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Ewa

Avec Kicéo, Vannes change de braquet

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Nouveau nom, nouveaux bus, nouveaux services A Vannes, le big bang des transports publics urbains s’est produit le 3 septembre, le jour de la rentrée. Nouveau nom, nouveaux bus, nouveaux services… A Vannes, le big bang des transports publics urbains s’est produit le 3 septembre, le jour de la rentrée. Sous le nom de Kicéo, c’est un service de 33 % de kilomètres supplémentaires qui est proposé. C’est la seconde fois en quatre ans que Vannes fait évoluer son réseau, puisqu’en 2008, déjà, une refonte importante a permis « un gain de fréquentation de 10 % par an », a calculé Denis Bertholom, vice-président transports à Vannes Agglo. Avec le PDU adopté en février 2011, il s’agit de « faire reculer la voiture et capter 15 000 voyageurs de plus chaque jour dans les bus », décrit l’élu. Partant d’une fréquentation quotidienne de 20 000 personnes en 2008, l’objectif est d’atteindre 30 000 voyages en 2015, puis 38 000 en 2020.
Mesure phare du nouveau réseau : la création d’une ligne de BHNS. La ligne majeure de l’agglomération (la 1), qui concentre le tiers du trafic, sera dotée de cinq Crealis Néo d’Iveco, puis de cinq autres en 2013. Des améliorations de voirie pour un montant de 1,4 million d’euros ont été apportées, et la ligne est cadencée aux 10 mn. Le reste de l’offre est parfaitement hiérarchisé : deux lignes essentielles avec une fréquence de 10 mn (la 1 et la 2), complétées de 5 lignes principales desservant les pôles d’attraction, avec des intervalles de 20 mn en semaine et de 30 mn le samedi et l’été. Au troisième niveau, on trouve 4 lignes complémentaires (un bus toutes les 30 mn en pointe, toutes les heures en périodes creuses). Le maillage est complété de 8 lignes périurbaines et de lignes spécifiques (périphérique, scolaire, dimanches et jours fériés, soirée).
De manière générale, il n’y a plus de service à deux vitesses (périodes scolaires / vacances). « Le réseau est vraiment orienté tout public », insiste Denis Bertholom. Enfin, le TAD est densifié avec deux fois plus de points d’arrêt (109) sur 21 communes de l’agglo. 43 arrêts supplémentaires sont prévus à la rentrée 2013, portant à 70 % le pourcentage de population « captable ». Le PDU prévoit également un BHNS sur la ligne 2 et, au global, une augmentation de l’offre kilométrique de 60 % en 2020. Afin de gagner en efficacité et lisibilité du service, la gamme tarifaire a été simplifiée, avec 3 titres selon les âges. Cette année, la collectivité locale a investi 5,5 millions d’euros en matériel neuf, mise en couleurs du parc et travaux divers. Et sa contribution forfaitaire passera de 8,7 millions d’euros à 12,2 millions d’euros en 2012. Un avenant a donc bien sûr été signé avec Veolia Transdev, dont le contrat de DSP signé en 2005 court jusqu’en 2015. Car même si Kicéo sonne comme Keolis, c’est bien VTD le délégataire !

Cécile NANGERONI

Ewa

La SPL du Tarn dévoile son offre

TARNspl

Le conseil général du Tarn a adopté le 21 juin la nouvelle offre de transport proposée par la société publique locale (SPL). Le conseil général du Tarn a adopté le 21 juin la nouvelle offre de transport proposée par la société publique locale (SPL). Créée en septembre 2011, cette société de droit privé mais à capitaux publics, baptisée d’Un point à l’autre, gère les transports de voyageurs par bus dans le département. La SPL s’est engagée devant les élus sur un certain nombre de dessertes, en hausse, passant de 18 à 22 lignes, dont quelques-unes seront encore déléguées, des temps de parcours réduits, un niveau de confort accru y compris pour les sous-traitants. Les lignes les plus fréquentées seront dotées de bus climatisés et équipés de Wi-Fi.

Ewa

Guingamp Communauté ajuste Axéobus pour la rentrée

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Après presque une année scolaire de fonctionnement, Axéobus, le réseau de transports en commun de la communauté de communes autour de Guingamp va subir quelques aménagements pour la prochaine rentrée scolaire. Après presque une année scolaire de fonctionnement, Axéobus, le réseau de transports en commun de la communauté de communes autour de Guingamp va subir quelques aménagements pour la prochaine rentrée scolaire. Le 19 septembre 2011, Guingamp Communauté (6 communes et 21 045 habitants) lançait son réseau de bus, qui couvre, grâce à trois lignes régulières, toutes les communes du territoire. Huit mois plus tard, le taux de fréquentation est conforme aux attentes avec 15 000 voyages, mais « sans montée en puissance », reconnaît Pauline Carquin, chargée de mission dans le domaine des transports à Guingamp Communauté. « Les habitants de ce territoire globalement rural ne sont pas encore totalement habitués à utiliser les transports en commun. » Pour dynamiser le service, une enquête de satisfaction a été menée au mois de mai, et certains horaires ont été modifiés : le dernier trajet quotidien, de même que certains bus du samedi ont été supprimés et reprogrammés l’après-midi en semaine, où la demande est plus forte. « Nous voulons offrir le meilleur accès possible aux zones d’intérêt principales que sont par exemple le centre-ville ou l’hôpital de Guingamp », explique Marie-France Auffret, vice-présidente de Guingamp Communauté, en charge des transports. L’objectif est de parvenir à 22 000 voyages au bout d’un an. Pour autant, « il n’y a aucune modification du circuit », assure-t-elle. L’intercommunalité dispose également d’un service réservé aux PMR et aux plus de 80 ans, nommé Axéoplus, « qui connaît un bon succès » et qui est conservé à l’identique. « En revanche, c’est plus difficile pour Axéophone, notre service de transport à la demande », poursuit Marie-France Auffret. « C’est un système un peu compliqué. Les gens réservent une navette qui les emmène à l’arrêt Axéobus le plus proche, qu’ils empruntent ensuite », explique-t-elle. Le service de transports en commun de Guingamp Communauté, dont le coût global est évalué à 550 000 €, est financé à hauteur de 240 000 € par le versement transport, le reste étant pris en charge par l’intercommunalité. « Le service n’a pas vocation à rapporter », explique Pauline Carquin. « On est complètement dans une perspective de service public, continue Marie-France Auffret, c’est pourquoi le prix du billet à l’unité, valable cinq heures, est fixé à un euro. » L’abonnement mensuel, qui offre un nombre illimité de voyages, est de 24 €, et Guingamp Communauté a mis en place une tarification sociale sous conditions de ressources.
    

Théo Hetsch

Ewa

Autocars : la SNCF se lance dans la longue distance

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Exit « Speed », c’est parti pour iDBus. Ces trajets entre Paris, Lille, Bruxelles, Amsterdam et Londres vont démarrer le 23 juillet et fêter ainsi de façon apéritive l’ouverture des JO de Londres, le 27 juillet. Exit « Speed », c’est parti pour iDBus. Ces trajets entre Paris, Lille, Bruxelles, Amsterdam et Londres vont démarrer le 23 juillet et fêter ainsi de façon apéritive l’ouverture des JO de Londres, le 27 juillet. Popularisée sous son nom de code Speed, l’offre d’autocars longue distance de la SNCF est finalement baptisée d’un nom voisin de celui de son cousin ferroviaire à grande vitesse, iDTGV. D’une façon commune, chacun sur son secteur, ils illustrent la volonté affichée par SNCF Voyages d’y jouer un rôle de laboratoire, d’expérimenter de nouvelles méthodes, pour mieux se placer sur un marché concurrentiel promis à un certain avenir. 

Les grands principes de l’offre : des tarifs permanents, annoncés six mois à l’avance, et attractifs, avec des trajets de Paris vers Bruxelles, Amsterdam et Londres à 33 €, 47 € et 49 €, et depuis Lille à 19 €, 41 € et 39 € en période normale. Dès le 23 juillet, iDBus proposera 8 allers-retours entre Paris et l’Europe du Nord et 4 entre Lille et l’Europe du Nord. Dès l’automne 2012, l’offre sera enrichie avec 21 relations quotidiennes entre Paris et l’Europe du Nord et 12 entre Lille et l’Europe du Nord. Pour inviter à la découverte, jusqu’à la fin 2012, une offre à cinq euros est proposée sur un tiers des places. 

Avec iDTGV, la volonté initiale était avant tout de contrer les compagnies aériennes low-cost et de conserver de hautes parts de marché au ferroviaire sur des trajets au-dessus de trois heures. Avec SNCF-C6, la nouvelle filiale de SNCF Voyages, la volonté affichée est cette fois clairement de se placer face à l’automobile en misant sur une nouvelle façon de voyager sur la route, plus sûre, à un coût moindre et plus conviviale. L’automobile représente en effet jusqu’à 50 % des déplacements sur les lignes desservies par iDBus et l’offre se veut complémentaire aux trains. Ses atouts majeurs : « du confort, de la souplesse, des prix accessibles »,  comme le précise Maria Harti, directrice générale iDBus… C’est elle qui avait lancé, en 2004, iDTGV. Avec iDBus, il s’agit de ne pas laisser aux seuls concurrents – Eurolines, filiale de Veolia Transdev, Megabus, filiale de Stagecoach, et tout récemment Starshipper avec Réunir – un marché appelé à se développer en Europe comme en France. 

Ewa

BHNS Flash, le futur bus rapide de Chalon

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C’est maintenant une habitude. Les habitants sont de plus en plus consultés par les agglomérations pour choisir le nom des transports en commun. C’est maintenant une habitude. Les habitants sont de plus en plus consultés par les agglomérations pour choisir le nom des transports en commun. Une manière de consulter les usagers. L’influence des nouvelles technologies, du Web 2.0 en particulier, y est sans doute pour quelque chose, puisqu’il permet une participation plus facile de la population. C’est d’ailleurs grâce au site Internet (www.legrandchalon.fr), mais aussi par des bulletins à déposer en mairie (dix urnes), que les habitants de l’agglo ont pu choisir, du 16 au 30 avril, le nom du futur BHNS qui sera mis en service en septembre prochain. Cinq noms leur étaient proposés : BuséOr, Cabillobus, Chronos, Flash et Goupil. Ces noms avaient été retenus par un jury interne au Grand Chalon, mi-avril, parmi les propositions des habitants remises du 1er février au 27 mars. 820 personnes ont voté, et c’est le nom de Flash avec 273 votes (33,30 % des voix) qui a donc été retenu. L’habitant qui a proposé le nom de Flash s’est vu remettre un abonnement d’un an au réseau de bus Zoom. Ou de son remboursement s’il en possède déjà un.

Y.?G.

Ewa

Ile de Ré : des navettes électriques pour passer le pont

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Le département de la Charente-Maritime et la communauté de communes de l’île de Ré (CDC) introduisent peu à peu, depuis le 7 avril, des navettes électriques sur la liaison entre le continent et l’île de Ré (Belvédère – Sablanceaux), en complément de l’offre de transport déjà existante du réseau « Les Mouettes » exploité par Keolis Charente-Maritime. Le département de la Charente-Maritime et la communauté de communes de l’île de Ré (CDC) introduisent peu à peu, depuis le 7 avril, des navettes électriques sur la liaison entre le continent et l’île de Ré (Belvédère – Sablanceaux), en complément de l’offre de transport déjà existante du réseau « Les Mouettes » exploité par Keolis Charente-Maritime.
Dénommé RespiRé, cette action qui vise à « réduire l’empreinte carbone en proposant la mise en place de transports à énergie propre » s’appuie sur le dispositif de paiement Cap Ré (contribution à la protection de l’île de Ré). Depuis le début de l’année, l’amortissement du pont est terminé. Les recettes du passage sont donc désormais transformées en une écotaxe, dont une partie permettra de financer cette flotte de navettes. Elle est composée de véhicules Zeus de 23 places, accessibles au PMR, loués à b.e.green, la filiale verte des autocars Dominique, installé à Buc. Après avoir fonctionné tous les jours, week-end inclus, entre le 7 avril et le 8 mai, à la fréquence d’une navette toutes les demi-heures de 10h30 à 19h30, elles ne circuleront plus que les week-ends, ponts et jours fériés, à la même fréquence, de 12 mai au 5 juillet. L’été (du 6 juillet au 3 septembre), elles circuleront toutes les 10 minutes, tous les jours, de 10h à 20h30. Puis elles reprendront leur rythme du printemps. Payantes (1 euro) pour la traversée Belvédère – Sablanceaux, elles seront néanmoins gratuites à l’intérieur de l’île.     

Y. G.

Ewa

Extension de réseau : Decazeville dessine sa deuxième ligne

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La communauté de communes du bassin de Decazeville-Aubin (16 600 habitants et 5 communes) s’est engagée dans le développement de ses transports urbains. La communauté de communes du bassin de Decazeville-Aubin (16 600 habitants et 5 communes) s’est engagée dans le développement de ses transports urbains. Jusqu’au 21 mai, l’intercommunalité mène une enquête auprès des habitants du territoire afin de connaître leurs habitudes de déplacements. Il s’agit de préciser le tracé d’une seconde ligne de bus TUB (Transport urbain du bassin). Le service transports s’est intéressé aussi bien aux usagers des bus en menant une enquête dans les bus, les 27 et 28 avril, qu’aux habitants non encore utilisateurs des transports, à travers un questionnaire.
Si la communauté de communes souhaite créer une seconde ligne, c’est pour desservir la troisième vallée du territoire. Transversale à la première, cette nouvelle ligne desservira de nouveaux quartiers ainsi que les futures maisons de santé qui doivent ouvrir sur le territoire à Decazeville et Aubin. Le service va être légèrement modifié sur la ligne actuelle. Le premier service du samedi matin sera supprimé au profit d’un service supplémentaire le soir. Et les passages des bus seront doublés aux arrêts les plus fréquentés par les deux lignes. Ainsi, la fréquence passera à un bus toutes les 45 minutes au lieu d’1 heure trente à ces arrêts. La fréquentation de la première ligne, créée en février 2008, n’a cessé d’augmenter. Elle est ainsi passée de 61 459 montées en 2008, à 98 507 montées en 2011, soit une augmentation de 26 % en quatre années d’exploitation. Curieusement, les études prévoyaient une fréquentation de 1 000 montées par mois, alors que même la première année, elles atteignaient déjà plus de 5 000. « Cela s’explique aussi par une baisse des tarifs décidée par les élus avant la mise en service », précise Nobélia Poulain de la Fontaine, chargée des Transports et Mobilité, communauté de communes du bassin Decazeville-Aubin. En effet, si l’étude s’appuyait sur un tarif à un euro, il a finalement été fixé à 20 centimes à l’ouverture de la ligne – il est passé à 30 centimes au 1er janvier 2012.     

Y. G.

 

Le VT instauré progressivement
La ligne actuelle circule du lundi au samedi de 6h51 à 19h30 sur un circuit de 25 km effectué 14 fois par jour. La ligne dessert 38 arrêts répartis sur les 5 communes. Le prix du billet à l’unité est fixé à 30 centimes, le carnet de 10 à 2 euros, et 4 euros l’abonnement mensuel (305 vendus).
La billetterie a rapporté 15 000 euros en 2011 pour 250 000 euros de budget comprenant l’exploitation, le personnel, l’amortissement du véhicule et la communication. En 2012, le budget prévisionnel de fonctionnement est de 488 000 euros pour une recette billetterie de 25 000 euros, en augmentation grâce à la hausse de 10 centimes par billet au 1er janvier. De 2008 à 2011, la communauté de communes a financé seule les transports. L’application du VT a été retardée au 1er janvier 2012, mais, en raison de la crise économique, son taux sera progressivement relevé : 0,50 % au 1er janvier 2012, 0,55 % en 2013 et 0,60 % en 2014. Malgré cela, le VT devrait couvrir 70 % des dépenses.

 

Deux véhicules à acquérir

Le rapide succès rencontré par la première ligne TUB a contraint exploitant et opérateur à faire évoluer le matériel. Après six mois de fonctionnement, ils ont dû augmenter la capacité du bus, et passer d’un 22 places à un 60 places. Aujourd’hui, après un premier contrat d’un an, à titre d’essai, et un deuxième de trois ans, le nouveau contrat renouvelé en mars avec les cars Sauterel – une entreprise locale de transports, appartenant au groupe Landès, qui n’avait aucune expérience de l’urbain avant de remporter l’exploitation de la première ligne – utilisera deux bus de 60 places. L’un sur la première ligne et l’autre pour la deuxième. C’est la communauté de communes qui achètera les véhicules (250 000 euros par bus) en passant par la centrale d’achats d’Agir. Mis à disposition de l’exploitant Sauterel, les véhicules seront assurés et entretenu par lui.

Ewa

Bus : l’usage des biocarburants butte toujours sur la réglementation

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Saint-Quentin et Reims ont testé un bus roulant au bioéthanol. Les biocarburants pourraient devenir dans quelques années une alternative aux produits fossiles. Leur déploiement est malheureusement entravé par l’absence de mesures incitatives des pouvoirs publics. Les villes de Saint-Quentin (Aisne) et de Reims (Marne) ont été, il y a un an, le théâtre du lancement de la première expérimentation, en France, d’un bus fonctionnant intégralement au bioéthanol. L’un après l’autre et pendant trois mois chacun, ces réseaux opérés par Veolia Transdev ont accueilli un bus test de l’entreprise suédoise Scania. Dans les deux cas, le bioéthanol était issu d’une production locale, limitant sensiblement les émissions de gaz à effet de serre (GES). Mais comme le précise Thierry Dubost, directeur de Saint-Quentin Mobilité, « à Saint-Quentin, l’éthanol était issu d’une production de première génération, à partir de la culture de la betterave, alors que sur le réseau rémois il s’agissait de la seconde génération, produite à partir des restes de marcs de raisin ». On appelle biocarburants de première génération, ce qui est issu de cultures alimentaires, contrairement à ceux de deuxième génération, en cours de développement, produits à partir de sources non alimentaires comme les déchets agricoles, le bois ou encore les algues.
Le 4 avril dernier, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) a publié un rapport sur les biocarburants de première génération dans lequel elle rappelle ses avantages et met en garde contre d’importantes incertitudes. Elle souligne que, si on ne prend pas en compte l’impact lié au changement d’affectation des sols (CAS), les biocarburants présentent des gains nets en émission de gaz à effet de serre, allant dans le meilleur des cas jusqu’à 90 % par rapport à des carburants fossiles. A cela, s’ajoutent d’autres avantages, comme la diversification des débouchés pour le secteur agricole ou la réduction de la dépendance aux carburants fossiles. L’Ademe nuance ces bons résultats en précisant « que dans plus de deux tiers des évaluations, la prise en compte […] des émissions générées par le changement d’affectation des sols aboutit à un bilan total d’émissions de GES qui ne permet pas de respecter les valeurs de référence actuellement retenues par l’Union européenne ». Plus ou moins directs, les CAS posent le problème de la déforestation, de l’usage massif d’engrais chimiques, ou encore de la concurrence faite aux cultures vivrières et donc de l’impact sur les prix alimentaires. Il apparaît alors nécessaire de développer les biocarburants de seconde génération, qui ne posent pas ces problèmes.
Dans ce contexte, alors que les premiers bus roulant intégralement au bioéthanol n’ont été lancés en France qu’en 2011, le cas de Stockholm interpelle. L’intégralité de sa flotte de bus roule à l’éthanol depuis de nombreuses années. Si les impacts positifs sur la pollution locale sont incontestables, les conséquences sur la pollution atmosphérique sont problématiques. En effet, la grande majorité de son éthanol est importée du Brésil, pays où les CAS entraînent des désastres environnementaux et un fort déséquilibre du secteur agricole. Thierry Dubost précise que pour éviter cet écueil il faut « s’adapter aux conditions locales », comme ce qui a été fait dans sa ville et à Reims. Il ajoute néanmoins que le principal enjeu sera aussi celui de la fiscalité des biocarburants car en France, contrairement à la Suède, il n’existe pas encore de mesures incitatives. « La consommation est 50 % plus importante qu’avec un gazole classique, ce qui donne un bilan financier 25 ou 30 % supérieur à la normale, puisque nous avons fonctionné avec une fiscalité équivalente à celle des carburants fossiles. » Si les élus veulent voir se développer ce genre d’initiatives dans leurs villes, cette question devra être posée au prochain Président.
    

Tom DUBOIS

 

Des carburants déjà très présents

La directive européenne du 23 avril 2009 fixait un objectif de 10 % d’énergie renouvelable dans le secteur des transports d’ici 2020. En 2010, on atteignait déjà 6,7 % dans le secteur routier français. Et pour cause, les normes actuelles permettent l’incorporation de 30 % de biodiesel (issu de la culture de colza ou de soja) dans le carburant dédié aux flottes des collectivités ou des entreprises, et jusqu’à 7 % à la pompe. Quant à l’éthanol, issu de betteraves, cannes à sucre ou céréales, il est incorporé à l’essence à hauteur de 10 % pour le carburant banalisé et jusqu’à 85 % pour les véhicules à carburant modulable.

Ewa

Une ligne 24h/24 pour le marché de Rungis et Orly

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Afin d’adapter au mieux la demande de transport des salariés du marché de Rungis et de l’aéroport d’Orly venant de l’est, le Stif a amélioré, le 1er avril, la desserte de la ligne express 191.100. Afin d’adapter au mieux la demande de transport des salariés du marché de Rungis et de l’aéroport d’Orly venant de l’est, le Stif a amélioré, le 1er avril, la desserte de la ligne express 191.100. Mise en service en mai 2009, cette ligne de 26 km environ, parcourue en près de 1 heure 15, traverse les départements de l’Essonne et du Val-de-Marne, passant par la gare de Juvisy-sur-Orge (RER C et D) et les pôles d’emplois de l’aéroport d’Orly, du marché de Rungis et de la zone d’activité de la Silic.
Depuis le début du mois, la ligne est prolongée à l’est jusqu’à la gare de Yerres (RER D), tous les arrêts sont désormais desservis dans les deux sens et, enfin, le service est maintenant assuré 24h/24, sept jours sur sept, grâce à l’ajout de quatre courses supplémentaires. Ces améliorations de dessertes sur cette ligne exploitée par les entreprises Garrel & Navarre, Athis Cars et Strav, ont été entièrement financées par le Stif.

Ewa

Communication : comment Vannes Agglo prépare le lancement de son futur réseau

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La communauté d’agglomération de Vannes a annoncé, le 1er mars, le nouveau nom choisi pour le réseau. En septembre prochain, l’actuel réseau TPV, pour Transports publics vannetais, s’appellera Kicéo. La communauté d’agglomération de Vannes a annoncé, le 1er mars, le nouveau nom choisi pour le réseau. En septembre prochain, l’actuel réseau TPV, pour Transports publics vannetais, s’appellera Kicéo. De l’avis de l’agglomération, le nom TPV avait vieilli, après plus de vingt ans d’existence. Vannes Agglo a donc fait appel à une agence de communication pour trouver une nouvelle signature pour ses transports (voir encadré ci-dessous).
Il y a un peu plus d’un an, à l’automne 2010, la communauté d’agglomération de Vannes avait adopté un nouveau PDU. Son objectif était de passer « à 15 000 voyageurs supplémentaires par jour dans les transports publics d’ici 2020 », souligne Denis Bertholom, vice-président de la communauté d’agglomération, en charge des déplacements. Depuis l’adoption du PDU, les services de l’agglo et le délégataire, Veolia Transdev, travaillent à sa mise en application. « Nous avions un réseau très emprunté par les scolaires, mais il fallait pouvoir toucher les salariés », poursuit Denis Bertholom. Cela va se traduire par de profondes modifications dans les transports en commun. Si l’élu promet une annonce plus détaillée dans un mois, il dévoile déjà aujourd’hui les grands principes. Le futur réseau, prévu pour septembre 2012, devrait reposer sur deux lignes importantes, la 1 (axe nord – sud) et la 2 (est – ouest), les plus fréquentées, qui seraient « nourries » par des lignes capillaires conduisant les voyageurs vers les principales. Pour donner toute la pertinence à cette structure, il faut rationaliser le tracé des lignes de force pour le rendre le plus rectiligne possible, tout en empruntant des voies à large gabarit, voire des voies dédiées, permettant une bonne fluidité du trafic. Autre apport de taille : le cadencement à 10 minutes, qui doit rendre le réseau attractif pour les usagers.
L’un plus l’autre, il ne manque plus que du matériel adapté pour réunir les ingrédients d’un BHNS. Vannes Agglo a justement annoncé, début février, l’achat de 10 Créalis Néo d’Iveco, des véhicules de 12 m de long, 2, 55 m de large et 3 m de haut, avec des grandes fenêtres panoramiques et de larges portes coulissantes, notamment pour l’accessibilité des PMR. L’agglomération attend les cinq premiers à la rentrée scolaire prochaine, les cinq autres l’année suivante. Evidemment, ils porteront les nouvelles couleurs du réseau, vert pâle souligné d’orange, et le nom de Kicéo. Les autres bus adopteront la nouvelle livrée progressivement.     

Y. G.

 

Un nom soumis au choix des usagers
« Nous souhaitions donner aux transports de l’agglomération une identité propre afin que les habitants se l’approprient », souligne Denis Bertholom. Aidé d’une agence de communication, quatre noms avaient été retenus : Réflex, Eckô, La Vag, Kicéo. Des noms sans signification particulière, mais courts, faciles à prononcer et à retenir. Poussant le raisonnement de l’appropriation jusqu’au bout, Vannes Agglo et l’agence ont même ouvert un site Internet (http://www.monnouveaureseaudebus.com) pour permettre aux usagers, jusqu’à la fin du mois de février, de voter parmi ces quatre possibilités. Résultat, près de 1 000 personnes se sont prononcées : deux noms se sont largement dégagés, avec une courte avance pour Kicéo. Mais l’agglo se réserve la possibilité d’utiliser La Vag pour un autre service, puisqu’il semble plaire.