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Ewa

Thomas Cavel, secrétaire général de la CFDT Cheminots : « Il faut des mesures pour redonner corps à l’unité sociale »

Thomas Cavel, secrétaire général CFDT Cheminots

Ville, Rail & Transports. Comment jugez-vous la proposition de la direction de la SNCF sur les fins de carrière?

Thomas Cavel. C’est une proposition d’accord qui porte des dispositions de progrès très importantes. L’accord s’appelle d’ailleurs désormais CCA : congé d’activité anticipée car il permet de travailler pendant une période, puis d’arrêter avec compensation financière et non plus d’alterner périodes travaillées et non travaillées. Il traite aussi du temps partiel en fin de carrière, de l’aménagement, de rémunérations et d’éléments autour de la pénibilité.

Ces dispositions répondent à des aspirations de salariés qui sont en fin de carrière mais donne aussi de la visibilité à ceux qui n’y sont pas encore car c’est un accord à durée indéterminée.

VRT. Comment expliquez-vous ces améliorations importantes proposées par la SNCF?

T. C. C’est dans la continuité de ce que nous avons imposé en février. Nous avions dit qu’il fallait des mesures au niveau du groupe pour redonner corps à l’unité sociale. Nous avons poussé ce sujet car le cadre social a été très mis à mal avec l’éclatement du groupe. La réponse de Jean-Pierre Farandou a été de proposer une plateforme de progrès social.  C’est donc une première brique.

VRT. Le contexte des JO joue-t-il en votre faveur?

T. C. Je suis toujours étonné que l’on traite les JO sous l’angle de la conflictualité. Car la production que nous allons devoir réaliser va être hors norme. Mais en réalité elle sera peut-être un optimum que nous devrons atteindre à l’avenir avec la hausse de la part du ferroviaire. Servons-nous en pour en faire un levier de progrès social.

 

 

 

 

Ewa

La CFDT veut contester en justice le choix de la Bourgogne-Franche-Comté d’ouvrir à la concurrence ses TER

GareBesançonViotteSERNAM

La CFDT-Cheminots a dénoncé, le 27 janvier, « le choix politique « de la Bourgogne-Franche-Comté d’ouvrir à la concurrence ses TER, via un vote qui a totalisé 55 voix pour, 17 contre, 27 abstentions et un non-votant. Ce choix ne faisait pas partie du programme de la socialiste Marie-Guite Dufay quand elle briguait la présidence de la région, rappelle le syndicat de cheminots. Il représente une première pour une région gouvernée par une alliance de gauche, qui de plus s’engage dans l’ouverture totale de ses TER, ce qui n’avait encore été jamais décidé, souligne un communiqué syndical.

La CFDT-Cheminots estime que la délibération s’est faite « dans la confusion générale« , que ce soit dans la prise des noms des élus et des votes, ou de l’exposé des motifs qui s’est avéré « infondé« , estime–t-elle. En effet, explique-t-elle, l’article 19 de la loi Nouveau Pacte Ferroviaire permet aux régions de contractualiser directement avec la SNCF jusqu’au 25 décembre 2023 et de signer une nouvelle convention pouvant aller jusqu’à dix ans, ce qui repousse à 2033 l’obligation d’ouverture à la concurrence des TER.

L’organisation syndicale annonce étudier « les voies d’un prochain recours devant le tribunal administratif pour requérir l’annulation de cette délibération« . Et elle dénonce le risque social d’un transfert de tous les salariés concernés, soit vers des entreprises concurrentes, soit dans des filiales de la SNCF, alors que le cadre social est toujours en cours de définition. En toile de fond, elle pointe le risque d’un morcellement de l’exploitation et de l’outil industriel.

MH P

Ewa

Thomas Clavel devient secrétaire général de la CFDT-Cheminots

thomas clavel site

Le processus avait été engagé il y a près d’un an pour permettre à Didier Aubert, le secrétaire général de la CFDT-Cheminots depuis 2012, de passer la main comme il le souhaitait avant la fin de son mandat s’achevant en octobre 2020

C’est chose faite depuis hier, puisque le conseil national de la CFDT-Cheminots a annoncé avoir élu à l’unanimité Thomas Clavel, jusqu’alors secrétaire général adjoint, en remplacement de Didier Aubert.

Membre du bureau national de la CFDT-Cheminots depuis 2016, Thomas Clavel briguera de nouveau le poste de secrétaire général à l’Assemblée générale  de la fédération qui se tiendra en octobre. Pour un mandat de 4 ans cette fois. Il affirme s’inscrire dans la lignée de la CFDT-Cheminots, qui est d’être à la fois « dans la mobilisation et la proposition ».

Ewa

L’Unsa et la CFDT signent l’accord sur les rémunérations et les classifications dans le ferroviaire

SUD Rail grève

On s’y attendait, c’est fait : la CFDT-Cheminots et l’Unsa-Ferroviaire ont annoncé mi-janvier qu’elles avaient signé l’accord sur les rémunérations et les classifications de la convention collective ferroviaire, envoyé le 7 janvier par l’UTP aux cinq organisations syndicales représentatives. L’accord est donc, pour le moment, ratifié puisqu’à elles deux, elles représentent plus de 30 % des salariés.

La validation définitive dépend maintenant de la position de la CGT-Cheminots et de Sud Rail : s’il est peu probable qu’elles paraphent le document, elles devront ensuite décider si elles le dénoncent ou pas, ayant ce pouvoir de le faire capoter puisqu’elles représentant à elle deux plus de 50 % des salariés. De son côté, FO Cheminots déjà fait savoir qu’elle s’opposerait à cet accord, mais ne totalisant qu’un peu plus de 9 % des voix, sa décision ne pèsera pas dans la balance.

La CFDT-Cheminots considère « qu’avec cet accord, on arrive à un résultat très satisfaisant » et estime qu’une dénonciation priverait des milliers de cheminots de hausses de salaires immédiates et de droits nouveaux. Pour Sébastien Mariani, l’accord prévoit en outre des négociations annuelles obligatoires, ce qui ne sera pas le cas si c’est le droit commun du travail qui s’applique. Même son de cloche du côté de l’UNSA-Ferroviaire qui voit cet accord comme « un filet de sécurité limitant le dumping social et de nature à garantir des parcours professionnels attractifs ».

La CFDT-Cheminots veut lancer une « mise en garde » sur les risques d’une dénonciation, en espérant être entendue.

Pour en savoir plus sur les dispositions de l’accord lire ici.

M.-H. P.

Ewa

Pourquoi la CFDT-Cheminots a aussi déposé un préavis de grève reconductible pour le 5 décembre.

Syndicat CFDT 
Attention grève à Bruxelles en 2010

Rémi Aufrère-Privel, son secrétaire général adjoint, s’en explique à VRT.

Ville, Rail & Transports. Pourquoi avez-vous déposé un préavis de grève à partir du 5 décembre suite à votre dernière rencontre avec Jean-Paul Delevoye et Jean-Baptiste Djebbari ?

Rémi Aufrère-Privel. Au cours des quatre réunions qui ont été organisées avec le haut-commissaire aux retraites, nous avons à chaque fois demandé la même chose. Mais nous n’avons obtenu aucune réponse sur le respect du contrat social qui comprend le régime spécial des retraites pour les 138 000 cheminots au statut.

Les cheminots n’ont pas à assumer la responsabilité de la situation difficile résultant de la loi de 2018 qui a décidé de la fin des embauches au statut. Le régime des retraites des cheminots va devenir de fait un régime d’extinction : il s’éteindra lorsque les derniers cheminots au statut partiront à la retraite. C’est ce qui s’est passé pour les Charbonnages de France. Aujourd’hui, il ne reste plus que 350 ou 400 personnes de l’ex GDF qui relèvent encore du statut.

Nous demandons un système similaire ou, si vous préférez l’application de la clause du grand-père même si nous n’aimons pas beaucoup cette formulation.

Nous voulons aussi une réforme des retraites systémique (et non pas paramétrique) qui prenne en compte la pénibilité du travail. Toutes les formes de pénibilité (et pour tous les métiers) doivent être intégrées dans le futur régime.

 

VRT. Qu’est-ce qui pourrait vous faire renoncer à la grève ?

R. A.-P. Il y a une première ligne rouge : le respect du contrat. Ce serait la preuve que le gouvernement prend en compte nos demandes. Il serait alors possible que nous retirions notre préavis, mais bien sûr seulement après consultation de nos instances.

Obtenir des mesures sur la pénibilité contribuerait aussi à la détente. Cela montrerait qu’il y a une vraie démarche pour aller vers la négociation. La CFDT exige maintenant des positionnements clairs. Il y a eu une quantité d’échanges mais on en est resté aux constats.

Propos recueillis par Marie-Hélène Poingt