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Keolis-RATP Dev gagne la bataille de CDG Express

© CDG Express

Mis à jour le 22 novembre 2018

Keolis a confirmé le 19 novembre l’information de VR&T selon laquelle le gouvernement avait fait son choix : le groupement Keolis-RATP Dev exploitera pendant une durée de 15 ans les trains de CDG Express, la future liaison dédiée et directe entre la gare de Paris-Est et l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle. Un document officiel que nous avons pu consulter indique que le groupement « a été désigné titulaire pressenti dans le cadre de la consultation » à la suite de la remise « d’une offre finale améliorée le 5 novembre 2018 » sur CDG Express.

L’annonce intervient après deux reports successifs en octobre et novembre, témoignant des atermoiements de l’Etat face à deux candidatures très différentes : alors que Transdev avait cherché à coller aux demandes du cahier des charges de l’appel d’offres, le groupement Keolis-RATP Dev baptisé Hello Paris s’en était plutôt affranchi en choisissant Alstom et son train, le Régiolis, pouvant être entretenu au technicentre de Paris-Est (alors que le cahier des charges demandait un centre de maintenance spécifique à l’exploitation et proposait la halle Pajol). L’exploitant pressenti explique qu’il fera circuler des navettes toutes les 15 minutes de 5h du matin à minuit sur les 32 km de la liaison et reliera en 20 minutes le centre de Paris à l’aéroport. Il attend neuf millions de voyageurs annuels qui voyageront à bord de trains Coradia Liner d’Alstom adaptés à la desserte aéroportuaire. Le choix en faveur de ce matériel présente l’avantage de maintenir une charge de travail à l’usine de Reichshoffen où sont assemblés ces trains. Alstom n’a d’ailleurs pas ménagé sa peine pour plaider la cause de l’emploi auprès d’un gouvernement toujours sensible à ce type d’argument. Par ailleurs, l’offre de Hello Paris permet de tirer parti au maximum de l’existant et de réaliser des économies. Mais elle présente le risque très réel de faire perdre en robustesse l’exploitation future.

Le groupement Keolis-RATP Dev a profité cette extension de calendrier pour remanier profondément son offre, comme le reconnaît le gouvernement dans une lettre envoyée à Keolis lui indiquant qu’il avait retenu sa candidature. En effet, au début du mois d’octobre, Keolis et RATP Dev avaient été alertés qu’ils risquaient de perdre la compétition. Ce qui a provoqué un branle-bas de combat dans les états-majors. Plusieurs réunions ont alors été organisées (dont une au moins se serait passée en présence d’un représentant du ministère) pour tenter de repêcher la candidature du groupement. Mission réussie qui s’est achevée lors d’une audition organisée le 25 octobre au ministère au grand étonnement de Transdev. Ce dernier n’a pas changé sa réponse à l’appel d’offres tandis que son concurrent avait largement retravaillé la sienne.

Après une période d’hésitation, le gouvernement a finalement décidé de passer outre le recours de l’Autorité de la concurrence par Transdev, qui estimait que l’alliance de Keolis et RATP Dev s’apparentait à une entente. Les pouvoirs publics veulent maintenant aller vite pour tenir leur objectif : la nouvelle liaison doit fonctionner au moment des JO de 2024. La DGITM a indiqué au groupement Keolis-RATP que le contrat de service public devra être signé « dans un délai de 75 jours, soit au plus tard le 2 février 2019 ». En espérant que plus rien ne vienne entraver un calendrier déjà plus que tendu.

Marie-Hélène Poingt

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