Le ministre de l'Economie Emmanuel Macron a annoncé, le 13 novembre, devant le Sénat vouloir « étendre les compétences de l'Autorité de régulation des activités ferroviaires (Araf) aux transports routiers ».
Emmanuel Macron fera cette proposition « dans le cadre du projet de loi pour la croissance et l'activité », et a précisé qu'il s'agira pour l'Araf de « créer les conditions de la transparence pour l'exercice des contrats, pour les tarifs d'une part mais aussi pour les travaux faits d'autre part ».
Dans un entretien diffusé sur M6, le 8 novembre, le ministre de l'Economie avait déjà pointé du doigt la situation de "rente" des sociétés autoroutières, dénoncée par l'Autorité de la concurrence. "Nous allons mettre beaucoup plus de pression sur les sociétés d'autoroutes. Ce ne sont pas des mots. Une autorité de régulation, un gendarme, qui agit déjà sur certains transports va étendre ses compétences ».