Trois heures sur les lignes à grande vitesse, 2 h 14 sur les lignes classiques : c’est le temps moyen, précisément évalué, pour rétablir les circulations après ce que la SNCF appelle « accident de personne », soit dans la plupart des cas un suicide. En 2009, 391 accidents de personnes, dont 324 suicides, ont entraîné sur l’ensemble du réseau ferré national des conséquences sur les conditions de circulation de près de 13 000 trains, occasionnant au total 7 255 heures de retard. Comment parvenir, en organisant mieux et plus en amont les procédures d’intervention, à réduire de façon significative l’interruption des circulations ? A cet égard, la signature à Lyon, le 10 juin, d’une convention entre les directeurs régionaux SNCF Rhône-Alpes et Auvergne et les procureurs généraux de « la zone de Défense sud-est » est une première en France. Le résultat attendu de cette convention est avancé : c’est de diminuer, à terme, le temps d’interruption des circulations de 25 %.