A la veille du 11 novembre et de la commémoration commune de l’armistice de 1918, le discours d’un représentant de la Deutsche Bahn annonçant une « guerre sanglante » avec la SNCF n’était pas du meilleur effet. Le 6 novembre, dans un entretien à la Frankfurter Allgemeine Zeitung, Rüdiger Grube, le patron de la Deutsche Bahn, a adopté un ton totalement différent pour parler de la concurrence avec la SNCF. Certes, il regrette que le marché français soit fermé, mais il affirme qu’il ne faut pas jeter la pierre à la SNCF. D’ailleurs, la France, ajoute-t-il, n’est pas le seul pays où la concurrence ne puisse pas jouer. Exemple : si vous demandez à faire circuler des ICE jusqu’à Rome, vous avez toutes les chances de vous retrouver à Rimini… Les Italiens des FS vont être contents.