2013 sera l’année du bus sur le réseau toulousain. 24 nouveaux véhicules articulés GX-427 d’Heuliez viennent d’être mis en service sur les lignes 16 et 22 (9,3 millions d’euros). 2013 sera l’année du bus sur le réseau toulousain. 24 nouveaux véhicules articulés GX-427 d’Heuliez viennent d’être mis en service sur les lignes 16 et 22 (9,3 millions d’euros). En septembre, ces bus inaugureront le nouveau concept de ligne structurante type Chronobus sur la ligne 16 (première du réseau avec des pointes de fréquentation à 17 000 passagers par jour) avec une livrée spéciale. Pour l’instant, la livrée reste sobre : blanche avec des lignes orange.
Tisséo a choisi la version haut de gamme des GX-427 d’Heuliez, mais en version diesel (normes Euro V) : 18 mètres de long avec quatre portes coulissantes type tramway permettant une plus grande fluidité pour la montée-descente des 160 passagers, une grande luminosité grâce à des éclairages d’ambiance à LED, des baies panoramiques en partie basse, la climatisation… Les PMR bénéficieront de deux places pour fauteuils roulants ainsi que d’un plancher surbaissé d’une hauteur d’accès de 320 mm et d’une rampe d’accès manuelle intégrée à la structure du bus. Ces 24 bus s’ajoutent aux 560 bus du parc de la régie toulousaine, dont 248 roulent au GNV et 297 au gasoil.
Le réseau de bus de la communauté d’agglomération du Pays de Flers (14 communes et près de 30 000 habitants) a été transformé au 2 janvier 2013, à l’occasion du démarrage d’un nouveau contrat de DSP, même si l’agglo avait annoncé la création d’une régie. Le réseau de bus de la communauté d’agglomération du Pays de Flers (14 communes et près de 30 000 habitants) a été transformé au 2 janvier 2013, à l’occasion du démarrage d’un nouveau contrat de DSP, même si l’agglo avait annoncé la création d’une régie. Remporté par Veolia Transport Normandie Interurbain (VTNI), qui exploitait déjà le réseau Némus, le nouveau contrat prévoit de rendre le réseau plus lisible et de rationaliser les lignes. Ainsi, depuis le 2 janvier, le trajet de la ligne 1 est en partie repris par la 2 de manière à équilibrer la desserte du territoire, tout en offrant davantage de correspondances à la gare SNCF, à la place Saint-Germain et la place du Général-de-Gaulle. Quant à la ligne 3, elle devient une véritable ligne urbaine qui dessert désormais Saint-Georges-des-Groseillers, une commune de l’agglomération au nord de Flers.
Le nouveau réseau permet aussi de desservir des lieux de fortes fréquentations, avec de nouveaux arrêts comme le pôle femme/enfant de l’hôpital Monod ou le centre aquatique Capfl’O. La fréquence des passages, toutes les 30 minutes sur les lignes 1 et 2, et toutes les heures sur la 3, est légèrement en baisse. Mais elle est compensée par une amplitude plus large du service : de 7h15 à 19h30 au lieu de 7h30 à 19h20 jusqu’en décembre dernier. Le service de transport à la demande Créabus fonctionnera, lui, de 7h15 à 19h et desservira l’ensemble des 14 communes.?Il sera principalement destiné aux personnes à mobilité réduite. Un troisième bus complétera la flotte des véhicules destinés à Créabus.
Le nouveau contrat de délégation de service des transports du Grand Montauban débutera le 1er janvier prochain. Le nouveau contrat de délégation de service des transports du Grand Montauban débutera le 1er janvier prochain. C’est Veolia Transdev qui a été retenu par le conseil communautaire du Grand Montauban, le 30 novembre 2012, pour une nouvelle période de dix ans. « C’est une seconde étape dans la modernisation du réseau», explique Emmanuel Boivin, directeur de la Société d’économie mixte des transports montalbanais (SEMTM). La poursuite du partenariat s’explique aussi par le succès de la précédente DSP. « La fréquentation a augmenté de 29 % globalement sur l’ensemble de l’offre de transport en 2011, et de 14 % sur Hespérides, le réseau de bus réguliers. » Mais les autres modes proposés par la SEMTM ne sont pas en reste. Le réseau TAD Libellule a progressé de 4 % en 2011, et de 60 % selon les chiffres arrêtés au mois de novembre 2012. Un bond qui s’explique par la refonte de ce service en 2011. Gros succès aussi pour le libre-service vélo Monbeecycle avec 550 locations, dont 49 % de longue durée, donc par des habitants de l’agglo et non des touristes. Seule la navette de centre-ville Cocci « s’essouffle », reconnaît Emmanuel Boivin. « La ville a évolué, avec des points d’attraction nouveaux et la navette n’a pas suivi. Mais cela fait partie des modifications du réseau que nous allons apporter en septembre. » Les changements porteront surtout sur les lignes structurantes A et C, les plus belles hausses avec +11 % de fréquentation, qui seront cadencées à 20 minutes contre 40 aujourd’hui. S’y ajoutera une nouvelle ligne rapide, la G, entre la gare et la médiathèque. Enfin, le réseau va se doter d’un nouveau dépôt équipé d’une station de lavage et de carburant. « On attend le permis de construire dans quelques jours et les travaux pourront débuter dans la foulée dans les deux premiers mois de 2013. » L’objectif final est le transfert total à la fin de l’année 2013. « Mais on espère que le parking sera terminé d’ici l’été pour garer les 26 véhicules, et le nouvel atelier d’ici septembre. »
Un calculateur d’itinéraire vraiment mulitmodal, puisqu’il agrège les données de 22 autorités organisatrices de transport, fonctionne depuis octobre dans toute la région Lorraine. Un calculateur d’itinéraire vraiment mulitmodal, puisqu’il agrège les données de 22 autorités organisatrices de transport, fonctionne depuis octobre dans toute la région Lorraine. SimpliCim, c’est son nom est accessible sur Internet (www.simplicim-lorraine.eu) et décliné en applications pour smartphone. Il permet de calculer son itinéraire via les transports en commun (bus, trains, trams) et les modes de transport écoresponsables (vélo, marche, covoiturage), en indiquant les lieux de départ et d’arrivée, ainsi que les horaires de départ et/ou d’arrivée souhaités. Fruit d’un projet débuté mi-2011 par la définition des besoins, la synthèse des systèmes existants puis l’élaboration des contours techniques, administratifs, juridiques et financiers du service souhaité, et enfin la signature, en février, d’une convention de partenariat entre la quasi-totalité des AO de la région, SimpliCim représente un investissement de 430 000 euros pour la région Lorraine, qui prend aussi à sa charge 50 % des frais de fonctionnement annuels.
La région étant transfrontalière, il est déjà prévu d’étendre, sous quelques mois, le service à la Grande Région, cet espace européen présidé par la Lorraine jusqu’à la fin de l’année, c’est-à-dire avec le Luxembourg, la Sarre, la Rhénanie-Palatinat, la Wallonie et Lorraine. Une interconnexion entre tous les systèmes d’information multimodaux existant sera réalisée via la plateforme EU-Spirit. SimpliCim s’inscrit dans la politique globale de développement durable et de préservation de l’environnement de la Lorraine. Ne serait-ce que parce qu’il offre la possibilité de calculer son trajet à vélo, ou encore en privilégiant la marche, et qu’il permet d’identifier les possibilités de covoiturage lorsque ce mode de transport est structuré. Enfin, il propose un calculateur d’émissions de CO2 de l’itinéraire choisi permettant à chacun de prendre conscience de l’impact environnemental de son trajet.
La fraude ça coûte. C’est ce qui a sans doute motivé les élus de la communauté de communes Chauny-Tergnier (CCCT) à prendre des mesures contre cette pratique, lors d’un conseil communautaire, le 22 octobre dernier. La fraude ça coûte. C’est ce qui a sans doute motivé les élus de la communauté de communes Chauny-Tergnier (CCCT) à prendre des mesures contre cette pratique, lors d’un conseil communautaire, le 22 octobre dernier. A cette occasion, il a été confirmé que les billets non achetés par les voyageurs peu scrupuleux représentaient l’équivalent de 7 % des recettes. Certes, la somme n’est pas très élevée, d’autant moins que les recettes ne couvrent pas le coût des transports. Et les élus pourraient se féliciter de la réussite du réseau de transport en commun dont la qualité et l’adéquation pousseraient quelques voyageurs à enfreindre la loi. Le réseau avait été amélioré en décembre 2011. Mais le président de la CCCT, Jacques Desallangre a insisté auprès des élus du conseil pour dire que la fraude était très mal perçue par les usagers en règle qui, eux s’acquittent d’un titre de transport.
Les élus de la CCCT ont donc voté deux nouveaux niveaux de sanctions qui s’inspirent du barème RATP-SNCF en Ile-de-France. Une amende de 46 euros pour défaut de titre de transports et de 30,50 euros pour un titre non valable comme un billet non composté. Assortie d’une majoration de 30 euros pour non-paiement d’une amende dans un délai de trois semaines. La sanction ou simplement la crainte de la voir s’appliquer semble déjà faire effet : après quelques verbalisations, les agents des TACT constatent un retour à la normale.
Le conseil général de la Corrèze réorganise totalement ses transports, lignes régulières et scolaires, afin d’assurer leur pérennité. Le conseil général de la Corrèze réorganise totalement ses transports, lignes régulières et scolaires, afin d’assurer leur pérennité. « Avec un coût de plus de 20 millions d’euros dont 17 pour transporter 17 000 collégiens, nous avions financièrement atteint les limites », résume Jean Daix, le directeur général adjoint. Le conseil général a regroupé les 500 lignes scolaires en 11 secteurs géographiques. Les transporteurs ont ainsi pu, via des marchés négociés, organiser les tournées en enchaînant les services. Afin de réduire la durée des circuits, la distance minimum entre les arrêts a été ramenée de 300 à 500 m. Enfin, il a été mis fin à la gratuité. « Des enfants inscrits ne prenaient jamais le car et les véhicules s’en trouvaient surdimensionnés », explique Jean Daix. La participation financière est toutefois modeste : 30 €/an/enfant pour les familles non imposables ou soumises à la 1re tranche de l’impôt (72 % des familles corréziennes), 60 € pour une imposition à 14 % (22 % des familles), avec dégressivité pour les autres enfants de la famille… Concernant les lignes régulières, la refonte a été drastique, puisque 7 des 14 circuits ont été supprimés. « Sur certains, nous avions 200 passagers par an pour un coût de 150 000 à 200 000 ! » Pour compenser ces disparitions, les lignes scolaires sont devenues accessibles au public et des TAD ont été créés. Enfin, afin que les Corréziens s’approprient le réseau de transport départemental, celui-ci a pris le nom d’Oz’Car, et les véhicules ont été dotés d’une livrée.
La Ciotat a fait circuler cet été un bus à impériale qui s’est intégré au réseau de la communauté d’agglomération. Quelques petits aménagements sur la ligne 40 ont rendu le service possible. L’été, sur la côte, les décapotables sont de sortie. Et pas seulement les voitures, les bus aussi, comme à La Ciotat. Pendant un mois, entre le 16 juillet et le 16 août, Ciotabus, le réseau de transports de la ville, délégué à Veolia par la communauté urbaine de Marseille Provence Méditerranée, a voulu innover en faisant circuler un bus à impériale. Mais, à la différence des grandes cités qui ont créé des lignes touristiques, comme Paris, Lyon ou Marseille, le délégataire de La Ciotat a choisi d’intégrer ces bus au réseau comme n’importe quel autre véhicule classique : la moitié des trajets entre 13h à 20h30. Un choix un peu contraint aussi, il est vrai, puisque l’entreprise n’aurait en fait pas pu lancer une ligne en dehors de sa délégation – elle s’est donc lancée seule et de sa propre initiative dans ce projet. Mais cela n’enlève rien à la difficulté, au contraire.
Il est facile de louer un bus auprès d’une entreprise spécialisée, en l’occurrence City Vision, qui fournit les villes déjà nommées, mais il existe mille et un minuscules obstacles sur le parcours qu’on ne soupçonne pas. Le gabarit, en hauteur, il faut le savoir, n’est pas celui d’un bus classique. « Cela a donné lieu à des scènes cocasses où nous avons dû mesurer la hauteur exacte sous les ponts pour être certains que le bus passerait », raconte Audrey Alessi, chargée de mission marketing & communication Ciotabus, Autocars Blanc, Société varoise de transports. Même vérification pour les câbles électriques qui traversent les rues et les avenues. « Mais les services de la ville ont été très coopératifs et nous avons parfaitement travaillé ensemble ». Notamment pour couper des branches qui auraient pu blesser les voyageurs assis à l’étage. Deux précautions valant mieux qu’une, des contrôleurs ont accompagné les conducteurs, allant jusqu’à s’asseoir à l’étage découvert pour s’assurer de l’absence de danger. La ligne 40 n’a pas été choisie au hasard. Le trajet qu’elle emprunte est à lui seul une promenade touristique. Elle part de la gare SNCF, traverse le centre-ville pour rejoindre la gare routière, en passant par le front de mer, le long de la plage des Lumière.
Cet été, Ciotabus a réglé la note seule, dont la principale dépense était la location, s’élevant à un peu moins de 15 000 euros, plus la formation des conducteurs. La responsable du marketing avance l’hypothèse d’une participation de la commune, en donnant à ces bus un aspect plus touristique par le trajet, ou par un service à bord spécial. « Ce ne sont que des idées. Rien de concret, pour l’instant », précise Audrey Alessi. Elle cherche maintenant à obtenir de MPM des chiffres de fréquentation. Ce qui donnera du poids à une demande auprès de la communauté urbaine pour l’année prochaine. D’autant qu’Audrey Alessi voudrait louer un bus à impériale deux mois au lieu d’un, du 1er juillet au 30 août. Pour l’instant, elle veut comparer la fréquentation de la ligne 40, cette année par rapport à l’année dernière, seules données auxquelles elle a accès au niveau de Ciotabus. En y ajoutant les ventes à bord, cela devrait déjà donner une tendance.
La communauté d’agglomération de Concarneau (50 440 habitants et neuf communes) a totalement transformé et développé son réseau de bus avec deux idées principales. La communauté d’agglomération de Concarneau (50 440 habitants et neuf communes) a totalement transformé et développé son réseau de bus avec deux idées principales. « La volonté des élus était de permettre à chaque habitant du territoire d’avoir accès aux transports en commun et de pouvoir ainsi se déplacer plus aisément entre toutes les villes de l’agglomération, y compris les plus éloignées : Melgven, Trégunc, Pont-Aven, mais aussi Rosporden, Saint-Yvi, Elliant ou Tourc’h », explique François Besombes, conseiller communautaire de Concarneau Cornouaille Agglomération (CCA), délégué au transport et premier adjoint au maire de Concarneau. « Le deuxième objectif était de rendre possible les correspondances avec le réseau de bus départementaux Penn Ar Bed, et avec les TER et les trains en général, à la gare de Rosporden. »
Le nouveau réseau, dénommé Coralie, est lancé le 3 septembre et réunit 15 lignes dont 13 nouvelles ou transformées. Toujours confié en DSP à Keolis, jusqu’en 2014, il s’articule autour de quatre lignes fortes. La 1, cadencée à la demi-heure, relie Trégunc, une commune jouxtant Concarneau, et l’arrêt Maison-Blanche, point de correspondances avec les bus interurbains. La ligne 2 dessert les autres quartiers de la ville pour les relier au réseau. La ligne 3 est prolongée jusqu’à une zone d’activités commerciales et administratives, où est notamment installé Pôle Emploi.
Quant à la 4e ligne, reliant Concarneau à Rosporden, elle est fortement renforcée avec un cadencement qui passe de 4 à 10 allers-retours quotidiens entre ces deux pôles structurants du territoire. Des correspondances avec la SNCF sont assurées pour créer une offre de transport complémentaire. La ligne 4 est donc un élément très important du réseau Coralie.
Côté transport à la demande, quatre lignes ont été ajoutées aux trois déjà existantes au sein du réseau Busco, qui couvrait seulement Concarneau et Melgven et était géré par un syndicat mixte, dissout depuis avec l’élargissement de la CCA et sa prise de compétence pour le transport en début d’année. En complément de ces lignes, le réseau Coralie ajoute le service Hep’co. S’adressant aux personnes à mobilité réduite, il leur permet de se déplacer de leur domicile au lieu de destination de leur choix, du lundi au samedi de 7h30 à 19h. Si la CCA a accompagné le lancement d’une offre de gratuité, la première semaine sur les lignes régulières et deux semaines sur les lignes TAD, le tarif est depuis passé à 1 euro, le trajet autorisant les correspondances, et 8,6 euros le carnet de 10 tickets. Pour le transport scolaire et les 1 900 collégiens et lycéens transportés chaque jour, il est désormais géré par Coralie, mais reste confié à des transporteurs locaux.
Du 17 au 23 septembre, les transports de Brie (4 000 habitants) et de Champniers (5 000 hab.), au nord-est d’Angoulême, vont être gratuits à l’occasion de la Semaine nationale du transport public. Du 17 au 23 septembre, les transports de Brie (4 000 habitants) et de Champniers (5 000 hab.), au nord-est d’Angoulême, vont être gratuits à l’occasion de la Semaine nationale du transport public. « C’est finalement aussi efficace que des flyers et autre publicité pour convaincre les habitants d’emprunter les transports », juge Max Maccari, maire adjoint de Brie, chargé des transports. D’ailleurs, l’opération est renouvelée au printemps et s’ajoute à un système de parrainage d’un nouveau voyageur par un ancien, qui se voit offrir son trajet.
Dès 1986, les deux communes se sont entendues pour créer un transport à la demande. « Ici, en Charente, l’habitat est très dispersé. La commune de Brie compte 41 villages, et Champniers, 63 », précise l’adjoint au maire. Rien qu’en 2009 la navette avait parcouru 14 759 km sur 150 jours. Pour les habitants de ces hameaux qui n’ont pas de voiture, le bus devient indispensable. Il fonctionne quatre demi-journées par semaine : jeudi et samedi matin, lundi et mercredi après-midi. La fréquentation n’était pas très forte le samedi et on avait tenté en 2009 de faire reporter les clients sur le lundi. « Mais quelques personnes âgées continuent à utiliser le service le samedi. Elles sont très attachées à ce transport. » Il faut dire que le minibus de 17 places, acheté il y a deux ans, peut être emprunté avec un fauteuil roulant grâce une palette à l’arrière du véhicule et, surtout, prend en charge à domicile et dépose à l’endroit de son choix.
En 2009, le service avait transporté plus de 1 000 habitants, en hausse de 25 % par rapport à l’année précédente. Le coût d’exploitation de l’ensemble des transports dans les deux communes réunies au sein d’un syndicat mixte à vocation multiple, qui gère entre autres les transports, s’établit entre 20 000 et 25 000 euros. Créé en 1995, le syndicat était devenu indispensable au regard de la loi pour lancer des marchés publics, alors que chacune des deux communes avait pu fonctionner sans jusqu’alors.
Veolia-Transdev a profité de l’été pour remanier le réseau de bus qu’il exploite à Saint-Dizier. Principaux aménagements : la « rediamétralisation » de certaines lignes, le cadencement et l’information des voyageurs à bord des véhicules. Le réseau de bus de Saint-Dizier (30 000 habitants), dans la Marne, a été remanié le 9 juillet dernier. En choisissant le début de l’été pour lancer ces modifications, l’exploitant Veolia-Transdev, qui a obtenu le contrat de DSP en mars dernier pour les cinq prochaines années, offre aux usagers la possibilité de s’approprier les changements. En premier lieu, c’est le retour de la diamétralisation des lignes. Car la ligne circulaire n’a pas été reconduite, faute d’avoir trouvé son public. Pourtant, ce type de desserte rencontre souvent le succès dans les villes où elle est installée, car elle permet aux usagers d’éviter une correspondance en centre-ville pour des trajets de périphérie à périphérie. « Une maison de santé a été ouverte après la création de la ligne, mais pas sur son parcours, si bien que les usagers devaient changer de bus », explique François Lourdelet, directeur du réseau Ticéa. Désormais, la desserte de la maison de santé se fait avec la seule ligne 2, alors qu’elle était alternativement desservie par la 1 ou la 2, en fonction des heures de la journée. Simplifier le réseau était en effet l’une des demandes de la collectivité. L’instauration du cadencement participe également de cette simplification. On compte maintenant un bus toutes les demi-heures sur les lignes 1 et 2, et un toute les heures sur la nouvelle ligne 3. « C’est une ligne qui dessert des quartiers pour l’instant peu urbanisés mais qui sont appelés à se développer. » En revanche, les deux autres desserviront toutes le deux le quartier à forte population du Vert-Bois, permettant à ses habitants une double relation vers le centre-ville.
Le reste de l’agglomération bénéficiera d’un transport à la demande virtuel et non zonal, de point d’arrêt à point d’arrêt, du lundi au vendredi, et à heure fixe. En revanche, la réservation, obligatoire, pourra se faire jusqu’à 2 heures avant le départ. « Il a été conçu pour des salariés, puisqu’il dessert notamment l’Afpa et une zone d’activités », explique François Lourdelet. Les habitants pourront aussi emprunter l’un des quatre circuits à vocation scolaire, même si ceux-ci n’ont été dessinés qu’à cet usage. L’autre nouveauté du réseau, c’est l’information à bord. Des écrans TFT, doublés d’annonces sonores, avertiront les voyageurs des prochains arrêts. Ce nouveau réseau semble emporter l’adhésion du public. « Nous avons fait + 13 % de validation en juillet. Mais il faut confirmer », dit prudemment François Lourdelet.
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