La dette ferroviaire explose et pourrait atteindre, « si on ne fait rien, de 78 à 80 milliards d’euros à l’horizon 2025 », selon Frédéric Cuvillier. Le ministre délégué aux Transports et à la Mer, venu présenter le projet de loi de réforme ferroviaire, le 11 février, à la commission du développement durable de l’Assemblée nationale, a brossé un tableau extrêmement sombre du système ferroviaire aujourd’hui. Pour commencer, le système ferroviaire ne « fonctionne pas », a reconnu le ministre. Il a ensuite présenté une « situation financière extrêmement dégradée ». Selon Frédéric Cuvillier, la dette ferroviaire s’établit aujourd’hui à 44 milliards d’euros : 37 pour RFF, 7 pour la SNCF. Cette dette augmentant de 2,4 à 3 milliards d’euros par an, on atteindrait en 2025, « si rien n’est fait, 78 à 80 milliards » d’euros. A l’issue des Assises du ferroviaire, en décembre 2011, la dette de l’ensemble du système s’établissait à 32 milliards d’euros, et, disait-on alors, « pourrait doubler à l’horizon 2025 ».
Les chiffres auxquels s’e
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