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Ewa

Le Mantois expérimentera l?échange de batteries

Recharger rapidement un véhicule, c?est bien. Echanger la batterie en un temps record, c?est mieux. A Mantes-la-Jolie, une centaine de véhicules seront expérimentés et pourront être rechargés sur la voie publique Recharger rapidement un véhicule, c’est bien. Echanger la batterie en un temps record comme on fait le plein, c’est mieux ! Cela permettrait d’envisager de très longs trajets en véhicule électrique. Premier impératif : standardiser les batteries et pour l’instant, on en est très loin. Qu’importe, il faut déjà tester la fiabilité du système. Dans le cadre du projet SAVE (Seine Aval Véhicules Electriques), le territoire du Mantois va prochainement se lancer et le fonds démonstrateur de l’Ademe apporte 6,5 millions d’euros à l’opération. Parmi les partenaires, outre Renault-Nissan, EDF, et Schneider Electrique, l’américain Better Place, qui inaugure une station d’échange de batterie à Tokyo le 23 avril, juste avant de déployer son offre en Israël.
A Mantes-la-Jolie (Yvelines), une centaine de véhicules seront expérimentés. Comme dans les agglomérations signataires de la charte, ils pourront être rechargés sur la voie publique. Mais ils testeront aussi le concept et l’offre commerciale Better Place. Un avantage certain : dissocier la propriété du véhicule de celle de la batterie permet de vendre les voitures moins chères – mais avec un contrat mensuel pour la batterie – et avec le bonus de 5 000 euros les constructeurs espèrent proposer des tarifs identiques aux véhicules thermiques.
 

Cécile NANGERONI

Ewa

Plan voiture électrique : les villes vont payer

Le gouvernement veut convertir les citadins à la voiture électrique. Douze grandes villes, deux constructeurs et une dizaine de grandes entreprises ont signé le projet. Le financement reste à l?état d?ébauche Jean Louis Borloo, ministre l’Ecologie et de l’Energie et Christian Estrosi, ministre de l’Industrie et de l’emploi ont exposé le 13 avril les grandes lignes de la charte « pour le développement des véhicules électriques et hybrides », signée le jour même, entre l’Etat, les collectivités territoriales et les entreprises. Un programme qui tient en trois points : création d’infrastructures sur tout le territoire pour accueillir et alimenter des véhicules électriques, renforcer l’industrie française des batteries, stimuler la production de voitures électriques. Mais le plan de financement de cet ambitieux programme destiné à faire passer la France à l’ère de la mobilité électrique apparaît relativement flou.
Interrogé sur la part exacte de financement qui reviendrait à chacun des signataires, Jean-Louis Borloo précise : « L’infrastructure de recharge ne va pas coûter très cher. Pour les collectivités territoriales, les villes, la participation financière de l’Etat se fera au titre du grand emprunt. Pour le reste, chacun se débrouille. Le financement est à la charge des opérateurs privés, c’est-à-dire les enseignes de la grande distribution, les sociétés d’autoroutes, les parkings. Ils y ont intérêt. » Mais du coût global de la charte, le ministre ne souffle mot. Une douzaine d’agglomérations (dont Paris, Strasbourg, Rouen, Rennes, Bordeaux, Nice, Orléans) se sont engagées à déployer une infrastructure de recharge accessible au public. Un investissement que Christian Estrosi a chiffré à « 200 millions d’euros par an ». Sur la base d’un objectif de parc de 2 millions de véhicules électriques, à l’horizon 2020. Entre 2012 et 2015, le nombre de bornes de recharge déployées sur la voie publique et les parkings devrait passer de 18 750 prises à 75 000 prises. EDF doit piloter le travail sur les bornes de recharge et le renforcement du réseau.
Quant aux entreprises – parmi lesquelles on retrouve Eiffage, France Télécom, La Poste, EDF, Vinci, RATP, SNCF, Veolia –, elles se regroupent pour passer une première commande de 50 000 véhicules électriques dotés d’une autonomie d’au moins 150 km. On n’y est pas encore, la voiture électrique de Peugeot affiche 130 km d’autonomie. Renault, PSA et Heuliez ont, à cette occasion, présenté leurs véhicules respectifs dans la cour du ministère. Ces nouveaux modèles seront commercialisés au plus tôt en 2011. Tout acheteur d’une voiture électrique bénéficiera du versement par l’Etat d’une prime de 5 000 euros. Ayoul Grouvel, responsable de la commercialisation des véhicules électriques chez PSA, indique que le ticket d’entrée « pour un particulier en ville se chiffrerait à 500 euros par mois, tout compris (usage, assurance, entretien), via un forfait mobilité ».
 

Gilles NAUDY

Ewa

Le bout du tunnel proche pour Heuliez ?

L?homme d?affaires turc Alphan Manas a réaffirmé son intérêt pour le constructeur des Deux-Sèvres Placé depuis presque un an en redressement judiciaire, Heuliez n’est pas encore au bout de ses peines. Un montant de15 millions d’euros a été promis par le Fonds stratégique d’investissement (FSI) et la présidente de la région Poitou-Charentes, mais il reste 30 millions à trouver pour atteindre la somme nécessaire à la construction de sa voiture électrique. Christian Estrosi a annoncé, le 16 mars, la signature d’un protocole d’accord – tombant à point nommé en période électorale – pour le rachat d’Heuliez par le fonds d’investissement Brightwell de l’homme d’affaires turc Alphan Manas. Cependant, à l’issue de la période de négociation exclusive qui venait de s’achever, rien n’était encore scellé. Le Turc a néanmoins réaffirmé son intérêt pour le constructeur des Deux-Sèvres : « Si nous sommes satisfaits des résultats de l’examen approfondi, nous serons prêts à racheter. Je continue à discuter avec des partenaires industriels potentiels en Turquie qui pourraient investir. » Il a par ailleurs déjà provisionné 3 millions d’euros pour apporter la preuve de sa solvabilité.
Le ministre de l’Industrie voit dans cette décision « une très belle nouvelle pour Heuliez et ses 600 salariés ». Si le rachat a lieu, il s’agira pour Alphan Manas d’injecter 30 millions d’euros au capital d’Heuliez, et ce au plus tard le 31 mars prochain. Mais le ministre ajoute qu’« il importe malgré tout, compte tenu de l’historique du dossier, de rester prudent tant que l’opération n’est pas finalisée en totalité sur le plan juridique ». Cet historique n’a effectivement pas joué en faveur du constructeur qui, en janvier dernier, attendait 16 millions d’euros promis par le fonds français BKC (Bernard Krief Consultants), qui ne sont jamais arrivés…
 

Marion BONNET

Ewa

Les 27 veulent se prendre en main sur le véhicule électrique

Le Conseil européen veut un plan en vue de développer les infrastructures utiles à l?essor des voitures vertes L’Europe veut des voitures vertes. Les ministres européens de l’Industrie ont demandé début mars à la Commission européenne de présenter d’ici fin mai un plan de développement des voitures électriques et hybrides. « L’industrie européenne doit se décider maintenant pour ne pas prendre de retard, elle doit se renouveler et investir pour rester en tête. Nous sommes à la croisée des chemins », a expliqué Miguel Sebastián, le ministre espagnol de l’Industrie au nom de la présidence tournante de l’Union européenne. Les 27 veulent un plan qui permette le développement des infrastructures nécessaires à l’essor des voitures vertes, notamment pour que les utilisateurs puissent être sûrs de pouvoir facilement recharger les batteries. Ils insistent aussi sur la nécessité d’investir massivement dans la recherche et l’innovation. Enfin, l’Europe devra proposer des normes pour les batteries et des standards communs pour les moteurs qui permettent de créer un marché unique pour ces nouveaux produits et assurent ainsi des débouchés potentiels suffisants pour les industriels. Les conducteurs doivent pouvoir traverser une frontière et être sûrs de ne pas tomber en panne parce que le système n’est pas identique d’un pays à l’autre. Si elle agit vite, l’Europe peut aussi espérer imposer sa norme au niveau mondial.?Autre aspect sur lequel la Commission européenne devra se pencher, l’approvisionnement en électricité. La multiplication des véhicules électriques va faire augmenter la demande, mais pour que le bilan carbone soit intéressant, il faut que l’électricité soit suffisamment verte. La France insiste sur l’opportunité représentée par le nucléaire. Toute une réflexion est en cours sur les réseaux intelligents d’électricité capable de moduler la demande en fonction de l’offre, par exemple en incitant à limiter la consommation aux heures de pointe.?Les pays européens commencent à se mettre en ordre de bataille sur ce sujet, tout particulièrement ceux qui ont une industrie automobile domestique. En octobre dernier, la France a lancé un plan national avec l’objectif de deux millions de voitures électriques sur le territoire d’ici 2020. Les Allemands eux sont plus modestes ou plus réalistes avec un objectif d’un million de voitures. Un groupe de travail commun entre les deux pays a été récemment lancé, il devrait déboucher, entre autres, cette année sur une expérience transfrontalière dans la zone de Strasbourg/Baden-Württemberg. Les Britanniques et les Néerlandais sont sur la même ligne. Les experts estiment que les véhicules verts pourraient représenter 20 % du marché d’ici 10 ans. Paris suggère d’encourager le verdissement des flottes d’entreprise, ou encore celui des administrations publiques en fixant un seuil minimal européen pour les véhicules décarbonés. Les 27 sont en tout cas d’accord sur une chose, c’est à l’échelle européenne que les efforts doivent porter afin de faire sauter les verrous technologiques, économiques et réglementaires. A la Commission désormais de leur dire comment faire.
 

?Isabelle ORY

Ewa

A Genève, l?électrique fait pavillon au salon de l’auto

L?électrique s?affirme comme une tendance lourde. Le défi des années à venir viendra des infrastructures de recharge pour les véhicules roulant sur leurs seules batteries Le salon de Genève qui se tient du 4 au 14 mars, consacre un pavillon entier aux véhicules peu ou non polluants. Le fabricant chinois de batteries BYD y présente son prototype E6. Cette berline longue de 4,55 m dispose d’une autonomie de 400 km avec ses batteries lithium-ion. Le constructeur assure qu’elles se rechargent en une heure et permettent à la E6 d’atteindre 160 km/h. Du japon voisin, vient la Mitsubishi Miev. Une citadine équipée, elle aussi, de batteries lithium-ion qui l’emmènent sur 160 km à une vitesse maxi de 130 km/h. La recharge lente se fait sur une prise secteur standard, mais une prise spéciale lui confère une charge plus rapide selon la tension choisie. Elle sera également commercialisée sous les marques Peugeot et Citroën. La Tazzari Zéro, à l’aspect sportif, vient d’Italie. Avec ses 2,88 m et ses 90 km/h, elle affiche sa vocation urbaine. Pesant 550 kg, elle accueille deux passagers et emporte des batteries lithium-fer qui se rechargent en 6 heures sur une prise 230 V. Elle se positionne sur le même créneau que la Luménéo Smera, déjà en production en France. La société DOK-ING construit une voiture électrique en Croatie. Avec ses portes papillon et sa silhouette ramassée, cette urbaine agile emmène deux passagers à 130 km/h. Ses deux moteurs de 65 ch, alimentés par des batteries lithium-fer-phosphate, la propulsent sur une autonomie de 250 km. La recharge demande de 3 à 8 heures, selon le niveau de charge requis. Arrivant des USA, la Chevrolet Volt est une berline hybride aux dimensions européennes. Elle utilise l’énergie électrique que lui fournit son bloc batteries de 16 kW pour rouler en mode tout électrique sur 60 km. Trois heures suffisent pour recharger ses batteries au lithium-ion. Au-delà de cette limite, un moteur auxiliaire fournit l’électricité pour recharger ses batteries. Son moteur électrique développe l’équivalent de 150 ch et lui permet d’atteindre 160 km/h. Le carrossier italien Giuggiaro présente son prototype Quaranta, une hybride à la carrosserie effilée. Deux autres sportives électriques sont à Genève : la Lampo 2, un cabriolet ultrarapide et la Green GT, première voiture de course électrique homologuée par la FIA. Enfin, Opel expose l’Hydrogen 4. Ce vaste SUV embarque un réservoir d’hydrogène de 4,2 kg, comprimé à 700 bars, qui alimente les 440 cellules de sa pile à combustible. La PAC fournit l’énergie à un moteur électrique synchrone de 73 kW qui permet une vitesse de pointe de 160 km/h et donne à l’Hydrogen 4 une autonomie de 320 km. BMW est présent avec une mini électrique et, malgré les turbulences, le constructeur charentais Heuliez expose sa gamme de véhicules 100 % non polluants. Mais le principal défi des années à venir viendra des infrastructures de recharge pour les véhicules roulant sur leurs seules batteries. Afin d’y répondre, la société Texx propose ses systèmes de recharge de batteries. Comme sa compatriote genevoise Green ID, cette compagnie suisse mise sur développement rapide de ce type d’installation sur des parcs dédiés. En parallèle du salon de l’auto, le Forum IAMF 2010 se penche sur les moteurs de l’avenir et la mobilité du futur.
 

Thierry Pierre GRAINDORGE

Ewa

F-City, silence, ça tourne !

Sans bruit, la « voiture » électrique F-City fabriquée entièrement chez FAM Automobiles, dans le Doubs, s?est infiltrée dans le trafic des rues de Montbéliard. Quatre autres villes françaises se sont également laissé tenter par ce véhicule Née il y a deux ans d’un projet de la communauté d’agglomération du Pays de Montbéliard (CAPM), du pôle « véhicule du futur » et du constructeur FAM Automobiles, la F-City est aujourd’hui produite en série à Etupes, près du site PSA de Sochaux-Montbéliard. Il ne s’agit encore que d’une petite production, avec pour 2010 un objectif de 500 véhicules. Si la CAPM s’est vu livrer les trois premiers véhicules de série (deux autres arriveront sous peu), les villes de Montargis et d’Antibes ont également passé commande. Et deux autres villes devraient prochainement signer avec le constructeur.
Alors, quels sont les atouts de la F-City ? Ce véhicule urbain est d’un point de vue juridique un « quadricycle lourd » qui peut être conduit sans permis voiture (le permis B1 suffit). FAM Automobiles a sur ce point obtenu une homologation européenne. La F-City est un véhicule à propulsion électrique, d’une puissance de 10 kW (soit un équivalent de 15 ch DIN pour un moteur thermique). Sa batterie NiMh, qui pèse 270 kg, est prévue pour environ 2 200 cycles, soit six ans d’utilisation. Elle peut se recharger en 6 heures sur toute alimentation électrique 220 V. « On débranche la cafetière et on recharge sa F-City », plaisante Pascal Bernard directeur général de FAM Automobiles. Le véhicule dispose d’une autonomie d’environ 120 km (moins en cas de grands froids) pour une vitesse maximale de 65 km/h. D’autres types de batteries auraient été compatibles, comme celles au lithium-ion, mais selon le constructeur elles présentent des risques de surchauffe et d’explosion, en plus d’un coût élevé. Le cas de la batterie gel/plomb n’a pas été écarté car, si celle-ci propose des performances moins élevées que la batterie NiMh (moins d’autonomie, moins de vitesse du véhicule), son coût est un avantage. La F-City, produite en petite série, n’est pas une voiture à bas prix. Elle est actuellement commercialisée 33 000 euros (dont 20 000 euros pour la batterie). Une version moins onéreuse pourrait voir le jour avec une batterie gel/plomb annoncée à moins de 20 000 euros. FAM Automobiles planche également sur une version à bicombustible équipée d’un petit moteur thermique alimenté à l’essence et au gaz naturel. Le taux de CO2 rejeté dans l’atmosphère pourrait ainsi être minime. Mais il faudra attendre un peu car l’administration n’a prévu aucun statut pour un véhicule fonctionnant ainsi…
Les F-City de la CAPM seront utilisés par le personnel de l’agglo. Pas de location au public pour le moment, mais tout est possible, d’autant qu’elle est facilement adaptable pour les personnes à mobilité réduite, transporter une personne de plus, tracter une remorque, etc. Si ce projet semble en bonne voie, on dispose en revanche de très peu d’information sur le devenir des batteries usagées, leur recyclage, leurs déchets, leur nocivité. La F-City n’est sans doute qu’un élément de l’évolution des véhicules propres tels qu’ils seront proposés dans quelques décennies. Mais ce sont des projets utiles, qui ont le mérite de tester des technologies encore trop marginales, de mesurer les problèmes, de les résoudre et de sortir petit à petit du tout thermique, du tout pétrole.
 

Philippe BOISSON

Ewa

Du vélo à l?auto : Peugeot se lance dans la location

Le nouvel objectif du constructeur à l?échéance 2015 est de devenir leader en services de mobilité. Il vient ainsi de lancer sa toute nouvelle arme : Mu by Peugeot Si demain vous avez besoin d’un vélo à assistance électrique pour l’après-midi, d’un scooter pour la journée, d’un siège bébé pour le week-end ou d’une voiture pour la semaine, c’est peut-être chez Peugeot que vous allez vous rendre. Car le nouvel objectif du constructeur à l’échéance 2015 est de devenir leader en services de mobilité. Il vient ainsi de lancer sa toute nouvelle arme : Mu by Peugeot. Après avoir été testé à Lyon, Nantes, Brest et Rennes, ce nouveau service est disponible depuis le 4 février chez cinq concessionnaires parisiens. Le principe est simple : il suffit de s’enregistrer sur le site www.mu.peugeot.fr, sans frais d’abonnement, de créditer au moins 50 « unités de mobilité » (soit 10 euros) sur son « compte mobilité » et de réserver un véhicule. Peugeot propose non seulement un large panel de véhicules – du vélo à l’utilitaire, en passant par toute sa gamme de voitures et de scooters – mais également des équipements annexes, type GPS, coffre de toit, siège bébé… Et peut répondre ainsi à beaucoup d’attentes, avec des tarifs raisonnables. Exemples : 5 euros la demi-journée pour un vélo à assistance électrique, 25 euros la journée pour un scooter et à partir de 50 euros la journée pour une voiture… On ne peut néanmoins pas encore parler de maillage du territoire, vu le peu de concessionnaires proposant le service dans Paris. Mais le constructeur avance que le réel déploiement se fera tout au long de l’année sur d’autres concessions de la capitale. Quoiqu’il en soit, elles ne sont qu’une vingtaine, on reste donc loin d’un système de mobilité de proximité type Vélib’, par exemple, qui propose 1 224 stations dans Paris ! Peugeot espère néanmoins fidéliser dans un premier temps 1 600 clients sur l’ensemble de la France d’ici le mois de juin. Il va par ailleurs poursuivre son développement au niveau européen avec Berlin, Milan et Madrid dès le mois de mai, puis Barcelone et Bruxelles au mois de juin 2010.
 

Marion BONNET

Ewa

L?Eurovignette impacterait peu le prix du produit final

De l?étude commandée par la Commission européenne, il ressort que le coût de l?Eurovignette pour les transporteurs routiers serait loin d?être insurmontable puisqu?il devrait être en grande partie reporté sur le consommateur final C’est une étude qui vise à clarifier des débats qui s’enlisent entre les 27 pays membres de l’Union européenne. Il y a quelques mois, les ministres des Transports avaient demandé plus d’information à la Commission européenne sur l’impact attendu de la future directive Eurovignette. Le centre de recherche de la Commission s’est donc exécuté, publiant une recherche concrète et précise des conséquences attendues sur les prix du transport routier en Europe et sur les prix de quelques produits de grande consommation. Les résultats ont été présentés aux députés de la commission Transports du Parlement européen fin janvier.
Les chercheurs se sont focalisés sur quelques grands corridors de trafic international comme Rotterdam – Cologne, Sines – Paris ou Lyon – Bratislava. Selon les trajets, l’internalisation des externalités (pollution de l’air, bruits et congestion) représenterait entre 1,8 % et 5,2 % de charges supplémentaires. Par exemple, sur le trajet entre Sines, au Portugal, et Paris, en l’état actuel de la directive, cela donnerait une moyenne de 2,9 centimes en plus par kilomètre pour un poids-lourd à la norme Euro IV, soit une hausse moyenne de 2,7 % des coûts opérationnels pour le transporteur routier.
Selon les scientifiques de l’exécutif, une large part de cette hausse sera de toute façon répercutée sur le consommateur final ; ils estiment qu’entre 20 et 30 % de ces charges supplémentaires pourraient être absorbés par les opérateurs eux-mêmes, via l’amélioration de leur efficacité et/ou de leur technologie. « Même si l’entièreté des coûts externes était répercutée sur les consommateurs, l’augmentation des prix serait très limitée » écrivent-ils. Globalement, ils démontrent que l’impact sur le prix du produit final est négligeable et qu’il serait uniquement perceptible, même si toujours marginal, dans des situations à la fois précises et limitées, comme dans le cas de produits ayant un faible prix par rapport à leur volume ou dans le cas de trajets pendant des périodes de pointe en termes de trafic. Les secteurs les plus touchés seraient les produits agricoles ou les matériaux bruts transportés en vrac.
Mais, même limité, ce renchérissement des coûts devrait orienter le comportement de ceux qui veulent faire transporter leurs marchandises : ils auront davantage tendance à rechercher des alternatives, à mieux affiner les trajets et l’articulation entre les différents modes. En tablant sur une hausse moyenne de charges de 3 %, l’étude conclut que la directive provoquerait une diminution du trafic routier de 13,5 milliards de tonnes-km/an, principalement dans les corridors les plus engorgés, ce qui représente seulement une baisse de volume de 0,7 % pour le trafic routier. La congestion serait réduite de 4 % selon les projections des scientifiques et les émissions de CO2 du transport routier de marchandises de 8 %.
Enfin, l’internalisation des coûts sur les grandes routes internationales permettrait de rapporter 1,8 milliard d’euros par an, 2,3 milliards si elle était étendue aux voitures individuelles. Les organisations qui représentent le ferroviaire ont salué la publication de ce texte, qui va dans le sens de ce qu’elles souhaitent. « Cette étude apporte la preuve que l’internalisation des coûts ne nuira ni à l’économie européenne ni au pouvoir d’achat des consommateurs, se réjouit Michael Robson, le secrétaire général de l’EIM, le lobby des gestionnaires d’infrastructures. Au contraire, elle rapportera plusieurs milliards par an. » L’Espagne, qui préside l’Union européenne jusqu’en juin, a néanmoins précisé devant les eurodéputés qu’elle n’avait pas pour autant l’intention d’avancer sur l’examen du texte dans les mois qui viennent, la présidence évoque juste quelques « réunions techniques »…
 

Isabelle ORY

Ewa

Mobilité : le découplage des évolutions entre l?urbain dense et le reste du territoire s?accentue

Grandes villes et zones rurales évoluent en sens inverse en terme de mobilité : réduction des déplacements et de la voiture dans les premières contre augmentation de la part de l?automobile chez les secondes En matière de mobilité, grandes agglos et zones rurales ou faiblement urbanisées évoluent en sens inverse : tandis qu’on note une réduction des déplacements et de la voiture dans les premières, on assiste à une stabilité de la mobilité et à une augmentation de la part de l’automobile chez les secondes. C’est la première conclusion de l’enquête nationale transports et déplacements 2007-2008 réalisée par l’Insee et le service de l’observation des statistiques du ministère de l’Ecologie, rendue publique à l’été 2009. La précédente enquête datait de 1994. Entre ces deux dates, les habitants des villes-centres des grandes agglomérations sont 5 % de moins à utiliser une voiture. Les reports modaux profitent aux modes doux ou légers – avec + 3 % pour la marche et + 1,5 % pour les deux-roues motorisés ainsi que pour le vélo –, contrairement aux transports en commun qui voient leur part reculer de deux points. Entre 1994 et 2008, la vitesse des transports n’a significativement varié (la variation étant calculée à partir de l’évolution de la distance à vol d’oiseau et de celle de la durée des déplacements) que pour les résidents des espaces faiblement urbanisés, qui réalisent trois déplacements sur quatre en voiture. Pour eux, la part des transports collectifs reste stable, à 5 %, et ces déplacements sont le fait des jeunes pour les trois quarts ; la part de la voiture gagne deux points, au détriment de la marche et du vélo. D’ailleurs, le taux de motorisation continue de croître dans l’espace rural : 68 % des personnes appartiennent à un ménage comptant autant de voitures que de membres adultes !
 

Cécile NANGERONI

Ewa

La fabrication de l?Airpod devrait commencer en début d?année

Treize ans après avoir lancé le projet, l?inventeur de la voiture à air comprimé, dont le dernier prototype a été baptisé Airpod, pourrait lancer la production de son véhicule au début de cette année près de Nice puis au printemps en Suisse Treize ans après avoir lancé le projet, Guy Nègre, l’inventeur de la voiture à air comprimé, dont le dernier prototype a été baptisé Airpod, pourrait lancer la production de son véhicule au début de cette année, à Carros, près de Nice, sur le site de l’usine MDI, puis au printemps en Suisse. Original par sa motorisation, le véhicule le sera aussi par sa fabrication totalement décentralisée, dans des petites usines de montage, au plus près de ses acheteurs pour réduire les rejets de CO2 liés au transport des pièces. 80 % des éléments qui le composent seront construits localement, notamment la carrosserie en fibre de verre, exception faite des pneumatiques, des vitres et des freins. L’usine suisse, installée dans l’ancien site Swissmetal Boillat, à Reconvillier, devrait démarrer la production en mars prochain. D’autres sites pourraient naître au Maroc, au Mexique, ainsi que 21 en France. La production est estimée à trois véhicules par heure et par unité de production. Soit une capacité d’environ 8 000 véhicules par an. Quant à la demande, Guy Nègre, le directeur de MDI, dit « déjà compter sur 40 000 intentions d’achat issues du privé et 50 000 requêtes d’organismes publics, comme EDF ». VU Log, qui a créé en 2007 à Antibes Cité VU, le premier site de location de véhicules électriques en libre-service, sera le premier client à proposer des Airpod à ses clients, puis plus tard des OneFlowAir, le véhicule biénergie également inventé par MDI qui produit son propre air comprimé et dont la production démarrera à l’automne.

Yann GOUBIN