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Ewa

La CGT recule encore lors des élections au CA de la SNCF

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Ce n’est pas forcément une bonne nouvelle pour la SNCF : la représentativité de la CGT recule dans toutes les sociétés (SA) du groupe SNCF mais au bénéfice d’un autre syndicat contestataire, Sud Rail, comme le montrent les résultats le 4 avril des élections aux différents conseils d’administration. La CGT Cheminots  reste toutefois la première force syndicale du groupe mais elle perd quatre points avec 32,85 % des voix au conseil d’administration de la maison mère, comparé aux dernières élections de 2020. Elle perd encore trois points avec 38,09 % au CA de SNCF Réseau, et pas moins de cinq points chez SNCF Voyageurs (31,37 % des voix), et quatre points (18,94 %) chez Gares & Connexions (G&C).

Sud Rail renforce son implantation dans toutes les SA. Le syndicat gagne plus de trois points avec 20,27 % des voix au conseil d’administration de la maison mère et chez SNCF Réseau (17,58 %). Il obtient 9,22 % des voix chez à G&C (8,16 % en 2020). Sa forte progression chez SNCF Voyageurs (près de 4 points à 25,49 %) serait facilitée, selon une source syndicale, par la politique sociale appliquée par cette SA qui cède facilement face à ses menaces de grève, au détriment de la concertation menée avec les autres organisations.

Les syndicats réformistes se renforcent aussi. L’Unsa Ferroviaire arrive en seconde position dans toutes les sociétés du groupe sauf à SNCF Voyageurs où Sud Rail le devance (et où l’Unsa obtient 19,51 % des voix). C’est aussi le seul syndicat à avoir des représentants dans toutes les SA.

La CFDT Cheminots affiche également une représentativité en hausse de cinq points chez G&C et globalement de 1,5 % pour les autres mais n’obtient pas de représentant du fait de la baisse du nombre d’administrateurs décidée par la loi, explique-t-elle dans un communiqué. Le syndicat regrette aussi la forte abstention qui a marqué le scrutin. Mieux vaudra donc attendre de nouvelles élections avant de tirer des conclusions plus poussées.

Marie-Hélène Poingt

Ewa

Élections professionnelles à la SNCF : la CGT recule mais reste majoritaire

Siège sncf

Les élections professionnelles à la SNCF se sont déroulées du 17 au 24 novembre 2022, et les résultats sont tombés ce vendredi matin. La hiérarchie syndicale n’est pas complètement chamboulée mais les cartes un peu rebattues. Si la CGT reste majoritaire avec 32,44% des voix, elle marque un recul de 1,6 point (34,02% en 2018). La stratégie jusqu’au boutiste de la centrale syndicale de Montreuil dirigée par Laurent Brun, n’a pas payé.

Avec 22,10% des voix, UNSA-Ferroviaire concède aussi plus d’un point (23,96% en 2018) mais accède à la gestion d’un cinquième comité social et économique (CSE), celui de Siège Réseau.

Le syndicat contestataire SUD-Rail progresse de plus d’un point à 18,67% (17,28% en 2018), la CFDT également à 15,94% (14,30% en 2018), ainsi que FO à 7,79% (7,63% en 2018) , CAT 0,2%, CFE-CGC 4,07% (4,94% en 2018)[1].

Avec la réforme des retraites en perspective, ces résultats seront regardés de près par le gouvernement, même si le régime spécial des cheminots a déjà été réformé sous le premier quinquennat Macron avec la fin du statut SNCF pour les nouvelles recrues. Mais les cheminots sont traditionnellement une force d’appoint dans les gros conflits sociaux.

Le groupe ferroviaire compte 270 000 salariés du groupe et le taux de participation a baissé de 1,14 point, indique la SNCF, par rapport aux précédentes élections (66,70% en 2018). Depuis vingt ans, il a cédé plus de 15 points.

Les élections professionnelles se déroulent tous les quatre ans pour désigner les représentants des salariés de l’entreprise ferroviaire aux Comités sociaux et économiques (CSE).  Pour être représentative dans un CSE, une organisation syndicale doit recueillir au moins 10% des suffrages au premier tour. La représentativité permet de siéger à la table de négociation des accords collectifs.

  • CGT, UNSA-Ferroviaire, SUD-Rail et CFDT ont recueilli au moins 10% des voix, sont donc représentatives sur la SNCF dans son ensemble.
  • CFDT est représentative dans 28 CSE pris isolément.
  • SUD-Rail est représentative dans 27 CSE pris isolément.
  • FO est représentative dans 9 CSE, la CFE-CGC dans 3 CSE.

Un second tour sera organisé du 8 au 15 décembre prochain, dans certains collèges de trois CSE où le quorum n’a pas été atteint.

N.A

[1] Les résultats de la CFE-CGC sont calculés sur les collèges maîtrise et cadres, en excluant le périmètre exécution.

Ewa

La CGT redevient la première organisation syndicale de la RATP

Logo RATP Group

Les cartes syndicales sont rebattues à la RATP. Le premier tour des élections professionnelles, qui s’est tenu du 22 au 26 novembre par voie électronique, a placé la CGT à la première place avec 31,78 % des voix, tandis que l’UNSA apparaît comme le grand perdant avec 22,96 % des suffrages et passe à la troisième place. Lors des dernières élections en 2018, il était devenu le principal syndicat de la RATP avec 30,19 % des voix, devançant légèrement la CGT (30,11 %), suivie de la CFE-CGC (10,43 %), Sud RATP (8,95 %) et FO (6,86 %). Mais le départ d’une partie de ses militants, au printemps dernier, qui avait décidé de rejoindre FO, l’a affaibli au profit de ce syndicat qui devient la deuxième organisation de la RATP avec 27,60 % des voix. Des militants de Sud-RATP et de Rassemblement syndical, un syndicat maison, avaient aussi décidé de s’unir sous la bannière FO-Groupe RATP. Quant à la CFE-CGC, elle obtient 7,74 % des suffrages.

Ce premier tour, marqué par un taux de participation en forte hausse (57,87 % contre 45,13 % en 2018), doit être suivi d’un second tour pour quelques scrutins mais qui n’aura pas d’impact sur la représentativité syndicale, précise dans un communiqué la RATP qui a calculé la représentativité sur la base des voix remportées par les seuls syndicats représentatifs (la CGT est ainsi créditée de 35,28 %, FO de 30,64 %, l’UNSA de 25,49 % et la CFE-CGC de 8,60 %).

Ces élections, qui visaient à élire les représentants des 12 Comités Sociaux et Economiques (CSE) de l’entreprise, s’inscrivent dans un contexte de préparation à l’ouverture à la concurrence des activités de la RATP, enjeu qui a marqué la campagne électorale.