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Le « bouclier » antivirus de Bombardier déployé dans les tramways

Selon les surfaces, une réduction de 91 % à 99 % du nombre de micro-organismes présents a été mesurée deux semaines après application.

© Patrick Laval

Mis à jour le 28 mai 2020

« Environ 80 % des maladies infectieuses se propagent par le toucher. Les surfaces non traitées ne restent propres que jusqu’au moment où elles sont touchées par une main ou contaminées par des gouttelettes dues à la toux ou aux éternuements. »

Ces phrases concernant l’hygiène dans les transports publics ne datent pas de 2020, mais de 2014. Elles introduisaient une présentation faite par Bombardier de son programme de traitement antimicrobien AST (Antimicrobial Surface Treatment) à l’occasion du salon Innotrans de Berlin. Mais à l’heure où les voyageurs reviennent progressivement dans les transports publics, elles prennent toute leur actualité…

Présenté en juillet 2010, le traitement proposé par Bombardier met en œuvre le « bouclier antimicrobien » AEGIS de Microban, adopté outre-Atlantique par plusieurs hôpitaux, ainsi que par plusieurs usines et équipements collectifs. Ce « bouclier » contient une substance active qui forme un revêtement de protection en se liant au niveau moléculaire à la surface traitée. Dès qu’elles entrent en contact avec cette dernière après avoir été attirées par la charge positive du revêtement (par ailleurs incolore et inodore), les bactéries sont électrocutées et meurent rapidement, leur membrane cellulaire chargée négativement ayant éclaté. Le traitement formant un polymère sur la surface où il est appliqué, il n’est pas nécessaire de le renouveler aussi fréquemment que des désinfectants chimiques… qui ont pour inconvénient supplémentaire d’être toxiques. Et du fait de sa durabilité et de son absence de toxicité, le « bouclier » du traitement AST a été approuvé par Santé Canada et par l’EPA (Environmental Protection Agency) des États-Unis.

Appliqué après un nettoyage poussé, voire une désinfection, l’AST est censé éliminer tout micro-organisme – moisissure, virus ou bactérie – sur les surfaces traitées pendant 12 mois. En pratique, des essais menés au bout de deux semaines dans des véhicules de transports publics ont mesuré une réduction de 91 % (zones les plus fréquemment touchées) à 99 % (sièges) du nombre de micro-organismes présents.

En pratique, l’AST a été appliqué, à Bruxelles, sur le tram nouvelle génération (TNG) destiné à la STIB.
N.B. Dans une version précédente de ce texte, nous avons par erreur mentionné une autre application et prions l’entreprise de transport concernée de nous excuser.

P. L.

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