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Violence dans les transports : maintenant, que fait-on ?

24 Mar 2010

réseau , train

Mis à jour le 23 mai 2017

Pour les élections régionales, les candidats de droite ont beaucoup insisté sur la mise en place de la vidéosurveillance, avec le résultat que l?on connaît. Les conseils régionaux élus vont-ils s?emparer de cette problématique ? Maintenant que les présidents de conseils régionaux sont élus et bien élus, que va-t-il advenir de cette préoccupation lancinante exprimée par les candidats de droite aux élections régionales : sécuriser les transports ? Passera-t-elle aux oubliettes ? Durant la campagne, le triptyque « vidéosurveillance devant tous les lycées, dans toutes les gares et dans les transports » était à la mode, notamment à droite, et tout particulièrement entre les deux tours de scrutin, pour séduire l’électorat du Front national. Chez les élus de gauche, on n’en fait moins une panacée, la position est plutôt « oui à la vidéosurveillance, mais l’essentiel est de donner plus de moyens à la police ». «Personnellement, je ne me sens pas protégée par une caméra de vidéosurveillance. A Paris, ce système coûte très cher et il n’empêche pas les délits de survenir. […] La solution, c’est de remettre de l’humain », a indiqué Cécile Duflot (Europe Ecologie) au quotidien Métro. Le 9 mars, un sondage Sofres/Logica paru dans ce même quotidien révélait que 82 % des Franciliens étaient favorables à la vidéosurveillance dans les transports en commun, les couloirs du métro et les gares.
Cette attente est-elle partagée en province, où la question sécuritaire semble moins prégnante ? Sous une forme plus ou moins exacerbée, il semble que la question se pose partout.
Le 3 mars, la SNCF a d’ailleurs présenté en toute discrétion aux préfets un plan de développement dans les gares et les trains de caméras de « vidéoprotection ». La nuance sémantique est importante, elle vise à installer l’idée que si « flicage » il y a, c’est bien d’un « flicage » vertueux qu’il s’agit.
La proposition de Valérie Pécresse d’installer systématiquement des systèmes de vidéo dans la première rame de chaque métro, RER et trains de banlieue fait la synthèse entre les deux écoles. Ceux qui ne se sentent pas en sécurité pourraient trouver un espace de vidéoprotection facilement identifiable. Ceux qui ne veulent pas de big brother pourraient échapper à la vidéosurveillance en voyageant dans le reste du train. Encore faudra-t-il prouver que la vidéo a une incidence sur la violence.
Interrogé dans le cadre d’un récent dossier de VR&T (n° 486 du 30 décembre 2009) sur le sujet, le sociologue Tanguy Le Goff, chargé d’études à la mission études sécurité de l’Institut d’aménagement et d’urbanisme Ile-de-France (Iaurif), nous faisait part de son scepticisme : « L’efficacité de la vidéosurveillance varie selon le type de délit. Sur des cambriolages, des vols de voitures, elle peut parfois se révéler efficace, mais sur des atteintes à la personne – agressions, bagarres –, il n’y a clairement pas d’effet. Et cela est systématiquement démontré à la fois sur des études statistiques et des études auprès de délinquants. […] Ils expliquent que la vidéosurveillance les oblige à se déplacer mais qu’en aucun cas cela ne les empêche de passer à l’acte. » Il n’existe pas aujourd’hui en France d’évaluation sérieuse qui fasse autorité sur le sujet.
 

Guillaume LEBORGNE

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