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Aptis, fin de partie ?

Au total, 87 bus électriques d'Alstom (ici un des 12 en service sur la ligne H à Strasbourg) ont été commandés

© Olivier Mirguet

Il y a quatre ans, Alstom présentait fièrement Aptis, son bus électrique de 12 m d’une nouvelle conception, à plancher bas intégral, qui allait bientôt entamer une tournée de démonstration à Paris, Berlin et autres grandes villes européennes. Pour produire ce véhicule innovant conçu par le site NTL (anciennement Translohr) de Hangenbieten (Bas-Rhin), Alstom a mis sur pied en 2018 une filiale à 100 % sur ce site, Alstom Aptis.
Cette dernière a aussitôt reçu une série de commandes, de Strasbourg, Toulon, La Rochelle, Grenoble, Tarbes et surtout d’Île-de-France, où la RATP avait annoncé il y a deux ans que sur les 150 premiers bus électriques de sa commande « massive » à passer dans le cadre du Plan Bus 2025, 50 seraient des Aptis. À ces commandes françaises, s’est ajoutée en 2020 celle passée par AISA pour le réseau d’Aranjuez, en Espagne.

Au total, 87 véhicules ont été commandés depuis 2018, ce qui est loin des attentes initiales d’Alstom Aptis. Face à une situation économique « inextricable » et avec un plan de charge ne donnant pas de travail aux 141 salariés du site alsacien au-delà de l’automne prochain, la direction d’Alstom a partagé avec les organisations syndicales et les salariés son intention de rechercher un repreneur potentiel dans le cadre de la « loi Florange », avec le support d’un cabinet d’experts et de l’Agence du développement de l’Alsace. L’intention d’Alstom, que nous avons contacté, reste de « trouver un repreneur solide de l’activité bus électriques ». Mais « si aucun repreneur potentiel n’est trouvé, et seulement dans ce cas, Alstom cessera la conception et la production des bus Aptis ». La direction d’Alstom travaillera en parallèle avec les représentants du personnel à la mise en place d’un plan de sauvegarde de l’emploi, dans l’éventualité où la recherche de repreneur n’aboutirait pas, au sein du groupe ou en externe. Alstom se trouve avoir quelque 200 postes à pourvoir, mais qui obligeraient toutefois les volontaires à quitter le bassin industriel à l’ouest de Strasbourg, récemment frappé par l’annonce de la fermeture du site des soupes Knorr de Duppigheim.

Reste que comme 25 Aptis ont été livrés, 62 restent à livrer, 50 pour la RATP et 12 pour Toulon, et que des activités liées à l’après-vente subsisteront. « C’est un beau produit, mais il est en décalage avec les besoins des opérateurs en France et en Europe sur le marché du bus électrique », reconnaît-on chez Alstom, où l’on estime que depuis le lancement de la production, le marché européen a complètement été chamboulé par l’arrivée d’une forte concurrence à bas prix, faisant de l’Aptis un produit de niche.

P. L.

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