Anne Hidalgo va présenter le nouveau plan climat de la Ville au Conseil de Paris les 20, 21 et 22 novembre. Il fera ensuite l’objet d’une consultation publique de décembre à février avant son adoption finale prévue en mars 2018. Christophe Najdovski, maire adjoint chargé des Transports, explique quels sont les enjeux dans le domaine de la mobilité.
VR&T. Vous allez bientôt adopter votre nouveau Plan Climat. Quel est son objectif ?
C. N. Nous avons discuté avec de nombreux acteurs et l’Etat doit accompagner les collectivités. Nous avons fixé des trajectoires : 2024 pour la fin du diesel à Paris. 2030 pour l’essence. Ce que nous visons en 2030, c’est la fin de l’utilisation des énergies fossiles. Pas celle des véhicules thermiques : le biogaz, par exemple sert à des véhicules thermiques et nous voulons l’encourager.
C’est une trajectoire volontariste qui nous permet de tenir un cap. Cet objectif est partagé par un certain nombre de grandes métropoles mondiales. Le 23 octobre, à Paris, 12 maires de grandes villes ont déclaré qu’ils souhaitaient aller vers le zéro émission. Nous visons la neutralité carbone. Or, les transports et le bâtiment sont les deux secteurs les plus émissifs de gaz à effet de serre.
VR&T. C’est souvent compliqué pour les industriels qui ne sont pas forcément prêts…
C. N. Il y a encore deux ans des constructeurs automobiles venaient nous dire : le diesel est formidable, nos systèmes de dépollution sont magnifiques. On ne peut plus être dans ce schéma.
VR&T. Encore faut-il avoir des solutions de remplacement. Les bus électriques, ce n’est pas si simple…
C. N. La commande publique oriente les choix industriels. Il y a deux ans, quand nous avons lancé un appel d’offres pour le transport scolaire des enfants de la Ville de Paris,
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