Le gouvernement a confirmé le 23 avril avoir lancé un appel d'offres pour le démantèlement des portiques de l'écotaxe. Cette procédure avait été initiée en toute discrétion le 28 février dernier par le biais d'un avis publié au Bulletin officiel des annonces des marchés publics qui avait été relevé par Europe 1.
Le gouvernement indique que le démontage coûtera entre 1,6 et 7 millions d'euros, en fonction de ce que demanderont les collectivités territoriales. "Si les collectivités territoriales le souhaitent, les portiques situés sur leur voirie seront démontés", indique un communiqué du secrétariat d'Etat aux Transports, précisant que "les nouveaux usages des équipements sont en cours de définition".
Parmi les possibilités de reconversion figurent notamment le repérage de véhicules, le comptage de la circulation, la surveillance du trafic, la protection contre la délinquance, et les services aux usagers de la route. Les portiques contiennent en effet des équipements qui pourront être réutilisés ou revendus tels que des balises radar, des caméras avec lecture de plaques d'immatriculation, ou des viseurs lasers.
Le coût provoqué par la résiliation du contrat avec Ecomouv' augmente un peu plus. Il s'ajoute notamment au dédommagement à hauteur de 800 millions d'euros du consortium franco-italien Ecomouv', chargé de la collecte de l'écotaxe.