Cette fois, il est vraiment parti. Frédéric Cuvillier (45 ans), secrétaire d'Etat… aux Transports, s’était fait prier pour rejoindre en avril le premier gouvernement Valls. Mécontent qu’on ne lui propose plus d’être ministre délégué, comme sous Jean-Marc Ayrault, il avait d’abord refusé, préférant regagner Boulogne-sur-Mer, où il est né et dont il était le maire jusqu’à son entrée au gouvernement en 2012. Il s’était même lâché à la suite des premières déclarations flinguant l’écotaxe de Ségolène Royal en tant que ministre de l’Ecologie, dans un twitt assez narquois qu’il a très vite effacé de son compte Twitter. Ayant fait contre mauvaise fortune bon cœur, Frédéric Cuvillier avait en effet accepté de rempiler aux Transports, à la Mer, et à la Pêche en tant que simple secrétaire d’Etat. Sous la tutelle de Ségolène Royal.
Mais, cette fois, il a jugé qu’il avait assez donné et préféré ne pas participer au gouvernement Valls 2, où on lui proposait de poursuivre sa mission toujours en tant que secrétaire d’Etat. Il l’a fait savoir par un communiqué du 26 août qui a eu moins d’impact que la lettre d’Aurélie Filippetti à François Hollande et Manuel Valls. Il y soulève pourtant des questions de fond : « Les infrastructures, les transports et la mer doivent être la clé de voûte du pacte de solidarité décidé par le Président de la République. Ils sont les moteurs essentiels d’une croissance
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Publié le 10/12/2024
Publié le 10/12/2024