Suite à la cure d’austérité de 24,9 milliards d’euros annoncée par le gouvernement Berlusconi, les transports locaux italiens risquent de trinquer. Selon la presse, 60 % des coupes budgétaires prévues concernent les collectivités locales – régions, provinces et communes –, qui vont perdre une grande partie des fonds qu’elles destinaient jusqu’ici à la mobilité urbaine. Bus, métros, trams : la baisse des investissements, estimée à un total de 3,5 milliards d’euros sur 2011 et 2012, risque d’avoir un impact significatif. Le prix des billets va grimper, les fréquences seront réduites, le renouvellement du matériel roulant devra attendre, tandis que les nouveaux projets de mobilité seront suspendus.