La SNCF a précisé le 25 septembre, la mise en oeuvre des « mesures de prévention contre les risques terroristes », décidées le même jour par l'Elysée à l'issue d'un conseil de défense, au lendemain de l'annonce de la décapitation en Algérie d'un otage français par ses ravisseurs jihadistes.
Le Président de la République François Hollande a présidé un conseil de défense, au cours duquel il a été décidé que « les mesures de prévention contre les risques terroristes mises en oeuvre sur le territoire national vont être renforcées dans les lieux publics et dans les transports ».
La SNCF, qui « applique le plan Vigipirate depuis 2006, sous l'autorité de l'État, dont les directives lui sont transmises par le ministère en charge des Transports », ajoute avoir « mis en place une organisation précise et efficace et notamment un Plan de Sûreté d'Opérateur ». Dans le cadre de ce plan, une direction de la sûreté, déclinée dans chaque région et branche, et qui compte 3.200 agents, est « en charge des relations avec l'État et de la construction des directives nationales (référentiels, procédures…) ».
De plus, précise la SNCF, « les agents d'escale et les contrôleurs assurent des missions au quotidien (annonces, contrôles dont la plupart sont invisibles du grand public pour des raisons de confidentialité) ».