, le directeur de l’activité TER qui va travailler au quotidien avec le président de région », a expliqué l’ancien président du Conseil régional Haute-Normandie qui a démissionné de son mandat à la fin de l’année dernière pour entrer à la SNCF à la demande de Guillaume Pepy soucieux de « réinventer la relation avec les autorités organisatrices des transports » pour tenter de mettre fin aux tensions grandissantes.

Chaque patron devrait avoir le pouvoir de décision sur de multiples leviers comme par exemple la traction ou la maintenance. Cette orientation n’est pas nouvelle. Elle a été mise en pratique en Ile-de-France et présentée comme un modèle à suivre pour l’avenir.

Le nouveau patron des Ter et des Intercités compte aussi sur l’arrivée des Régiolis à partir du 22 avril, puis des Regio 2N cet automne pour abaisser les coûts en exploitant une flotte plus homogène. « Alors que nous avions 40 séries de train, nous n’en aurons plus que 4 ou 5 selon les régions », indique-t-il. Le nouveau patron des TER espère gagner un point de régularité en passant de 92 % à 93 % des trains à l'heure en moyenne d'ici à 2016. "Dans une majorité de régions, le taux de régularité est de plus de 95 %", précise-t-il. "Mais il y a des disparités, dans certaines, il est au-dessus de 98 %, dans d'autres plutôt autour de 90 %".

Second axe, la transparence pour répondre aux critiques des régions qui se plaignent souvent de ne pas savoir ce qu'elles paient réellement. « Nous disons aux régions que nous tiendrons nos coûts. Nous leur proposerons un certain nombre de leviers et des devis transparents. Chaque président de région connaîtra le montant de la facture sur chacun des leviers. Il pourra décider sur quel curseur il veut jouer», souligne Alain Le Vern. Chaque région dispose déjà d’une comptabilité par ligne, assure-t-il. Avant d’ajouter : « L’idée, c’est d’aller plus loin. Ce que nous allons construire, c’est 20 activités, donc 20 équipes et donc performances industrielles différentes ».

Le déménagement de la direction générale des TER et des Intercités prévu à Lyon en janvier 2016 devrait aussi contribuer à abaisser les frais généraux. Actuellement cette direction générale compte 240 personnes. A terme, elles ne devraient plus être que 150. Alain Le Vern espère ainsi globalement parvenir à un gain de productivité de 12 % sur l'activité TER d'ici à cinq ans.

Enfin, Alain Le Vern  s'est vu ajouter une nouvelle mission : la lutte contre la fraude à l’échelle nationale. « Je vais dans les semaines qui viennent faire toute une série de propositions pour mettre fin à ce qui s’appelle du vol : la fraude coûte chaque année 300 millions d’euros annuels », précise-t-il, en ajoutant que ce chiffre est sans doute sous-estimé. Parmi les pistes envisagées, il devrait annoncer un raccourcissement de la durée de vie d’un billet, qui passerait de 2 mois à 7 jours « pour commencer ». La généralisation du contrôle à l'embarquement fait aussi partie des idées à mettre en pratique lorsque c'est réalisable ainsi que l'amélioration du recouvrement des amendes. 

 

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