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Tous comptes faits, l’Italie dit « oui » au Lyon-Turin

Les travaux de percement du tunnel ferroviaire Lyon-Turin sont déjà bien entamés.

© SNCF Réseau

Le 23 juillet, Giuseppe Conte, président du conseil italien a finalement dit « oui » au projet de liaison transfrontalière Lyon-Turin ou, comme disent les Italiens, au « « TAV Torino – Lione ».

On s’y attendait. Le 26 juin, TELT (Tunnel Euralpin Lyon-Turin), maître d’ouvrage (50% Etat français, 50% Ferrovie dello Stato) avait annoncé le lancement de l’appel d’offres pour la réalisation de la partie italienne du tunnel de base, et les avis de marché avaient été publiés au Journal officiel de l’Union européenne le 1er juillet. Conclusion, le vendredi 26 juillet, l’Italie donnait officiellement son feu vert à la poursuite des travaux auprès des instances européens. In extremis, les Italiens perdant au-delà de cette date limite les financements européens qui ne pouvaient être reportés sur d’autres projets.

C’est au prix d’une volte-face du président du conseil, coincé entre les deux partis de la coalition au pouvoir. La Ligue et le Mouvement 5 Etoiles (M5S) sont « totalement, diamétralement opposés » sur le sujet, comme l’a dit le 23 juillet Giuseppe Conte dans son allocution télévisée depuis le Palais Chigi, l’extrême droite étant favorable au projet, les populistes opposés.

Un coûteux changement

Le 7 mars, le chef du gouvernement s’était prononcé pour une révision du projet. Il se fondait alors sur l’analyse coûts – bénéfices établie par une commission nommée par le ministre des Infrastructures Danilo Toninelli, du M5S. Une analyse très défavorable à la poursuite du Lyon – Turin. Mais les Français n’ont pas voulu pas revenir en arrière et le projet, comme l’a souligné Giuseppe Conte, se trouve confirmé dans le projet de Loi Mobilités (LOM)  en cours d’adoption en France. De plus, une modification aurait été extrêmement coûteuse. Enfin, l’Europe a dernièrement décidé de porter de « 40 % à 55 % » sa contribution aux projets transfrontaliers TEN-T. L’économie pour l’Italie serait de 1,6 milliard d’euros, selon le chef du gouvernement. Autant de raisons qui ont conduit Giuseppe Conte à changer son fusil d’épaule. La décision reflète surtout le nouveau rapport de forces entre les deux formations depuis les élections européennes, le Mouvement 5 étoiles étant affaibli et l’extrême droite renforcée.

En France, on respire. La Fédération nationale des associations d’usagers du transport (Fnaut), favorable de longue date au projet, considère que « le bon sens l’a emporté », et se réjouit que, face à l’augmentation du trafic de camions dans les Alpes françaises, de 12 % en 10 ans, à trois millions de véhicules par an, on réponde enfin par un tunnel de base. Ce qu’a d’ailleurs fait la Suisse qui a financé « à elle seule deux tunnels de base (le Lötschberg et le Gothard) sur l’axe nord -sud pour absorber un trafic annuel de 1,2 million de camions seulement », souligne les représentants des voyageurs.

La plupart des écologistes ne sont pas convaincus. Le journal de gauche italien Il Fatto Quotidiano, se référant à l’analyse coûts-bénéfices contestée, considère que le tunnel de base est certes un excellent remède aux émissions de CO2 dans les vallées alpines, mais qu’il n’agira qu’à long terme, alors que les travaux pour le réaliser vont commencer par tuer le malade…

F.D.


En chiffres

  • 8,6 milliards d’euros pour les 57,7 km du tunnel de base
  • 7,7 milliards d’euros pour les accès français, coût qui pourrait être ramené selon la Fnaut « moins de 6 milliards en reportant la construction des tunnels de Belledonne et du Gladon. »
  • 1,7 milliard d’euros pour les accès italiens

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