Parachutage, recasage… ce sont les premiers mots de syndicalistes que nous avons interrogés à propos de la future nomination de Jean Castex à la tête de la RATP. L’Elysée a en effet confirmé hier avoir proposé le nom de l’ancien Premier ministre au poste de PDG de l’entreprise. Ce choix devra être entériné par les commissions parlementaires compétentes.
De son côté, la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique a rendu le 18 octobre un avis favorable à ce projet de nomination, cinq mois après le départ de Jean Castex de Matignon. Toutefois, a précisé l’Autorité, il lui sera interdit d’entrer en relation, pendant trois ans, avec toute personne ou relation qui était placée sous son autorité quand il était le chef du gouvernement. Ce qui inclut sa successeure, Elisabeth Borne, précédemment ministre du Travail, ou Clément Beaune, l’actuel ministre des Transports, auparavant secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes…
Climat social dégradé
Une lourde contrainte alors que la situation de la Régie est actuellement compliquée. Pour Yannick Stec, responsable CGT-RATP sur le périmètre RER,
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