Cela n’aurait été qu’une fausse alerte ? Selon une dépêche de Reuters du 29 avril, les constructeurs chinois CNR et CSR étaient entrés
en pourparlers avec Bombardier pour une prise de contrôle de la division Transport. Une porte-parole avait auparavant indiqué que toutes les solutions étaient explorées concernant le sort de cette division. Mais le 7 mai, le PDG de Bombardier, Alain Bellemare, déclarait : « Bombardier Transport n’est pas à vendre », et annonçait la mise en bourse d’une part minoritaire de cette division de matériels ferroviaires. La part n’est pas précisée. Bombardier estime à cinq milliards de dollars l’ensemble de Bombardier Transport, dont il entend maintenant garder le contrôle. Le groupe a de toute façon besoin de cash. Il lui faut renflouer sa branche aéronautique, mise en difficulté par le lancement manqué de son avion régional CSeries.
Pour sa part, Alstom publiait ses résultats le 6 mai, avec une perte nette pour le groupe de 719 millions d’euros, contre un bénéfice net de 556 millions d’euros l’année précédente. Le groupe a dû en effet provisionner 700 millions d’euros, le ministère américain de la Justice ayant fixé une amende de 772 millions de dollars pour mettre un terme à l’enquête pour corruption engagée en 2010. Mais, selon Patrick Kron, PDG d’Alstom, tout va bien pour le groupe qui compte céder dans les mois qui viennent sa branche Energie à General Electric, une fois que la Commission européenne aura rendu, le 6 août, sa décision sur l’opération en cours. Alstom Transport devrait alors se retrouver seul. Pas de problème le groupe « a le bilan le plus solide de la planète » pour Patrick Kron.
Sans convaincre les observateurs. Bombardier n’est pas à vendre ? Alstom se porte comme un
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