La Société du Grand Paris a notifié le 4 octobre la commande des automatismes pour les lignes 15, 16, et 17 du futur Grand Paris Express. Le consortium formé par Siemens et Thales a remporté ce marché, d’une durée de 15 ans et d’un montant total de 360 millions d’euros. Le futur métro sera mis en service en 12 étapes, d’ici à 2030. Au moins 159 trains voyageurs et de 27 trains travaux seront équipés du système d’automatismes. Le contrat concerne la maintenance des systèmes sur 30 ans.
Il reviendra à Siemens de fournir les automatismes, de type CBTC. Pour Thales, ce contrat comprend la conception, la réalisation et le déploiement des commandes centralisées. Les deux postes de commandement des lignes prendront place à Aulnay et Champigny, d’où ils superviseront les trafics, l’énergie, les équipements auxiliaires comme les ascenseurs ou escaliers mécaniques, les moyens audiovisuels.
Le groupement vainqueur s’appuie sur ses centres de compétences mondiaux situés en Ile-de-France : à Châtillon pour Siemens Mobility, pour les métros automatiques sans conducteur, et à Vélizy pour Thales, pour les systèmes de commande et de supervision et la cybersécurité.
Un autre marché concernant les mêmes lignes du Grand Paris Express a été attribué le 4 octobre. Il s’agit cette fois de tous les systèmes embarqués à bord des trains assurant la vidéoprotection, l’information voyageurs, l’interphonie, les annonces sonores à bord et le comptage des voyageurs.
Selon nos informations, sur ce second marché dont le montant n’a pas été communiqué, Thales, avec deux PME partenaires, l’a emporté face à Alstom d’une part et à Ineo de l’autre.
Rappelons que le contrat des rames a été précédemment attribué à Alstom. D’autre part, le marché voies ferrées et caténaires de la ligne 15 Sud (secteur est) a été notifié le 24 septembre au groupement Colas Rail-Alstom.
F. D.
Photo : le futur centre d’exploitation de Champigny
Publié le 08/10/2018