SNCF Voyageurs lance une campagne contre les comportements violents
07 Nov 2022
5330 actes de violence verbale ou physique (dont 900 donnant lieu à une déclaration d’arrêt de travail) ont été subis par les agents de la SNCF l’année dernière. Soit 14 actes en moyenne par jour, recensés par la SNCF qui s’inquiète d’une montée du phénomène : à la mi-2022, ces comportements violents et incivils étaient en hausse de 9 % par rapport à 2021.
« Les violences verbales ou physiques envers nos agents en relation avec les clients sont un véritable fléau. Elles touchent tout le monde : hommes ou femmes, dans toutes les régions, dans les trains comme dans les espaces de vente ou en ligne. Chaque dérapage, chaque insulte, chaque violence est un outrage de trop que nous ne pouvons pas accepter », indiquent Patrick Auvrèle, Directeur Sécurité de SNCF Voyageurs et Valérie Boismartel, Responsable de la Sûreté, dans un communiqué publié le 4 novembre.
D’où la décision de lancer une campagne diffusée sur les affichages digitaux dans les principales grandes gares et sur les réseaux sociaux afin d’interpeller et sensibiliser chacun sur ce fléau. Selon la SNCF, le message est « simple et « choc », et a un triple objectif : « interpeller sur ce phénomène, dénoncer la gravité de ces violences et prévenir des sanctions encourues« . Cette campagne été élaborée en recueillant les avis et témoignages d’une quarantaine d’agents en relation avec les clients, précise la compagnie.
Par ailleurs, pour lutter contre ce fléau, les agents sont formés aux enjeux de la sûreté et aux comportements à adopter. Chaque agent travaillant en lien avec les clients est muni d’une application d’alerte en cas d’urgence, qu’il peut déclencher discrètement. Des caméras piétons sont également en cours de déploiement auprès de tout agent assermenté et volontaire. Aujourd’hui, plus de 1 800 caméras qui sont déployées. Selon la SNCF, « le déclenchement d’un enregistrement permet d’apaiser la grande majorité des situations et de revenir à des échanges plus sereins et à un voyage apaisé. Par ailleurs, en cas de dépôt de plainte, l’enregistrement permet d’identifier les auteurs du fait et de faciliter l’enquête de police« . Et elle rappelle que les outrages aux agents sont passibles d’une peine de 6 mois d’emprisonnement et de 7 500€ d’amende.
L'accès à la totalité de l'article ( 369 mots) est réservé aux abonnés, aux utilisateurs d’un porte-monnaie ou aux acheteurs de l’article à l’unité.
Vous avez déjà un compte ?
Connectez-vous
S’abonner à
Ville, Rail & Transports
ou
Acheter à la carte
Porte-monnaie électronique
à partir de 20 €