fbpx

Je me connecte

E-mail*
Mot de passe*

> Mot de passe oublié?

Je m'inscris

*Champs obligatoires

Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent.
1. Mon Compte
2. Mes activités
3. Mes Newsletters

Vous devez lire et accepter nos conditions générales de vente et d’utilisation *

* Mentions obligatoires

Je souhaite recevoir la newsletter :

Je m'enregistre

Mot de passe oublié ?

Recevez chaque mercredi
le sommaire de notre LETTRE CONFIDENTIELLE
et soyez informé des dernières actualités essentielles
de la mobilité et des transports.

Je valide !
Inscrivez-vous
ou connectez-vous
X
X

X

Recevoir des contenus similaires

Sélectionnez la catégorie ci-dessous pour être alerté(e) dès qu’un article évoquant ce sujet est publié sur notre site.

X

RAJOUTER A MON PORTE DOCUMENT

Sélectionnez un dossier :

Créer un nouveau dossier

Coronavirus. Quels scénarios pour assurer la continuité de service dans les transports

10 Mar 2020

RATP , SNCF , coronavirus , coronavirus , RATP

© Christophe RECOURA/Photorail/La Vie du Rail

Mis à jour le 11 mars 2020

« Nous sommes au tout début de l’épidémie », a prévenu Emmanuel Macron ce matin lors d’une visite à l’hôpital Necker. Le président de la République a aussi demandé à ceux qui se savent malades « de ne pas aller dans les transports en commun » pour protéger les autres.

La crise du coronavirus pourrait entraîner des adaptations dans la desserte de la SNCF et de la RATP, a de son côté prévenu le secrétaire d’État aux Transports, qui s’exprimait ce matin sur RTL. Jean-Baptiste Djebbari a toutefois écarté une suspension pure et simple des transports en commun. « On peut s’attendre avec le pic épidémique à avoir plus de personnes absentes dans ces deux grandes entreprises publiques, d’avoir peut-être 15 ou 20 % de gens absents », a-t-il estimé. « Et comme on l’avait fait pendant la grève, nous gérerons l’absentéisme, peut-être en réduisant la fréquence sur certaines lignes, peut-être en priorisant certaines autres lignes », a-t-il précisé. Lors de la grève contre la réforme des retraites, la RATP avait ainsi concentré ses forces sur les lignes structurantes, tout particulièrement les lignes 1, 14, 7 et les RER A et B. Ces mesures d’adaptation sur lesquelles la SNCF et la RATP travaillent, se feront « au jour le jour, en fonction des gens disponibles », a ajouté Jean-Baptiste Djebbari.

Les deux entreprises préparent depuis de longs jours des plans de continuité de l’activité, en fonction de l’ampleur de l’absentéisme des agents. La SNCF a notamment mis sur pied une « task force », réunissant des spécialistes (production, ressources humaines, médecins…) pour se préparer aux décisions que le gouvernement pourrait prendre. Le secrétaire d’État a toutefois précisé qu’il ne s’attendait pas à un « degré de dégradation » du service similaire à celui observé lors de la grève. Le but est d’assurer une continuité du service public et d’éviter que « le pays ne se retrouve à l’arrêt ».

En attendant, les mesures de prévention se poursuivent. La RATP par exemple désinfecte régulièrement ses rames et distribue des gels hydroalcooliques à ses agents qui n’ont pas accès à des points d’eau. Elle met aussi à disposition des kits contenant une paire de gants, des lingettes désinfectantes et des sachets pouvant servir de poubelle au cas où l’un d’eux devrait venir en assistance auprès d’un usager présentant des symptômes de la maladie. Une « levée de doute » est par ailleurs systématiquement réalisée en cas de suspicion, dans le but d’éviter toute propagation du virus. Et des messages sont régulièrement diffusés pour rappeler les comportements à observer : lavage régulier et correct des mains, toux dans le coude, usage unique de mouchoirs jetables…

M.-H. P.

ENTREPRISES, PROJETS ET RéGIONS COncernés

réagissez à cet article

Accédez à l’espace débat