Selon la Cour des comptes, l’ouverture à la concurrence, prévue à moyen terme, met en cause le modèle économique de la RATP, entreprise endettée à hauteur de 4,3 milliards d’euros fin 2007. La Cour déplore qu’à la différence de la SNCF, avec la création de RFF, il n’y ait pas eu sur la dette de la RATP « d’opération vérité ». Soulignant qu’une « telle opération aurait pu ou pourrait distinguer une dette de l’entreprise et une dette de service public, laissée à la charge de la collectivité ». Cet endettement pose problème essentiellement en raison de « l’incapacité de la RATP à dégager l’autofinancement suffisant pour rembourser ses emprunts et renouveler ses équipements ».
Il y a 5 jours - Philippe-Enrico ATTAL
Il y a 6 jours - Hervé Deiss