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Ewa

Deuxième renforcement de l’année pour l’offre bus dans le Val-de-Marne

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Dans le département du Val-de-Marne, le service de bus a été renforcé sur trois lignes, la 108, la 132 et la 162, depuis le 7 novembre, grâce aux décisions prises par le Stif à la demande du conseil général du Val-de-Marne. class= »rtejustify »>
Dans le département du Val-de-Marne, le service de bus a été renforcé sur trois lignes, la 108, la 132 et la 162, depuis le 7 novembre, grâce aux décisions prises par le Stif à la demande du conseil général du Val-de-Marne. La ligne 108, qui relie la gare RER de Joinville à Champigny (Jeanne-Vacher), va voir son offre renforcée tout au long de la journée, avec de 10 à 20 % de fréquences en plus suivant les jours de la semaine. La 132, qui relie Bibliothèque-François-Mitterrand, dans le XIIIe arrondissement de Paris, au quartier du Moulin-Vert à Vitry, va bénéficier d’arrêts supplémentaires en heures creuses. Il y aura en semaine le passage d’un bus toutes les 12 minutes au minimum, au lieu d’un bus toutes les 15 à 20 minutes actuellement. Enfin, la ligne 162, ligne de rocade allant de Meudon au pôle de Villejuif-Louis-Aragon, va obtenir des renforts tout au long de la journée : 20 % d’offres supplémentaires du lundi au vendredi, avec des intervalles de passage qui seront au plus d’un bus tous les quarts d’heure au lieu d’un bus toutes les demi-heures actuellement pendant certaines périodes creuses. Pour assurer le nouveau service, chacune de ces trois lignes va bénéficier d’un bus supplémentaire. Ces modifications représentent la deuxième vague de renforcement du service décidée par le Stif en 2011 pour les bus circulant dans le Val-de-Marne, en attendant la troisième étape. En avril et mai, des modifications avaient été apportées sur les lignes 131, 217 et 308. En décembre, le renforcement du service concernera les lignes 124, 125, 172, 183, 207, 217 et 286. « Les résultats sont spectaculaires en termes de fréquentation », explique Marc Thiberville, vice-président du conseil général, en charge des transports et des déplacements. « Elle a augmenté de 22 % en moyenne sur l’ensemble des lignes du réseau structurant de la RATP dans le Val-de-Marne entre 2006 et 2010. Cela représente 16 millions de voyages supplémentaires effectués en transport collectif chaque année dans notre département. »   

 Y. G.

Ewa

Les Cars d’Orsay et le Stif restructurent le réseau

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Le réseau de bus Les Ulis – Massy – Saclay, exploité par les Cars d’Orsay, une filiale de Veolia-Transdev, a été largement restructuré, depuis le 3 novembre, à l’initiative du Stif, qui, là comme dans toute l’Ile-de-France, s’appuie sur les acteurs locaux qui connaissent bien le terrain – élus, transporteurs et associations d’usagers – pour imaginer, décider et financer le renforcement de l’offre de transport. Le réseau de bus Les Ulis – Massy – Saclay, exploité par les Cars d’Orsay, une filiale de Veolia-Transdev, a été largement restructuré, depuis le 3 novembre, à l’initiative du Stif, qui, là comme dans toute l’Ile-de-France, s’appuie sur les acteurs locaux qui connaissent bien le terrain – élus, transporteurs et associations d’usagers – pour imaginer, décider et financer le renforcement de l’offre de transport. Elle se traduit par exemple par la création de nouvelles lignes de bus, l’augmentation du nombre de passages à certains moments de la journée ou de l’année, ou encore par la modification de leurs parcours. La restructuration du réseau des Cars d’Orsay avait notamment pour but d’assurer une liaison directe entre Orsay et Igny, en passant par Palaiseau.
Ainsi, quatre lignes ont été créées : les lignes 14, 8, 1 et 16. Chacune d’elles reprenant des parties d’anciennes lignes. La ligne 14, Palaiseau (Ecole polytechnique) – Massy (RER B Massy-Palaiseau), est la fusion des lignes 021 (Palaiseau-Place-de-la-Victoire – Marché-du-Pileu) et 022 (Palaiseau-Place-de-la-Victoire – Massy RER). Elle fonctionnera du lundi au vendredi de 6h31 à 20h28, avec une fréquence de 30 minutes en heures de pointe et de 60 minutes en heures creuses. Le samedi, le service sera assuré de 8h24 à 13h29, avec un intervalle de 60 minutes entre chaque bus. Deuxième ligne modifiée, la 8, Orsay (Bois-Persan) – Palaiseau (Couturier), reprend une partie de l’ancienne ligne 010 qui assurait la liaison entre Orsay (gare) et Igny (RER). Le service y est assuré du lundi au vendredi de 6h35 à 20h06, avec une fréquence de 30 minutes en heures creuses et de 60 minutes en heures de pointe. Le samedi, un bus circulera toutes les 60 minutes de 7h30 à 12h12. La troisième ligne faisant l’objet d’une refonte est la ligne 1, Orsay (Gare) – Igny (RER). Elle réunit en partie l’itinéraire des lignes 008, 021 et 022. Soixante-dix-sept boucles sont assurées sur son trajet chaque jour, du lundi au vendredi de 6h26 à 21h15, avec une fréquence de 15 minutes en heures de pointe et de 45 minutes en heures creuses. Le samedi, 36 courses seront assurées de 7h33 à 20h52, avec un intervalle de 45 minutes entre chaque bus.
Enfin, la 16, Igny (Gare) – Saclay (Razel), est une création ex nihilo. Treize rotations y sont assurées sur son parcours, du lundi au vendredi de 6h31 à 9h12 et de 16h15 à 19h31, avec un intervalle de 60 minutes entre chaque bus. L’ensemble de ces restructurations a nécessité le renfort de onze véhicules supplémentaires.
  

 Y. G.

Ewa

La Côte-d’Or propose une clé USB comme support de titre de transport

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Transco, le réseau de transport scolaire et interrégional de la Côte-d’Or, confié à Keolis, a lancé pour la rentrée scolaire trois nouveaux supports billettiques : un billet sans contact, vendu 30 centimes d’euro, anonyme, rechargeable et pouvant héberger plusieurs voyages class= »rtejustify »>
Transco, le réseau de transport scolaire et interrégional de la Côte-d’Or, confié à Keolis, a lancé pour la rentrée scolaire trois nouveaux supports billettiques : un billet sans contact, vendu 30 centimes d’euro, anonyme, rechargeable et pouvant héberger plusieurs voyages ; la carte à puce, vendue 5 euros, anonyme ou nominative, adaptée aux grands voyageurs avec abonnement ; et une clé USB, comme l’avait proposé en 2009 la RATP pour le pass Navigo, puis la SNCF en février 2010.
Nominative ou anonyme, cette clé USB est rechargeable de façon illimitée, avec une durée de vie estimée à 5 ans. Un emplacement permet d’y ajouter une carte micro SD pour le transport des données personnelles de l’usager. Vendue 15 euros, elle est toutefois offerte, jusqu’au 31 décembre 2011, lors d’un achat d’un titre mensuel, ou remise aux collégiens qui bénéficient des transports scolaires gratuits (5 500 clés distribuées). Dès 2012, l’usager pourra charger sa clé avec les titres du réseau urbain de Dijon Divia. Transco a investi 2 millions d’euros, dont 600 000 euros d’aides européennes, dans la nouvelle billettique, qui comprend aussi la carte sans contact. L’entreprise a notamment dû équiper 110 cars de valideurs sans contact.    

 

Y. G.

Ewa

L’agglomération de Montbéliard lance la carte de transport prépayée

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C’est un projet original que vient de lancer la communauté d’agglomération du Pays de Montbéliard : une carte prépayée permettant d’accéder à tous les types de transports proposés par l’agglomération. C’est un projet original que vient de lancer la communauté d’agglomération du Pays de Montbéliard : une carte prépayée permettant d’accéder à tous les types de transports proposés par l’agglomération. Ce service, nommé « Ah ! La carte », est essentiellement destiné à des parcours intra-agglomération de 10 à 20 km. Mis en place avec l’aide de la société Toowup France, l’inventeur de ce concept du déplacement libre, il permet à l’utilisateur de ne payer que le transport qu’il utilise. Après son inscription sans engagement mais qui exige tout de même un chèque de caution de 300 euros (non encaissé) et d’avoir au moins 18 ans et un permis B, le voyageur créditera sa carte de 15, 25 ou 50 euros avec du temps de déplacement offert. Cette somme servira ensuite à payer chaque moyen de transports : bus, vélos à assistance électrique ou voitures électriques en libre service. Ainsi, la somme de 15 euros représente 15 trajets en bus – on peut les acheter et les recevoir sur un smartphone – ou 600 minutes à vélo, ou encore 110 minutes en véhicule électrique F-City. Pour les utilisateurs réguliers et quotidiens, l’agglomération propose un forfait mensuel de 60 euros offrant 10 heures de transports. Quant aux entreprises, elles peuvent ouvrir un compte pour payer, par prélèvement, la durée effective d’utilisation de chaque transport. La communauté d’agglomération du Pays de Montbéliard va consacrer 181 000 euros à la gestion du service pour deux années, 165 000 euros d’acquisition de F-City et 37 000 euros pour les VAE. L’Ademe participe au projet à hauteur de 35 000 euros.     

Y.?G.

Ewa

Nouveaux autocars et tarification à la baisse en Eure-et-Loir

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Le conseil général d’Eure-et-Loir vient d’investir 2,8 millions d’euros dans l’achat de treize nouveaux véhicules pour son réseau Transbeauce (8 pour les lignes interurbaines et 5 pour le scolaire). Le conseil général d’Eure-et-Loir vient d’investir 2,8 millions d’euros dans l’achat de treize nouveaux véhicules pour son réseau Transbeauce (8 pour les lignes interurbaines et 5 pour le scolaire). Mais pour ce réseau (6,5 millions de kilomètres et plus de 3 millions de voyageurs) la rentrée est d’abord marquée par la généralisation d’une nouvelle politique tarifaire. L’an passé, le réseau avait expérimenté sur quelques lignes commerciales une baisse des tarifs allant de 30 à 50 % (à titre d’exemple, l’abonnement mensuel entre Janville et Chartres passe de 230 à 75 euros). Cette baisse a entraîné une hausse de la fréquentation de 26,9 %. Le conseil général a donc décidé de généraliser ces tarifs afin de « concurrencer le coût de revient d’une deuxième voiture dans les foyers ». Le réseau est aujourd’hui exploité par Veolia Transport. Une nouvelle DSP sera conclue en 2012.

Ewa

Bus contre tram : le chauffeur du bus toulousain responsable

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Plusieurs accidents ont eu lieu à Toulouse entre des automobilistes et le tramway mis en service en décembre dernier, notamment à cause du non-respect des feux rouges clignotants impliquant un arrêt absolu. Plusieurs accidents ont eu lieu à Toulouse entre des automobilistes et le tramway mis en service en décembre dernier, notamment à cause du non-respect des feux rouges clignotants impliquant un arrêt absolu. L’accident du 5 août dernier est plus étonnant car c’est un bus de Tisséo qui a percuté un tram au niveau de la station d’Ancely, jusqu’à le faire dérailler. Le chauffeur du bus a affirmé que ses freins avaient lâché. Le wattman a été suspendu pour deux jours pour raisons administratives, puis réintégré. L’enquête de Tisséo rendue publique le 31 août a conclu à la responsabilité du chauffeur de bus, qui a grillé le feu rouge clignotant. Le contrat de cet employé, en CDD depuis quelques mois à Tisséo, n’a pas été renouvelé. Reconnaissant « l’erreur professionnelle », le représentant de SUD Transports Frank Delpérier a réitéré dans La Dépêche du midi la demande de son syndicat de « remplacer les feux rouges clignotants R24, auxquels les gens ne sont pas habitués, par des feux tricolores habituels ». En janvier 2011, un automobiliste avait été blessé près de la station d’Ancely après avoir grillé un de ces mêmes feux.
    

Catherine Sanson-Stern

Ewa

Une couleur par activité pour les Transports de l’Ain

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Les Transports de l’Ain ont adopté, à la fin juin, une nouvelle livrée de leurs bus en fonction de leur affectation. Les Transports de l’Ain ont adopté, à la fin juin, une nouvelle livrée de leurs bus en fonction de leur affectation. Ainsi, les quatre types de transport effectués par la Régie départementale des transports de l’Ain adoptent chacun une couleur : le jaune pour le transport scolaire (12 000 élèves par jour), le vert pour l’urbain (réseau de Bellegarde-sur-Valserine), le bleu pour le tourisme et le violet pour les lignes régulières intradépartementales. Cette distinction vise à faire mieux connaître l’ensemble des activités de transport, alors que les Transports de l’Ain sont souvent perçus comme le service de transport scolaire du conseil général de l’Ain. Néanmoins, le logo du conseil général sera toujours présent sur les bus scolaires. Il disparaîtra toutefois de l’identité visuelle des Transports de l’Ain.
La régie, membre d’Agir, emploie 300 personnes et gère 200 véhicules : 120 bus pour le scolaire, 50 bus pour les vingt lignes régulières départementales et les deux lignes régionales, 20 bus pour le réseau urbain de Bellegarde et les deux lignes Transports publics genevois, et 10 autocars pour le transport de groupes avec ou sans prestations touristiques.     

 

Yann Goubin

 

Ewa

Melun Val-de-Seine repense ses lignes de bus

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Le nouveau réseau de bus de la communauté de communes Melun Val-de-Seine a été lancé le 11 juillet dernier. Le nouveau réseau de bus de la communauté de communes Melun Val-de-Seine a été lancé le 11 juillet dernier. Les lignes de l’ancien Transport régional de l’agglomération Melun Val-de-Seine (Tram), jugées trop nombreuses et trop sinueuses (selon une étude réalisée en 2009), ont été totalement repensées, pour être plus lisibles, donc plus faciles à utiliser. Pour marquer ce changement, le Tram est devenu Mélibus.
Les lignes les plus importantes (A, C, E et F) ont été diamétralisées, permettant ainsi les déplacements du nord au sud de l’agglomération sans changer de bus en gare de Melun. Ce regroupement de lignes a entraîné la suppression ou la modification d’arrêts dans 8 des 14 communes que compte la communauté de communes Melun Val-de-Seine : Dammarie-lès-Lys, Le Mée-sur-Seine, Melun, La Rochette, Livry-sur-Seine, Vaux-le-Pénil, Rubelles et Voisenon.
Les tracés sont désormais identiques à l’aller et au retour, grâce à une desserte à double sens. Et les horaires sont cadencés sur la majorité des lignes, afin d’être plus lisibles. Les bus passeront donc à intervalles réguliers, tout en assurant les correspondances avec une grande partie des trains en gare de Melun. Les gares du Mée-sur-Seine et de Livry-sur-Seine sont aussi desservies même si les correspondances n’y sont pas programmées.
Le Stif qui finance 74 % du nouveau réseau de bus, apportera, jusqu’en 2016, une contribution financière annuelle oscillant entre 11,9 et 12,6 millions d’euros en fonction des années. L’engagement financier de la communauté d’agglomération s’élèvera, pour sa part, à presque 2,1 millions, chaque année. Au final, ce réseau coûtera, en budget de fonctionnement annuel, 170 000 euros à l’agglo et 350 000 euros au Stif. Pour l’année 2011, ce dernier subventionne le véhicule supplémentaire nécessaire à la restructuration à hauteur de 113 380 euros.
    

Y. G.
 

Près de 8 500 000 voyageurs par an

Le réseau Mélibus, exploité par Veolia-Transdev pour le Stif, compte 16 lignes au total (semaine, dimanche et jours fériés). Les bus circulent de 5 h à 22 h dans le périmètre de la communauté d’agglomération Melun Val-de-Seine qui réunit 106 000 habitants et 14 communes. Le réseau transporte près de 8 500 000 voyageurs par an.

Ewa

Au Puy, la fréquentation tirée par les jeunes

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Les habitants de l’agglomération du Puy-en-Velay prennent de plus en plus les bus Tudip : 8,1 % de hausse de la fréquentation entre 2009 et 2010, et 10,6 % sur trois ans. Les habitants de l’agglomération du Puy-en-Velay prennent de plus en plus les bus Tudip : 8,1 % de hausse de la fréquentation entre 2009 et 2010, et 10,6 % sur trois ans. C’est le résultat d’une offre qui s’étoffe, notamment avec le lancement du TAD, le 16 mars dernier (voir VR&T n° 517 du 6 avril 2011). Mais pas seulement. « Avec la ligne au quart d’heure, de nouveaux horaires et de nouvelles dessertes, on essaie de penser grand public », explique Willy Guieau, vice- président de la communauté d’agglomération du Puy-en-Velay. « Il faut chercher une alternative à la voiture, de nombreux foyers décident de n’en conserver qu’une pour la famille », poursuit-il. La plus forte hausse concerne l’augmentation des abonnements « jeunes ». Ils ont progressé de 20 % sur les quatre premiers mois de l’année 2011 par rapport à la même période de 2010. L’année dernière, justement, ils avaient connu une hausse de 7,68 % par rapport à 2009. Même bons résultats avec les abonnements « actifs ». Plus 15,10 % de fréquentation sur les quatre premiers mois de l’année 2011, et + 16,10 % en 2010. Ce qui surprend, c’est la baisse des abonnements « Age d’or », alors que la population du Puy-en-Velay est plutôt vieillissante. La Régie des transports de la communauté d’agglomération du Puy-en-Velay (RTCA) a vendu 2 209 carnets en 2010, alors qu’il s’en était vendu 2 291 en 2008. Parallèlement, l’achat de tickets à l’unité n’a progressé que de 2,41 % entre 2009 et 2010, même si la hausse est de 4,04 % sur les quatre premiers mois de 2011 par rapport à la même période de 2010. Ces bons résultats devraient encore être maintenus par la création d’une navette de centre-ville. Lancés le 1er juin, deux minibus de 20 places, accessibles aux PMR, vont circuler jusqu’au 30 septembre. Une autre expérience plus longue a débuté le 29 juin. Il s’agit de desservir Taulhac-près-le-Puy (plus six arrêts intermédiaires), difficile d’accès par les lignes régulières de bus, avec le service de TAD, le mercredi après-midi. Dans six mois, le 4 janvier 2012, la communauté d’agglomération décidera de pérenniser le service en fonction de la fréquentation.
    

Yann Goubin

Ewa

Grenoble à 100 % accessible

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Après avoir été la première ville de France à proposer un tramway 100 % accessible aux PMR, Grenoble est à nouveau précurseur en matière d’accessibilité : ce printemps, la totalité des lignes de bus régulières de la Semitag, soit 23 liaisons, sont déclarées accessibles. Après avoir été la première ville de France à proposer un tramway 100 % accessible aux PMR, Grenoble est à nouveau précurseur en matière d’accessibilité : ce printemps, la totalité des lignes de bus régulières de la Semitag, soit 23 liaisons, sont déclarées accessibles. Depuis 1995, en effet, le SMTC a lancé un vaste programme de mise en accessibilité de son réseau, résultant d’un travail de conception en collaboration avec les entreprises du BTP et les associations représentant les personnes handicapées. Un programme comprenant l’achat de bus à plancher bas équipés d’une palette escamotable et d’un système d’agenouillement (330 véhicules à ce jour), la mise en accessibilité des arrêts de bus à raison de 80 quais environ aménagés par an, enfin, la formation permanente des conducteurs à l’usage de ces équipements. A ce jour, 850 des 1 000 quais du réseau ont été surélevés et dotés de bandes d’éveil podotactiles, soit 425 arrêts sur un total de 500, pour un coût d’environ 42,5 millions d’euros.
Le SMTC, qui, dès 1979, créait un service de transport adapté aux personnes à mobilité réduite, est ainsi en phase avec le programme inscrit au schéma directeur d’accessibilité adopté en 2009, qui fixait à 2012 l’objectif d’accessibilité totale du réseau. En 2012, 92 % des arrêts du réseau seront aménagés. Sont exclus en effet les arrêts des lignes de transport à la demande ou de lignes strictement scolaires. Le SMTC estime qu’il s’agit là d’une première mondiale. Par ailleurs, les déficiences sensorielles sont également prises en compte à bord des bus et trams : 60 % des usagers du réseau TAG bénéficient d’annonces sonores, 70 % de dispositifs visuels d’information dynamique. En moyenne, 400 personnes en fauteuil roulant utilisent quotidiennement le réseau bus et tramways de l’agglomération grenobloise, et le service adapté aux PMR enregistre environ 125 voyages quotidiens. Au-delà des handicaps, ces aménagements facilitent les voyages de tous et en particulier des personnes avec poussettes ou jeunes enfants, des personnes âgées…     

C. N.