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Ewa

Vignette autoroutière : Bruxelles attend la Slovénie au tournant

Bruxelles a envoyé une mise en demeure à la Slovénie au sujet de sa vignette autoroutière, première étape avant une procédure d’infraction devant la Cour de justice européenne C’est l’avertissement avant le blâme. Depuis le 1er juillet, Ljubjana fait payer aux automobilistes et aux motocyclistes l’accès à ses autoroutes : 55 euros pour l’année ou 36 euros pour six mois pour les voitures. La Commission européenne critique le dispositif. A son sens, il crée une discrimination entre les ressortissants des autres Etats membres qui circulent occasionnellement sur le réseau et les Slovènes eux-mêmes qui fréquentent plus souvent les routes de leur pays. Les services du commissaire aux Transports dénoncent le « manque de droits d’usage proportionnés pour le transit ou l’utilisation de courte durée de l’infrastructure ». En clair, le vacancier européen qui ne fait que traverser la Slovénie devrait payer moins. Bruxelles a tergiversé avant de lancer cette mise en demeure. La législation communautaire n’interdit en effet pas les vignettes autoroutières pour les voitures, il n’y a même pas de cadre juridique européen dans ce domaine. La Commission invoque donc une base moins solide : les principes généraux des traités européens, qui condamnent la discrimination entre citoyens de différents Etats. Un choix qui avait été contesté à l’intérieur même de l’exécutif européen, certains estimant qu’alors qu’on propose via l’Eurovignette une tarification appliquée aux poids lourds, ce n’est pas le moment d’entraver les efforts de la Slovénie… Mais le commissaire Alberto Tajani est italien et ce sont les Italiens qui ont le plus protesté lorsque cette vignette a été mise en place. Ceci explique peut-être partiellement cela…
 

Isabelle ORY

Ewa

Sécurité routière : les chiffres comparés des capitales européennes

L’étude publiée par le Conseil européen de la Sécurité routière démontre que les rues des capitales européennes sont deux fois moins mortelles que les routes du continent On a deux fois moins de chance de mourir dans les rues des capitales européennes que sur une route ailleurs sur le continent. C’est ce que révèle une étude publiée par le Conseil européen de la Sécurité routière (ETSC), à l’occasion de la journée européenne de la Sécurité routière, qui a eu lieu le 13 octobre. L’ONG spécialisée dans le traitement des statistiques routières a analysé les données transmises par plus de 30 capitales afin de voir lesquelles avaient fait des efforts ces dernières années, notamment dans la perspective de l’objectif fixé par l’Union européenne de diviser par deux le nombre de morts entre 2001 et 2010. Les bons résultats des grandes villes s’expliquent facilement : il y a moins d’accidents impliquants des voitures, ils sont de toute façon moins violents en zone urbaine parce que la vitesse est réduite. Mais les usagers vulnérables eux paient un lourd tribu (voir graphique) : en ville, un mort sur deux est un piéton ou un cycliste. Un vrai défi pour les municipalités. « Nous voyons aussi apparaître un nouveau type d’usagers, les piétons qui ont leurs écouteurs dans les oreilles, que les Anglais appellent podestrians (contraction entre Ipod et pedestrian). Ils sont encore plus impliqués dans les accidents que les autres, parce qu’ils sont immergés dans leur monde musical », ajoute Ellen Townsend, la directrice de l’ETSC. En 2007, les rues de Berlin (1,64 tué pour 100 000 habitants) et de Paris (1,70) étaient les plus sûres pour les usagers. En revanche, mieux vallait être très prudent à Ljubjana en Slovénie (12,98 tués pour 100 000 habitants) ou Vilnius en Lithuanie (12,09). L’étude du Conseil européen de la sécurité routière préfère néanmoins se concentrer sur les progrès accomplis par les villes ces dernières années. Parmi les bons élèves, Lisbonne, Oslo, Stockholm ou encore Paris qui arrive en quatrième position du classement (voir graphique). A chaque fois, les résultats ne sont pas dus au hasard mais le fruit d’une politique délibérée et d’efforts soutenus dans le temps. « A Lisbonne, nous avons amélioré l’infrastructure aux croisements, nous avons travaillé sur le stationnement automobile, explique Joao Cardoso du laboratoire portuguais pour l’ingénierie civile. Une meilleure intégration des différents modes de transports (train, métro et bus) a permis de rendre les trajets piétons plus sûrs. » A Lisbonne, le nombre de tués sur la route est passé de 10,4 pour 100 000 habitants en 2001 à 4,33 en 2007. En Norvège, la capitale a elle misé sur la réduction de la vitesse, en multipliant les zones 30. Les carrefours les plus dangereux ont été remplacés par des ronds-points. Résultat : un nombre de tués dans les rues passé de 2,95 pour 100 000 habitants à 1,82. Des bonnes pratiques observées au niveau européen, l’ETSC tire plusieurs enseignements. « Il est crucial d’avoir une vraie stratégie pour la sécurité routière, qui peut notamment passer par un plan pluriannuel », souligne Graziella Jost, responsable de l’étude . Les besoins des usagers les plus vulnérables doivent être tout particulièrement pris en compte. La police doit être associée à la démarche à la fois pour la prévention et les sanctions. Enfin, les zones 30 doivent être généralisées aussi souvent que possible.
 

Isabelle ORY

Ewa

Les phares de jour obligatoires sur les voitures neuves après 2011

L’objectif du nouveau dispositif est de diminuer le nombre de tués de 3 à 5 % Les industriels et les pays de l’Union européenne réunis au sein du groupe Cars 21 ont accepté la mesure : à partir de février 2011, toutes les nouvelles voitures seront équipées de phares de jour dédiés, des diodes qui s’allumeront automatiquement une fois le contact initié. Les camions et les bus seront également concernés dix-huit mois plus tard, à partir d’août 2012. Objectif : réduire de 3 à 5 % le nombre de tués sur les routes, baisser de 10 à 15 % les collisions frontales. Les Scandinaves ou encore les Hongrois appliquent déjà ce système avec succès. La consommation d’essence ne devrait augmenter que de 1 à 2 %, mais le nouvel équipement coûtera quand même 150 euros, qui seront très vraisemblablement répercutés sur les acheteurs. Les motards qui s’étaient dressés contre l’expérience sur base volontaire menée en France en 2005 avec les feux de croisement ont dit oui au texte, en raison de la luminosité différente des nouveaux feux, qui devrait permettre de toujours distinguer les deux-roues. « En Grande-Bretagne, on constate qu’il y a beaucoup de véhicules rouges et jaunes, sans doute pour être mieux vu, mais en France, les véhicules gris, moins visibles, sont de plus en plus fréquents. Cette mesure permettra de remédier à leur manque de visibilité », se réjouit Bernard Potier, le président de l’association de la Prévention routière. Pour lui, les feux dédiés présentent des avantages, ils sont moins forts que les codes, ils éblouieront donc moins, et ils consomment peu d’énergie, d’autant qu’ils ne seront installés qu’à l’avant. Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la politique volontariste menée au niveau européen par la Commission de Bruxelles, objectif : diviser par deux le nombre de morts sur les routes d’ici 2010 par rapport à 2001. Parmi les autres améliorations techniques réclamées par les associations : l’obligation d’équiper les voitures d’un limitateur de vitesse (Intelligence speed adaptor) : basé sur la technologie du GPS, cet engin indique au véhicule quelle vitesse il doit respecter sur un segment particulier. « ça c’est l’avenir », plaide Bernard Potier. On n’y est pas encore.
 

Isabelle ORY

Ewa

Une nouvelle étude conteste l?efficacité des péages

Dans tous les pays, la taxation a surtout fait baisser le trafic à vide des poids lourds Le projet de révision de la directive Eurovignette, qui prévoit d’internaliser les externalités, n’a pas fini de faire couler de l’encre. Dernier exemple en date, une étude commandée par le Parlement européen à un institut italien spécialisé, Trasporti e Territoria, afin de faire le point sur les différents systèmes de tarification routière en vigueur en Europe et d’évaluer leur impact sur la répartition entre les différents modes. Mauvaise surprise pour les avocats du transfert modal : les péages, qu’ils soient basés sur le temps ou la distance parcourue, ne sont pas un outil très efficace ! « Les expériences montrent qu’aucune modification importante de la répartition modale n’a été observée », notent tout simplement les experts après examen de la situation dans les pays qui font déjà payer l’utilisation de la route. Selon eux, la taxation ne peut être qu’une facette d’une politique plus globale et plus volontariste qui permette aux utilisateurs de faire des choix alternatifs à la route. Pas la panacée donc.  Si impact réel il y a, il s’observe surtout au niveau du renouvellement du parc, à condition de coordonner la mise en place des grilles de tarification avec le calendrier d’application des normes Euro, afin de permettre aux entreprises de transport routier de mieux planifier leurs investissements. Globalement, la taxation incite aussi les entreprises à rouler le moins possible à vide et à s’organiser différemment pour limiter les coûts. Pour que la tarification fasse sentir des effets, relèvent les experts de TRT, il faut qu’elle soit extrêmement différenciée en fonction du poids, de la norme Euro, du moment de la journée, du lieu et potentiellement du bruit. Ils estiment également qu’il faut l’appliquer aux véhicules de plus de 3,5 tonnes, pour qu’ensuite il soit envisageable de l’étendre aux voitures. Les péages doivent concerner l’ensemble du réseau et la technologie doit être interopérable d’un pays à l’autre. Du grain à moudre donc à la fois pour les partisans de la proposition de la Commission européenne qui reprend déjà la plupart de ces éléments, mais aussi pour ses adversaires qui pourront toujours pointer que l’efficacité de la nouvelle directive reste à prouver et que son utilité est donc contestable. Les débats sur le sujet devraient animer les sessions de la Commission Transport du Parlement une grande partie de l’automne.
 

Isabelle ORY

Ewa

Autopartage : Marguerite s?enracine à Nantes

Après quatre mois d’existence, la formule d’autopartage Marguerite a trouvé un public, étend maintenant son territoire et abaisse ses « droits d’entrée » Epanouie, la Marguerite nantaise ! Après quatre mois d’existence, cette formule d’autopartage a trouvé un public. Elle étend maintenant son territoire et abaisse ses « droits d’entrée » pour diminuer encore la crainte que ses clients potentiels ont de l’essayer. La commercialisation a commencé mi-avril avec onze stations et 30 voitures, dans le centre de Nantes. Après des débuts timides, le rythme des abonnements est de 7 à 8 par jour pour un total de 75 abonnements au 15 septembre. « Un démarrage satisfaisant. Nulle part, le marché de l’autopartage ne s’est allumé d’un coup de flamme », raisonne Thierry Lesaffre, créateur du service et à l’origine loueur de voitures. Son objectif est de 300 abonnés au bout d’un an, 1 000 pour commencer à gagner de l’argent. Il a investi 900 000 euros et ne prévoit un bénéfice qu’au mieux dans trois ans, au pire dans sept. Pour lui, même si en ville, la page du tout-automobile est bien tournée, même si le transport public est en vogue et que l’heure est à l’éparpillement des modes de transports, l’autopartage reste un concept neuf. Il prend du temps à s’installer dans la vie des gens. La société i-marguerite (les réservations se font surtout par Internet) s’est un peu ajustée pendant l’été. Sa priorité est de « sécuriser le citoyen », de l’inciter à essayer l’autopartage. Par la communication d’abord. « Nous disons qu’aucune durée minimale d’engagement n’est demandée. Nous n’en exigions aucune, mais le dire change tout. » Le loueur a enfoncé le clou en lançant son offre « satisfait ou remboursé ». Pendant trois mois, s’il se désabonne, le client peut récupérer les 100 euros de droit d’entrée. En plus de la restitution normale de son dépôt de garantie de 150 euros. Les souscriptions se sont alors envolées. En septembre, une offre « découverte », supprime même les 100 euros de droit d’entrée. Le client voyage avec son abonnement mensuel de 9,90 euros par mois, carburant compris (+ le prix de l’heure et au km). Les dirigeants d’i-marguerite accentuent aussi les « avantages » dont bénéficient les abonnés dans les autres services liés à la mobilité à Nantes : accès dans les aires piétonnes, heures gratuites dans les parkings payants, tickets dans le tram et le bus, des tarifs préférentiels chez les loueurs pour le week-end et les vacances. Les premières analyses de clientèle révèlent de bonnes surprises. L’autopartage évite la possession de beaucoup de voitures personnelles. Les retraités sont partants. Les entreprises aussi. Trois nouvelles stations d’autopartage vont entrer en service d’ici la fin de l’année.
 

Hubert HEULOT

Ewa

Fréquentation en baisse dans les parkings du centre-ville de Lyon

Si Lyon Parc Auto (LPA) a enregistré pour la première fois en 2007 un baisse de fréquentation des parkings, celle-ci a des conséquences limitées Nouveau président de Lyon Parc Auto (LPA) et premier adjoint à Lyon, chargé des Déplacements, Jean-Louis Touraine assume le grand écart entre ses deux fonctions, a priori opposées, grâce au statut de la SEM Lyon Parc Auto, entreprise citoyenne : « LPA n’est pas seulement une société commerciale, mais aussi la société du Grand Lyon et de Lyon, qui privilégient le report des déplacements en voiture vers les modes doux. » Dans ces conditions, la baisse de fréquentation des parkings enregistrée par LPA pour la première fois en 2007 a des conséquences limitées. D’autant plus que la baisse reste contrastée : elle est globalement de -1 % à périmètre constant pour les usagers horaires, mais le nombre des abonnés reste stable. La baisse est surtout sensible dans les grands parkings Centre Commercial Part Dieu (-2 %), Antonin-Poncet à Bellecour (-6 %) et Bonnel-Part-Dieu (-16 %). Alors que des parkings moins importants comme Croix-Rousse et Saint-Georges (Vieux-Lyon) affichent une forte progression, à +26 % et 46 %. Et avec deux nouveaux parcs ouverts et trois parcs exploités sur une année entière en 2007, LPA confirme son attractivité (+3 %) auprès des automobilistes. La baisse de fréquentation des parcs s’inscrit dans la tendance à la diminution de la part de la voiture dans les déplacements, qui est passée de 52 % à 47 % depuis 2002. Malgré une année en demi-teinte,  le chiffre d’affaires (41 millions d’euros) augmente grâce à l’ouverture de nouveaux parcs. Il s’annonce déjà à la hausse pour 2008 avec deux réalisations importantes, le parc Morand (735 places) dans le 6e arrondissement, inauguré cette semaine, et l’ouverture du Parc Tony Garnier (850 places) à Gerland, prévue en novembre. Cerise sur le gâteau, la SEM réalise aussi un bénéfice meilleur que prévu, à 2,31 millions d’euros. 500 000 euros seront versés aux actionnaires, dont 62 % aux collectivités locales.
 

Claude FERRERO

Ewa

Le nouveau président du Gart veut faire régresser l?automobile

Mercredi 10 septembre, l’élection de Roland Ries, maire socialiste de Strasbourg, à la tête du Gart (Groupement des autorités responsables de transport) n’a pas fait un pli Ça s’est fini à l’unanimité. Mercredi 10 septembre, l’élection de Roland Ries, maire socialiste de Strasbourg, à la tête du Gart (Groupement des autorités responsables de transport) n’a pas fait un pli, consacrant la bonne vieille tradition selon laquelle une organisation d’élus défendant des intérêts communs devaient faire fi de leurs divisions politiques. La gauche est majoritaire dans le collège des collectivités locales adhérentes au Gart, mais elle a dû faire face à plusieurs candidatures, dont celles de Daniel Delaveau, maire de Rennes, et de Bernard Rivalta, président du Sytral, à Lyon. Ce dernier présentait l’avantage de pouvoir se consacrer beaucoup à la fonction, renouant un peu avec l’époque de Jacques Auxiette. Mais les élus socialistes influents du Gart ont préféré mettre à leur tête un parlementaire, maire de grande ville, qui de plus est aussi un bon connaisseur des transports. Car Roland Ries connaît effectivement très bien le domaine de la mobilité, pour avoir été président de la CTS, Compagnie des transports strasbourgeois, de 1989 à 2001, président du Club des Villes cyclables ou encore fervent défenseur de l’autopartage à travers son travail de sénateur. Vice-président du Gart entre 1996 et 2001, il connaît aussi la maison de la rue de Palestro et les missions qui lui sont dévolues. Justement, que va-t-il faire ? S’inscrire dans la continuité de son prédécesseur Michel Destot et de sa directrice générale Chantal Duchêne, à savoir orchestrer un travail intense de lobbying politique, centralisé et très orienté sur le financement et l’organisation institutionnelle ? Ou voudra-t-il relancer un peu plus la machine à études et innovations du Gart, afin de faire circuler bonnes idées et bonnes pratiques du transport public, et de peser davantage sur le marché de la mobilité et les partenaires industriels ? « Penser globalement déplacements et aménagement à tous les niveaux institutionnels est indispensable pour faire régresser l’automobilité », a-t-il déclaré après l’élection du conseil d’administration. L’élection du bureau et des vice-présidents, le 23 septembre, devrait permettre d’en savoir plus sur les orientations du président Ries, qui devra aussi se pencher sur les relations avec l’UTP (union des transports publics).
 

Gilles DANSART