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Pourquoi la CFTR a acheté les Cars Lacroix

© PR180.2

La Compagnie française des transports régionaux (CFTR) a acheté le 26 juillet les Cars Lacroix (photo ci-dessus). La filiale à 100 % du fonds d’investissement Cube s’intéresse aussi, entre autres, à CarPostal. Une stratégie d’expansion pour Cube désormais présent dans cinq pays (outre la France, il possède des entreprises de transport public en Suède, en Belgique, en Allemagne et au Danemark, ce qui représente 1,1 milliard de chiffre d’affaires réalisé en Europe avec 8 900 salariés, 4 200 bus et cars et 340 trains).

Le directeur général de la CFTR, Stéphane Guenet explique à VR&T pourquoi il compte investir encore à l’avenir en France et quelle est sa stratégie.

 


Ville, Rail & Transports. Vous venez d’acheter en quelques mois deux sociétés de transport en France,VFD et les Cars Lacroix. Qu’est-ce qui a guidé vos choix ?

Stéphane Guenet. CFTR est une société d’investissement et de gestion. C’est une filiale à 100 % du groupe Cube. Nous sommes des industriels avec une équipe ultra-réduite qui investissons et accompagnons les entreprises sur des durées qui vont de 10 à 15 ans. Quand la société a passé sa phase de croissance, nous revendons.

Pendant trois ans j’ai prospecté l’ensemble du marché français du transport public urbain et interurbain. Puis nous avons acheté, d’abord en décembre dernier, la société de cars VFD en Auvergne-Rhône-Alpes, ensuite le 26 juillet dernier, les Cars Lacroix en Ile-de-France.

Lorsque nous investissons, trois critères guident nos choix : plus de la moitié du chiffre d’affaires doit être réalisée avec des contrats de transport public, les sociétés doivent disposer de toutes les compétences du métier et nous souhaitons que le management continue à travailler avec nous. Nous sommes des partenaires de long terme et nous connaissons les rouages du métier.

 

VR&T. Quelle est votre stratégie sur le marché français ?

S. G. Lorsque j’ai fait le tour du marché, de nombreuses collectivités m’ont dit qu’elles regrettaient l’absence ou le peu de poids des sociétés privées. Notre premier objectif est de maintenir la part du privé sur un marché dominé par trois groupes publics ou semi-publics : Keolis, Transdev et RATP Dev. D’autant qu’avec la fusion des régions, les appels d’offres vont concerner des territoires de plus en plus vastes. Et quand vous devez répondre à de très gros appels d’offres, les plus grandes entreprises sont favorisées.

Nous cherchons donc à acquérir des sociétés pour les accompagner et leur donner de la puissance financière et industrielle. Nous leur donnons les moyens de se développer.

En Ile-de-France, où la donne va profondément changer, nous nous voyons encore grossir avec Lacroix. Nous souhaitons nous développer, tant en croissance organique qu’en croissance externe. C’est un travail de longue haleine.

 

VR&T. Par quels autres territoires êtes-vous intéressés ?

S. G. En plus de l’Ile-de-France, qui représente un marché très particulier, nous nous intéressons à toutes les régions qui ont fusionné et peuvent receler des opportunités. Nous regardons beaucoup l’Auvergne-Rhône-Alpes, la Nouvelle-Aquitaine, un peu aussi le Sud… La compétition est intense dans le transport urbain et interurbain. Nous sommes intéressés par les bus, les cars et nous regarderons les tramways, mais nous n’avons pas d’ambition dans le ferroviaire en France. D’ailleurs, je ne crois pas à l’ouverture prochaine du ferroviaire dans notre pays !

 

VR&T. Etes-vous candidat à l’achat de CarPostal ?

S. G. Nous regardons le dossier et observons ce qui se passe avec attention. Mais plus le process de vente sera long et compliqué, moins cette société aura de valeur. Le marché français nous intéresse mais nous sommes sélectifs et nos ambitions ne sont pas démesurées. Nous souhaitons simplement préserver l’initiative privée sur le marché du transport public. Nous n’avons pas de siège mais nous avons des moyens !

Propos recueillis par Marie-Hélène POINGT

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