C’est devenu un véritable fléau : le vol de métaux. L’an passé, on en a recensé près de 2 000, dont 900 commis en ligne sur les installations en exploitation. Conséquence directe, puisque cela entraîne dans tous les cas une interruption totale des circulations, plus ou moins temporaire : plus de 2 500 trains touchés et près de 30 000 minutes perdues. Depuis la mise en place, en 2007, d’un plan spécifique par la gendarmerie nationale, plus de 3 000 personnes ont été interpellées et une soixantaine d’opérations de police judiciaire menées. Sur l’année 2009, près de 650 interpellations ont permis de résoudre quelque 350 méfaits. Pour mieux remonter les filières, point essentiel pour ce type de délinquance, la coopération va être renforcée entre la gendarmerie nationale et la sûreté ferroviaire, en lien avec l’Office central de lutte contre la délinquance itinérante.