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Conducteurs fret : la réforme reportée

02 Déc 2008

Fret

Mis à jour le 23 mai 2017

Pas de modification du temps de travail le 14 décembre. Sous la pression de plusieurs préavis, des négociations de dernière heure ont amené à revoir à la baisse les souhaits de la direction Vingt-cinq heures de négociations, des avancées successives… Lundi 17 novembre, la Fgaac, second syndicat chez les conducteurs, et la CFDT reportaient à la fin de semaine leur préavis de grève. Le temps nécessaire pour continuer quelques négociations. Et vérifier que la publication du décret attendue le jeudi 20 correspond bien aux promesses faites lors des négociations. Un décret indispensable pour permettre des dérogations aux conditions de travail actuelles de certains conducteurs du fret volontaires. Les promesses vont être tenues. Et Fgaac et CFDT, le soir de sa publication, vont se retirer du mouvement. Un premier pas vers un épilogue évitant le grand chaos sur les quais. Retour aux sources d’un déminage. Alors que la semaine s’annonçait particulièrement risquée au niveau social, avec deux mouvements de grève reconductibles, Guillaume Pepy, le président de la SNCF, l’avait affirmé dès le 14 novembre avec force lors d’une visite gare du Nord : « Nous allons tout faire pour éviter la grève. Tant qu’elle n’a pas commencé, il y a place pour la négociation. Nous sommes prêts à tout mettre sur la table, y compris les choses qui l’auraient été après deux ou trois jours de grève. La négociation doit payer plus que la grève. »

Le fond du conflit.
Le mouvement est la résurgence de celui qui avait été évité in extremis à la fin mai. Il porte sur un ajout envisagé dans l’article 49 du RH 0077, permettant de déroger aux conditions d’utilisation des cheminots roulants et sédentaires. En ligne de mire, hier et aujourd’hui, les conducteurs fret. Avec la volonté de la direction de se donner les moyens de lutter davantage à « armes sociales » égales avec les concurrents arrivant sur le très déprimé marché des marchandises. Depuis l’été, on a recensé les éventuels conducteurs volontaires pour travailler différemment, primes à la clé. Il y en aurait entre 800 et 920, alors que l’on compte 4 000 conducteurs fret. Et pas question, cette fois-ci non plus, de passer en force : « Il n’y a aucune raison pour que les trains TER, Transilien, TGV soient victimes d’une grève qui ne les concerne pas. Même si, à l’évidence, il faudra faire la réforme sociale pour la compétitivité du fret. » Le discours tenu par Guillaume Pepy juste avant les premières négociations avait été rapidement relayé par l’Unsa, qui a choisi « seule la voie du réformisme et de la responsabilité plutôt que d’entrer dans un conflit qui aurait été destructeur pour le Fret et l’entreprise. […] Refuser des évolutions, c’est condamner Fret SNCF à la filialisation, avec toutes les répercussions sociales qui en découlent ». D’où la recherche d’un « point d’équilibre acceptable ». Dans ce contexte, le premier mouvement de grève, à l’appel de la Fgaac et de la CFDT, avait donc toutes les chances d’être levé avant même le déclenchement du conflit. Ce sera donc chose faite. « Historique », disent certains à la SNCF. Restait le second préavis, avec cinq autres fédérations regroupées en intersyndicale et plutôt remontées. Goûtant peu l’individualisme de leurs petits camarades et alors que des élections se profilent à la fin du 1er semestre 2009, elles avaient en effet appelé en commun à une grève reconductible à partir du 23 novembre. L’intersyndicale ayant réclamé dans un communiqué « l’arrêt de la déréglementation, l’arrêt du processus de volontariat et une véritable négociation sur la production et les moyens qui permettront de développer le fret SNCF ». Pour le patron des Cheminots CGT, Didier Le Reste, « on ne peut pas s’asseoir pour négocier des reculs sociaux ». La veille et au lendemain de la parution du décret, la CGT va toutefois revenir à la table des négociations (voir encadré ci-contre).

Le problème du fret reste entier.
Un allongement estimé à 30 minutes de la conduite de nuit, 30 minutes de plus d’amplitude du temps de travail, essentiellement. C’est ce qui reste du projet de décret. Un premier pas, se risque timidement à dire la direction. Pour le président de l’entreprise, « nous avons évité de pénaliser tous nos clients par un conflit portant sur une expérimentation de nouvelles conditions sociales au Fret avec des agents volontaires. La disproportion entre le sujet du conflit et les conséquences pour les Français était inacceptable. » Quant à la façon de relancer un fret à la dérive, le problème reste entier. « Nous continuons à travailler pour imaginer de nouvelles réponses. » Dixit Guillaume Pepy.
 

Pascal GRASSART

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