Le remplacement de Lutz Bertling par Laurent Troger à la tête de Bombardier Transport a été expéditif. Lutz Bertling, président, devait accueillir le jeudi 11 décembre à Berlin des journalistes venus d’un peu tous les pays pour faire part des orientations stratégiques du groupe. Le contexte s’y prête : Bombardier vient de décider de vendre 30 % des actions de son activité Transport à la Caisse de dépôt et placement du Québec, renonçant à la mise en bourse partielle préalablement annoncée. Et le Transport devient pleinement autonome, sous forme d’un holding, BT Holdco. Changements majeurs pris au niveau du groupe, qui en définitive se sont traduits par un changement de personne à la tête du Transport, survenu la veille au soir de la rencontre avec les médias.
Au siège berlinois de Bombardier Transport, site historique qui fut le siège des chemins de fer de la Prusse, Laurent Troger, jusqu’à présent numéro 2, a procédé, dans ses habits neufs de président, à la présentation prévue pour son prédécesseur. Pour support, une douzaine de slides célébrant dans la novlangue des affaires la place de leader mondial de Bombardier et les perspectives radieuses du groupe. Certes, le marché est prometteur. L’analyse de Bombardier, fondée sur les perspectives de croissance du marché mondial analysées par Roland Ber
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