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La Fnaut réclame plus d’ambition pour les transports publics

Gare Montparnasse 2019

« Ces derniers temps, la SNCF a été très conciliante », reconnaît Bruno Gazeau, président de la Fnaut, au sujet des voyages annulés ou reportés.

© DR

Mis à jour le 16 septembre 2020

La crise liée à la pandémie de Covid-19 a bouleversé un monde des transports qui devait déjà faire face à la domination de la route et au changement climatique. Dans ce cadre, la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut) a adopté, le 14 septembre, une motion d’actualité autour du thème « contre le réchauffement climatique, contre la dépendance automobile : le rôle des transports publics », qui a aussitôt été adressée à l’Etat.
Le constat de la Fnaut est clair : côté gagnants, on retrouve le vélo, qui « reste un transport individuel et pourra difficilement devenir un transport de masse, il est plutôt complémentaire de celui-ci ». Autre transport individuel, « la voiture sort grande gagnante auprès de toutes les classes d’âge et de tous les publics. Ainsi s’accroît la dépendance automobile pour les plus démunis, les plus isolés et ceux qui n’ont pas d’autre choix que la voiture, y compris en milieu urbain pour les liaisons transversales et de banlieue à banlieue ».
Côté perdants, le trafic aérien s’est écroulé et se voit même remis en question sur les distances où le train permet des temps de parcours équivalents, alors que « les transports publics ont perdu en moyenne 20 % à 30 % de leurs clients et ne les regagneront pas avant plusieurs mois voire deux ou trois ans ».
Une des raisons de cette perte de clientèle est le développement du télétravail, qui « se généralise et demeurera sans doute un ou deux jours par semaine », de même que les consultations médicales à distance, les audio et visio-conférences, les achats sur internet… « D’autres transformations vont s’opérer que nous n’identifions pas encore, pour répondre au nouveau cahier des charges sanitaire », ajoute la Fnaut.
Pour cette dernière, les conséquences de ce constat sont « particulièrement violentes » : transports publics économiquement déséquilibrés et investissements en leur faveur repoussés, congestion routière et dépendance automobile accrues, accentuant la tendance à l’étalement urbain.
« Dans ces conditions, la Fnaut attend de l’État qu’il présente un plan ambitieux de lutte contre le réchauffement climatique, affiche des priorités claires et une vision prospective de l’offre du transport public », par une politique d’investissements, de fiscalité tenant compte des coûts environnementaux, de maîtrise des trafics routiers (écoconduite, limitation des vitesses, péage urbain, autopartage) et de développement « énergique » du fret ferroviaire (réseau capillaire, grands travaux dont Lyon-Turin, rail-route).
La Fnaut a aussi des attentes vis-à vis des collectivités régionales (gestion prioritaire de l’offre ferroviaire, coordination et complémentarité de tous les modes de transport, intégration intelligente et cohérente des réseaux métropolitains et régionaux, service et information voyageurs de meilleure qualité) et des autorités organisatrices métropolitaines et urbaines (meilleure qualité de l’air, réduction du trafic automobile et partage de la voirie « qui préserve la vitesse des bus, sécurise l’usage du vélo et garantisse la sérénité du piéton »).

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