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RATP : la croissance, on y croit

29 Mar 2019

Ile-de-France , RATP , RATP Dev

Catherine Gouillard, pdg de la RATP lors de la présentation des résultats du groupe, le 29 mars.

© RATP Group (Twitter)

Mis à jour le 01 avril 2019

Catherine Guillouard, PDG du groupe, n’en doute pas : les résultats de la RATP montrent qu’« une entreprise publique peut être une entreprise performante ». De fait, avec une hausse du chiffre d’affaires de 3,2 %, à 5,563 milliards d’euros, un résultat opérationnel récurrent en progression de 6,3 %, à 476 millions d’euros, les chiffres sont bons. Et permettent un effort massif d’investissement en Ile-de-France, de 1,579 milliard d’euros, soit près de 35 % du chiffre d’affaires, cependant que l’endettement net reste stable.

Dans la croissance, les filiales sont le moteur. Elles représentent aujourd’hui 21,8 % du chiffre d’affaires du groupe (contre 21,1 % en 2017), et ont crû en 2018 de 6,7 %. En tête, RATP Dev, en augmentation de 9,1 % (14 % en croissance organique). RATP Dev qui, dit Laurence Batlle, présidente du directoire, « décolle cette année ». Avant même que ne commencent (c’est imminent) les opérations de Doha, avant celles des deux lignes structurantes du métro de Riyad. Ou avant que n’entre en ligne de compte Angers qui vient tout juste d’être attribué. Et qui est une étape importante dans la conquête de l’Ouest que le groupe s’est fixé. Toute prochaine étape espérée, Brest.

Même si RATP Dev change de dimension, avec 1,191 milliard d’euros de CA, dont 772 millions à l’international (premier pays client : le Royaume-Uni) l’entreprise reste le Petit Poucet des grands groupes de transport public. L’exercice obligatoire de comparaison avec les prochains résultats de Keolis et de Transdev est à la fois nécessaire et faussé, puisque près des 4/5 des résultats du groupe viennent de l’Epic. Et concernent la vie quotidienne des Franciliens.

Pour ceux-ci, les résultats se mesurent en termes de régularité. Cela va mieux sur le RER A, qui grâce au pilotage automatique a gagné 3,7 points. Pour le RER B, ça va moins bien et les travaux, les grèves de la SNCF, ont rendu la vie des usagers encore plus difficile qu’elle n’était. Bref, on parle de « plan d’urgence ».

Pour les métros, c’est la saturation reconnaît-on, et d’énumérer les lignes qui en sont victimes : 1, 3, 5, 6, 11, 13… La RATP fait au mieux, mais fataliste, se souvient que la saturation est endémique et qu’elle a toujours vécu avec et lutté contre. Vivement la ligne 14, qui a rendez-vous à la mairie de Saint-Ouen en 2020. Et doit soulager la 13. Enfin ! Oui, mais… Il y a quelque temps, dans une lointaine capitale aux périphériques carrés, une délégation d’urbanistes français mettait en garde contre les solutions d’ingénieurs : si ça sature, construisons des tuyaux. Sans toujours voir que les nouveaux tuyaux appellent un afflux d’où résulte vite une saturation nouvelle. Reste aux opérateurs à faire des prouesses. Et la RATP, à Paris, joue de l’accueil, de la maîtrise des flux, des portes palières, ou indique des itinéraires ou moyens de substitution.

Aujourd’hui, on ne recommandera pas trop les bus. La vitesse moyenne dans Paris intra-muros tourne toujours, autour de 10 km/h. Les travaux de voirie, peut être salutaires — au moins pour le mandat d’Anne Hidalgo si elle parvient à les mener à bien à temps — ralentissent tout, sans compter l’intrusion dans les couloirs de bus des trottinettes… Un bon point : la privatisation de la verbalisation vient au secours desdits couloirs. Une des raisons d’espérer que les bus, qui ont perdu 0,8 % de passagers entre 2017 et 2018 retrouvent de l’attractivité.

Deux rendez-vous importants et très proches pour l’avenir du réseau de surface. 20 avril, la mise en œuvre du Nouveau Paris des bus, qui doit, au bout de 70 ans, mieux faire coller l’offre avec les modifications de l’urbanisme parisien. Au prix de changements d’habitude, que des centaines d’agents mobilisés vont essayer de rendre moins rudes aux usagers. Un jour d’avril, aussi, non fixé, plus ou moins le même, on espère le résultat de l’appel d’offres historique des bus électriques. En attendant le grand jour, la RATP communiquait, en marge des résultats, que le groupe venait de mettre en service trois bus électriques à Saint-Quentin-en-Yvelines. La grande couronne, futur playing field de l’affrontement des groupes.

F. D.

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