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Le prix du forfait JO sera déterminé en fin d’année

Le plan de transport est fin prêt pour les JO 2024, selon Ile-de-France Mobilités.

© IDFM

Mis à jour le 11 octobre 2023

Table ronde JO 2024 aux Assises du mass transit organisées le 3 octobre par Ville, Rail & Transports.

Table ronde consacrée aux JO 2024 lors de Assises du mass transit organisées le 3 octobre par Ville, Rail & Transports. De g à droite : Alain Pittavino (Transdev), Youenn Dupuis,(Keolis), Edgar Sée (RATP), Marie-Hélène Poingt (VRT), Alain Ribat (Transilien) et Laurence Debrincat (IDFM).

« On a travaillé ligne par ligne, station par station, gare par gare, heure par heure, pour modéliser les flux de voyageurs pendant les deux fois quinze jours que dureront les Jeux olympiques puis paralympiques. A J-297, les plans de transport sont quasiment finalisés », assurait hier Laurence Debrincat, directrice du projet des olympiades chez Ile-de France Mobilités (IDFM). Elle intervenait aux Assises du mass transit organisées hier par Ville, Rail & Transports.

Concrètement, cela fait combien de bus, d’agents de conduite, de maintenance (si difficiles à recruter), de volontaires sur le réseau des transports franciliens, pour assurer le transport et le guidage des spectateurs, des athlètes et de toutes les autres personnes accréditées, sur les 25 sites des JO (13 dans Paris, 12 en petite et grande couronne couronne), puis les 17 des JOP (10 à Paris) ?

La SNCF attend 10 millions de voyageurs par jour, « On a l’habitude mais, cette fois, ça sera en flux continu, avertit Alain Ribat, nouveau patron de Transilien, qui participait également aux assises. Sur le RER B et D, particulièrement sollicités avec deux compétitions par jour au Stade de France, et dont on connait les limites, « on va mettre 4500 trains supplémentaires par rapport à un été normal, augmenter les fréquences (toutes les 5 minutes) et les moyens humains« , assure l’opérateur qui cherche 5 000 volontaires au sein du groupe, en plein été, et va déployer 20% de moyens humains supplémentaires parmi les équipes de la Suge, la sûreté ferroviaire. Les travaux sur le réseau ferré seront gelés du 26 juillet au 8 septembre, le temps des olympiades. Et en cas d’avarie, de pénurie, d’imprévus ? « Il y a un plan B, nous avons prévu beaucoup de redondances, à partir de trois gares, au cas où l’une des lignes n’est pas opérationnelle« , rassure Alain Ribat. Sauf, pour l’Arena Paris Nord, desservi par le RER B et rien que le RER B.

La RATP, de son côté, doit mobiliser 19 000 agents pour la période des JO, et encore plus pendant les JOP qui se déroulent au moment de la rentrée. « En période estivale normale, nous devons absorber 8 à 9 millions de voyageurs quotidiens, avec les JO, ce sera 1,5 million de plus, et avec une grande disparité selon les jours, les événements et les lignes« , décrit Edgar Sée, directeur délégué aux Jeux olympiques et paralympiques à la Régie. Pratiquement toutes les lignes de bus seront déviées, « c’est un peu comme si on gérait une arrivée du Tour de France à Paris, tous les jours!« , compare le responsable du projet.

Chez Keolis, le gros du sujet, c’est le transport des 15 000 athlètes, puisque la filiale de la SNCF a remporté le marché. « Cela représente l’équivalent de 185 lignes régulières de bus entre les sites et le village olympique, dont dix fonctionneront 24h sur 24, avec jusqu’à 800 départs par jour, toutes les 50 secondes« , détaille Youenn Dupuis, directeur général adjoint, en charge de l’Ile-de-France. Il doit recruter une centaine de conducteurs pendant les JO, et 500 pour les JOP, plus une flotte de véhicules adaptés aux personnes à mobilité réduite.

Chez Transdev enfin, qui a remporté le marché du transport des spectateurs du site du Château de Versailles (15 000/jour) et celui de la base nautique de Vayres-sur-Marne (35 000 spectateurs/jour), plus celui des accrédités (100 000 personnes), « Il a fallu construire intégralement un réseau, l’équivalent du réseau des transports de Rouen, mais pour deux mois et demi de fonctionnement« , décrit Alain Pittavino, directeur adjoint de Transdev Ile-de-France. Et s’assurer de pouvoir mettre 800 conducteurs tous les jours derrière le volant des bus. « Les recrutements sont en cours, depuis nos réseaux de province et d’Ile-de-France« , indique le représentant de Transdev qui organise le 5 octobre un premier round de négociations avec les syndicats en vue d’un accord de groupe sur les conditions sociales pendant les JO.

Pour tous les opérateurs de transports, l’enjeu, c’est d’arriver à recruter des conducteurs et des mainteneurs, alors que le secteur souffre d’une pénurie de main d’œuvre depuis plusieurs années. Les primes, les bonus, les billets et les rencontres personnalisées avec les athlètes seront-elles une carotte suffisante pour attirer des vocations le temps d’une olympiade, et en plein été ?  « Les JO, c’est une fois dans une carrière professionnelle« , lâche, optimiste, Edgar Sée.

Un forfait JO sera mis en vente. On n’en connait pas encore le prix – il sera défini en fin d’année par les élus d’IDFM et tout dépend des arbitrages de Bercy dans le projet de loi de finances qui entre en discussion au Parlement. Le déficit de autorité organisatrice des transports franciliens est estimé à 800 millions pour 2024, dont 200 millions liés au JO. Selon nos informations, ce forfait ne sera pas hebdomadaire, mais en jours glissants. Et pour guider les 25 millions de spectateurs attendus, une appli dédiée sera mise en ligne, en plus de Bonjour RATP, Citymapper, Transilien et de Google Maps.

Nathalie Arensonas

ENTREPRISES, PROJETS ET RéGIONS COncernés

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