La SNCF ouvre ses données de perturbations des trains
Mis à jour le 23 mai 2017
« La SNCF ne peut pas développer toutes les applications de mobilités. Et elle ne le veut pas. » Yves Tyrode, le directeur du numérique de la SNCF l'a affirmé au cours de la dernière réunion informelle, les meetup open data, que le transporteur et d’autres partenaires, des entreprises du numérique essentiellement, organisent tous les six semaines environ. C’est l’occasion pour les jeunes pousses de présenter leurs projets dans le domaine de l’ouverture des données, avec un thème différent à chaque fois. La dernière réunion, le 4 novembre, dans les locaux de Mozilla, à Paris, concernait les transports et la mobilité. « C’est pour cela qu’on a besoin de vous », a poursuivi Yves Tyrode à l’adresse des développeurs venu à cette réunion. Pour les aider, la SNCF met à leur disposition, depuis un an déjà, 63 jeux de données, au format GTFS. Mais l’entreprise veut aller plus loin. Fournir des données, non plus statiques, mais en temps réel – et, accessoirement, les faire payer à partir d’un seuil de 3 000 requêtes, qui reste toutefois à discuter.
Les données sur les trains supprimés (TER, Intercités, TGV) sont déjà disponibles depuis un an. Le 9 décembre 2015, ce sera les trains retardés. Et fin janvier, tous les cas particuliers, comme les trains qui changent de numéro au cours de leurs parcours, parce qu’ils sont reformés dans une gare, même si l’opération est totalement transparente pour le voyageur. Il ne restera plus qu’à ouvrir les données du Transilien. Mais cette future étape ne semble pas impossible aux informaticiens.
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