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Maroc : l’accident de Bouknadel repousse l’inauguration du TGV

23 Oct 2018

Maroc , Grande vitesse

Mis à jour le 30 octobre 2018

Le 16 octobre, à Bouknadel, entre Rabat et Kénitra, le déraillement d’un train a fait sept morts et 125 blessés. Le TNR (train navette rapide) n° 9 circulant entre Rabat et Kénitra a déraillé et percuté les piles d’un pont. Selon Jeune Afrique, de nombreux passagers des trains précédents affirment « avoir informé les responsables de l’ONCF de vacillements de rames à l’endroit où le Rabat – Kénitra a déraillé ». Le matin même de l’accident, un train Salé – Tanger empruntant les mêmes voies aurait été selon des internautes « sur le point de dérailler ».

Le lendemain de l’accident, la lettre d’information marocaine Le Desk a publié ce qu’elle présente comme des échanges entre des techniciens de l’Office national des chemins de fer (ONCF). Les techniciens évoquent « l’absence d’une signalisation de ralentissement obligatoire à l’endroit de l’accident, ainsi qu’une défaillance au niveau de l’aiguillage de Sidi Bouknadel, repérée et notifiée à la brigade concernée depuis le vendredi 12 octobre ». L’ONCF a, dans un communiqué du 17 octobre, assuré que « des techniciens spécialisés ont examiné les rails » sur place suite aux signalements.

Selon les conclusions de l’enquête de la gendarmerie royale, communiquées le 23 octobre, un excès de vitesse est la cause de l’accident. Le train circulait à 158 km/h alors que la vitesse maximale sur le lieu de l’accident est fixée à 60 km/h.
Le conducteur est poursuivi pour homicide et blessures involontaires et a été écroué.

L’accident a fait renaître des questions sur les priorités du réseau marocain. Fallait-il vraiment se lancer dans la grande vitesse ou ne valait-il pas mieux se consacrer à l’entretien et l’amélioration du réseau existant ? Questions que l’on entend depuis que le projet a démarré.

Le contexte se prête mal à l’inauguration de la LGV, dont la date semble un secret d’Etat. On a longtemps parlé de l’été. Mais l’été est passé et, depuis, la version officielle c’est : « avant la fin de l’année ». Selon Le Desk, l’Elysée « insiste pour inclure le TGV lors de la visite d’Emmanuel Macron » prévue le 15 novembre, le roi Mohammed VI et le président de la République devaient déjeuner ensemble à bord du TGV inaugural Tanger – Casablanca, empruntant la première section ouverte de ligne à grande vitesse, Tanger – Kénitra. La visite serait maintenue à cette date mais, du fait de l’accident, l’inauguration ne serait plus au programme.

F. D.

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