La ligne présente plusieurs atouts parmi lesquels son coût, de l?ordre de 8,3 millions d?euros du kilomètre Le projet de développement du réseau de transports en commun de la communauté urbaine de Bordeaux a été adopté le 6 novembre. Avec une avancée significative : outre les extensions des trois lignes de tram existantes, la création d’une ligne de tram-train, décidée après plusieurs mois d’études techniques, domaniales et juridiques. Depuis la gare de Ravezies (ex-Bordeaux-Saint-Louis) jusqu’à celle de Blanquefort, située sur la ligne du Médoc et distante de 7,2 km, le tram-train circulera sur une voie nouvelle dédiée, parallèle à celle empruntée par les TER. Cette réalisation présente plusieurs atouts : une sécurité optimale, en raison de l’absence de contraintes dues à l’environnement routier, une mise en place plus facile, la construction s’effectuant à 90 % sur le domaine public ferroviaire, un coût moindre, de l’ordre de 8,3 millions d’euros du kilomètre au lieu de 20 pour le tram. Sans oublier le désengorgement du nord de l’agglomération bordelaise. Les voyageurs en provenance des gares de la presqu’île pourront en effet utiliser le réseau TBC (trams et bus de la CUB) sans changer de rame. Les communes desservies sont : Bordeaux, Le Bouscat, Bruges, Blanquefort. A l’horizon 2013, dix minutes suffiront pour rallier Bordeaux depuis Blanquefort, l’une des communes les plus engorgées de l’agglomération. La gare, modernisée cette année, s’apprête à devenir un pôle d’échanges, parvis, voies d’accès et parkings étant en cours de rénovation. Les travaux débuteront en 2011. 70 millions d’euros seront nécessaires. Quelque 20 000 voyageurs quotidiens sont attendus à l’horizon 2020, date à laquelle ce tram-train devrait poursuivre jusqu’à Parempuyre, lors de la phase 4 du tramway.
François Xavier POINT