SeaFrance a été placée le 16 avril sous la tutelle du tribunal de commerce de Paris. Selon la direction de la compagnie de ferries, filiale de la SNCF, « c’est la grève de Pâques, qui a entraîné une perte de 1,25 million d’euros pour la compagnie, déjà lourdement endettée, qui nous a poussé à prendre cette décision. ça a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase ». Une version contestée par la CFDT, pour qui « ce sont les mauvais choix du premier plan de redressement qui ont conduit la compagnie là où elle en est aujourd’hui ». Un nouveau plan de redressement devrait être mis en place, « probablement plus dur que le précédent », qui prévoyait la suppression de 482 emplois sur un total de 1 580. Un administrateur judiciaire doit être nommé « très prochainement ».