La SNCF a mené en 2007 un bilan carbone de ses activités sur un double plan : d’une part au niveau de l’Epic (établissement public industriel et commercial) et d’autre part pour chacune de ses branches. A chaque fois, la traction, l’entretien courant des voies, les achats, l’entretien du matériel, le fonctionnement des établissements et des gares ont été pris en compte. La SNCF a aussi évalué les modes de transport utilisés par ses clients pour accéder aux gares. « Nous nous sommes référés à des études dont nous disposions sur le TER, Transilien et TGV, et nous avons extrapolé pour l’ensemble des déplacements », explique Joëlle Tournebize, de la direction du développement durable à la SNCF. Ces études évaluent à 50 % le nombre de passagers de TGV qui arrivent en voiture à la gare, à la suite d’un trajet moyen de 20 km. Ces résultats incitent la SNCF à prendre des mesures pour développer l’intermodalité, en favorisant le covoiturage ou en installant plus de places de vélos devant ses gares. La société nationale a aussi lancé un programme d’économies d’énergie qui doit conduire non seulement à réduire sa facture d’électricité mais aussi à diminuer son « poids » carbone. D’ici à deux ans, il est prévu d’abaisser les consommations d’énergie de 5 % pour la traction (plus gros consommateur d’énergie) et de 10 % pour les autres domaines. Un nouveau bilan carbone sera lancé en 2012 ou 2013 pour mesurer le chemin parcouru.